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Suspension de l’exportation de graines d’arachide: Paysans et opérateurs économiques en colère contre le gouvernement

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Des paysans du bassin arachidier et opérateurs économiques sont très remontés contre la suspension de l’exportation de graines d’arachide à compter du 15 novembre prochain par le gouvernement du Sénégal.

« Les paysans ont toujours souffert et vont continuer à souffrir avec la prise de telle décision », a regretté Ibrahima Thiam, Secrétaire Général du Syndicat national des cultivateurs, maraîchers et éleveurs.

Il poursuit: « Cette année, il n’y a pas de graines d’arachide, le peu que nous avons l’Etat veut nous exploiter en utilisant la Sonacos qui a toujours échoué dans le cadre de la commercialisation de l’arachide. Je pense que le premier ministre n’est pas très bien informé sur les réalités du secteur. La suspension de l’exportation de graines d’arachide équivaut au renforcement de la pauvreté dans le monde rural », a ajouté Mr Thiam.

Interpellé sur cette question, Bassirou Ba dit Toucouleur Ba, président du Collectif des paysans « Aar Sunu Moomel », se dit être inquiet des décisions prises par les nouvelles autorités étatiques dans le domaine de l’agriculture. « Malheureusement, ces autorités ne savent même pas par où commencer. Je pensais qu’elles allaient supprimer le CNIA et mettre en place un organisme constituée de paysans qui vont décider pour le monde rural. Je pense que le premier ministre ne maîtrise pas le secteur, s’il nous parle de l’unité industrielle Sonacos SA qui va acheter les graines d’arachide des paysans. Je veux juste lui rappeler que s’il y a les bons impayés dans ce pays, tout le monde sait que c’est le Sonacos qui l’a créé et qui nous a mis dans des situations très difficiles », a t-il déplore.

Cependant, Mr Ba invite « le premier ministre Ousmane Sonko a nous communiquer le prix du kilogramme de la graine d’arachide de cette année, s’il ne le fait pas avant la fin de la campagne électorale, alors, il faut que tous les paysans sachent qu’il est en train de nous vendre des rêves et nous duper comme l’ont toujours fait ses prédécesseurs. Pour développer le secteur de l’agriculture, il faut une instance forte constituée entre autres des autorités et des paysans qui vont prendre en compte les difficultés de leurs pairs lors des prises de décisions. Ces dernières doivent être accompagnées par des mesures fortes pour assurer le suivi et faire des évaluations ».

« Le gouvernement doit soutenir le monde rural car, ce sont nous paysans qui avons porté Diomaye et Sonko à la tête de ce pays. Il faut impérativement l’implication des paysans dans les instances de décisions et la suppression du CNIA qui n’a aucune utilité pour les paysans », a ajouté Ibrahima Thiam.

Pour nos interlocuteurs, la mesure de suspendre l’exportation des graines d’arachide va non seulement priver des milliers de jeunes du pays et de la sous-région d’un emploi mais elle va réduire lamentablement la valeur ajoutée du produit et ajourner tous les accords commerciaux avec certains pays comme la Chine dans le secteur spécifique de l’arachide.

Pour rappel, le gouvernement du Sénégal a décidé de suspendre les exportations de graines d’arachide, dit-il, afin de sécuriser la reconstitution du capital semencier du pays et de faciliter l’approvisionnement des huileries locales.

 

JC/FGS/KAOLACKINFOS

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Législatives à Kaolack: Mohamed Ndiaye Rahma dit oui à Ousmane Sonko et soutient la liste Pastef

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La vague de soutiens à l’endroit de Pastef se poursuit à Kaolack. Selon les sources de Kaolack Infos, Mouhamed Ndiaye Rahma a décidé de soutenir le parti au pouvoir pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain.

Selon notre source, Rahma va tenir, ce mardi, un point de presse pour officialiser son soutien à la liste Pastef.

Pour rappel, lors de son passage à Kaolack pour sa campagne, la tête de liste nationale de Pastef, Ousmane Sonko avait reçu l’homme d’affaire et avait échangé avec lui sur plusieurs sujets.

 

FGS/KAOALACKINFOS

 

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Caroline Faye: Première femme députée et ministre au Sénégal

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Caroline Faye Diop a laissé un héritage monumental, une empreinte indélébile dans le parcours politique et social du Sénégal. Première femme sénégalaise à entrer dans les hautes sphères du pouvoir, son parcours est marqué par des victoires pionnières et un engagement sans faille pour l’émancipation des femmes. Née le 11 juillet 1923 à Foundiougne, cette figure audacieuse s’engage d’abord dans l’éducation en devenant institutrice en 1945. Après plusieurs affectations dans des villes du pays comme Louga, Thiès, et Matam, elle s’installe à Mbour en 1951, où elle prend la direction de l’école des filles. C’est ici que sa vie prend un tournant décisif, tant sur le plan personnel que politique.

À Mbour, Caroline rencontre deux hommes qui jouent un rôle clé dans son parcours : Demba Diop, futur mari et politicien engagé, et Abdoulaye Sadji, un intellectuel sénégalais fervent partisan de l’indépendance. Grâce à leurs encouragements, elle développe une conscience politique aiguë et rejoint le Bloc démocratique sénégalais (BDS) en 1948, un parti déterminé à bâtir un Sénégal indépendant et plus équitable. Animée par un désir d’améliorer le quotidien de ses concitoyens, elle milite au sein de cette formation jusqu’à ce que, en 1958, elle participe activement à la création de l’Union progressiste sénégalaise (UPS) de Léopold Sédar Senghor.

En 1960, l’indépendance du Sénégal apporte un vent de changement, et Caroline Faye Diop devient trois ans plus tard la première femme députée du pays. Pour une jeune nation, sa présence à l’Assemblée nationale représente un symbole puissant, celui de l’ouverture aux femmes dans un domaine jusqu’alors réservé aux hommes. Pendant quinze années, elle incarne la voix des femmes sénégalaises, s’investissant particulièrement dans la rédaction du Code de la famille, un texte novateur et essentiel pour les droits des femmes. Son combat pour des politiques sociales inclusives se manifeste par son insistance à obtenir des allocations familiales pour les femmes, ainsi que des droits égaux pour toutes les mères et travailleuses du pays.

En 1978, Caroline Faye Diop franchit une nouvelle étape en devenant la première femme ministre du Sénégal, à la tête du ministère de l’Action sociale. Ce poste, puis ceux de ministre déléguée auprès du Premier ministre et de ministre d’État, lui permettent d’étendre davantage son influence sur les politiques sociales du Sénégal. Sa détermination à promouvoir l’égalité des sexes ne fléchit jamais, même dans les moments les plus difficiles. Lors d’un congrès de l’UPS en 1957, elle interpelle publiquement Senghor, lui faisant remarquer l’absence de femmes parmi les orateurs malgré leur nombre conséquent dans la salle – un acte de courage et de franc-parler qui témoigne de sa conviction et de son engagement pour l’égalité.

Le drame frappe sa vie personnelle en 1967 avec l’assassinat de son époux, Demba Diop, dans un contexte politique tumultueux. Ce tragique événement aurait pu briser bien des carrières, mais Caroline puise dans cette épreuve une force renouvelée pour continuer ses combats. Convaincue de la nécessité d’une voix féminine forte dans les instances de décision, elle reste un pilier pour les droits des femmes, à une époque où les représentations féminines en politique étaient encore très limitées.

Le 29 juillet 1992, Caroline Faye Diop s’éteint, laissant derrière elle un héritage dont le pays se souvient avec gratitude et respect. En hommage à sa contribution historique, le stade Caroline Faye de Mbour porte aujourd’hui son nom, rappelant à chaque génération son courage et sa détermination. Caroline Faye Diop demeure un modèle inspirant pour les jeunes femmes du Sénégal, prouvant que les obstacles, aussi imposants soient-ils, peuvent être franchis par la volonté et le travail acharné.

Papa Abdoulaye Sy

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Publication du livre « Procès social »: Moussa Ngom parle de la vie post-carcérale des détenus

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Moussa Ngom professeur de français, écrivain et poète vient de célébrer ça troisième publication du livre intitulé « PROCES SOCIAL ». La cérémonie de publication du livre a eu lieu, ce samedi, au centre culturel de Kaolack, en présence de plusieurs autorités et lecteurs. Un ouvrage dans lequel l’auteur nous parle des prisonniers et des anciens détenus qui, une fois avoir purgé leurs peines sont regardés autrement par la société. « La manière dont ils sont traités en dehors de la prison, après avoir purgé leurs peines est anormale. Une fois sortis de prison,  la société continue de les juger. Il faut savoir que ces gens là doivent être acceptés et aidés pour une réintégration sociale », a tenté d’expliquer l’auteur dans son roman.

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Méga « Sargal » à Kahone: La Maire, Fatou Sène mise sur une victoire de « plus de 80% » aux législatives

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Les femmes de Kahone, Wardiakhal, Kaolack et Touba Sanokho ont organisé un grand « Sargal » à madame le maire Fatou Sène Diouf. La rencontre a réuni l’ensemble des femmes leaders et des regroupements de femmes pour rendre hommage à l’édile de Kahone. Un belle occasion saisie par Fatou Sène pour rassurer les femmes en misant sur une victoire de plus de 80% pour la liste Pastef au soir des élections législatives du 17 novembre prochain.

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