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Reportage de Kaolack Infos

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SALE TEMPS POUR LES FRAUDEURS EN PAGNE : Dans les foulées d’une course-poursuite avec les douaniers
Farafégné, 19 heures 30. Avec le soleil qui décline sur la Gambie, le « louma », l’un des marchés hebdomadaires les plus fréquentés de la sous-région, s’éteint petit à petit, laissant quartier libre aux milliers de personnes, acheteurs, vendeurs ou simples badauds.
Farafégné est cette ville gambienne la plus proche après Keur Ayib où la douane sénégalaise a installé ses quartiers. La cité, prisée par les fraudeurs de toutes catégories, n’échappe pas aux femmes ’’Ndioganes’’ qui s’y approvisionnent quotidiennement, surtout le dimanche, jour de ’’louma’’. Farafégné se vide progressivement de son trop-plein venu d’ailleurs, du Sénégal notamment.
Tout le monde s’empresse de partir avant que la nuit ne tombe carrément, sauf quelques dizaines de femmes qui, prenant leur mal en patience, attendent on ne sait quel signal pour embarquer. Elles, ce sont les ’’Ndioganes’’ pures et dures.
Elles préfèrent attendre les moments les plus propices pour s’engouffrer dans les vieux cars spécialisés dans le transport de ces fraudeurs en pagne. Elles tournent dans le vide, ce qui ne semble pas faire l’affaire d’un apprenti-chauffeur qui, en mal de clients, s’écrie : « Ces femmes-là font du dilatoire, rien que du dilatoire, mais la rencontre entre les douaniers et elle aura bien lieu ». En tout cas, la nuit risque d’être longue pour douaniers et ’’Ndioganes’’ qui, en ce dimanche jour de ’’louma’’, rivalisent d’ingéniosité à travers la savane du Saloum. Coups et contrecoups vont pleuvoir.

C’est vers 23 heures que nous avons décidé d’embarquer avec le dernier groupe de ’’Ndioganes’’, une trentaine de femmes qui nous ont pris en sandwich, mon photographe et moi. C’est parce que nous avons choisi de vivre, ne serait-ce qu’une fois dans la vie, l’exaltante aventure des « Ndioganes » à travers la savane du Saloum.

En lieu et place de la rutilante 4X4 du « Soleil » qui, après notre reportage, allait nous déposer à Kaolack en moins dune heure, nous avons emprunté une vielle guimbarde partie pour passer le restant de ses jours à se faufiler entre les mailles des douaniers. Le conducteur n’en était pas moins jeune que le véhicule dont on avait, en un moment donné, l’impression qu’il faisait du « surplace ».
« Albourakh », c’est le nom que lui ont donné les femmes « Ndioganes », a fait montre dune nervosité extraordinaire tout au long du périple, se chamaillant le plus gros du temps avec ses clientes qui, cependant, comptaient tous sur l’expérience et la connaissance du terrain du vieil « ange » pour traverser « Sirat ». « Sirat », en référence à ce passage ténu de l’Au-delà, est le symbole du barrage douanier infranchissable.
L’homme qui veille sur « Sirat » est baptisé « Malaka ». Il s’appelle… Fallou Ndiaye, le chef du poste de Keur Ayib.

La femme « Ndiogane » a la particularité d’avoir une masse impressionnante. Une chaleur d’enfer règne dans le véhicule. Elle est corsée par une ambiance faite de propos souvent injurieux et autres « lahilahailala » (invocations de Dieu) à la moindre alerte. Excepté le chauffeur et son apprenti, mon photographe et moi sommes les seuls mâles.

La méfiance et les coups d’œil foudroyants fusent de partout. Les femmes sont méfiantes par déformation professionnelle. Nous avions mis beaucoup de temps à lever l’ancre pour un voyage autant hypothétique que périlleux. Il y avait plus de marchandises frauduleuses dans le véhicule que de passagers. Des sacs de sucre, éclatés en petits sachets de 5 à 10 kilos, de la tomate, de l’huile qui s’est retrouvé dans des sachets, etc.

Les mille et un détours

Au lieu de prendre la Transgambienne comme tout le monde, notre vieux chauffeur emprunte la piste qui mène à Médina Sabakh. De la capitale du Ngoyane, connu pour son succulent « Ndaga Ndiaye », nous nous rendons à Firgui. De là, les « Ndioganes » apprennent qu’une équipe de la douane avait érigé un barrage juste à l’entrée de Nioro. Le chauffeur est sommé de faire un détour pour contourner la capitale du Rip.

Cap alors sur Cantora. De là, nous entrons à Nioro par une porte dérobée, entre le lycée et la Préfecture. Il ne nous reste qu’à retrouver la Transgambienne en empruntant une piste qui se situe entre les parcelles expérimentales de l’Isra (Institut sénégalais de recherche agricole) et un village nommé Darou Salam. Je demande à ma voisine les noms des villages traversés. C’est une femme grosse, qui, à elle seule, a « dévoré » tout l’espace à nous deux affecté. Les petites notes que je prends pour les besoins de mon enquête réveillent quelques petits soupçons de la part de l’apprenti chauffeur. Il ne cesse de m’épier. Quelques femmes « Ndioganes » me lancent des piques. « Souniou auto bi rakhna ! » En français : il y a un corps étranger dans le véhicule. C’est vrai. Bien qu’embarqués dans la même galère, nos motivations sont largement différentes. Elles tiennent à leur sucre, leur tomate, les quelques bidons d’huile et autres produits cosmétiques ; moi, je m’impatiente de savoir si le choc entre ’’Ndioganes’’ et douaniers aura lieu, malgré les séances de prières improvisées par les ’’Ndioganes’’ tout au long du trajet.

Confiance et… surprise !

A peine sortis de Nioro, juste à la hauteur Paoscoto, des informations parviennent aux ’’Ndioganes’’. Elles portent (ces informations) sur la présence des douaniers de Fatick à l’entrée de Dinguiraye, autre village qui abrite un ’’louma’’ célèbre tous les samedis. Sommé une nouvelle fois de prendre une autre route par les femmes fraudeuses, le chauffeur, qui craignait une panne d’essence à force de détours, propose une « escale technique ». Il fait nuit. L’horloge de mon téléphone portable affiche 1 heure passée de 16 minutes.

Sur la route, il n’y a plus que quelques rares véhicules particuliers, une ou deux « 508 » reliant Ziguinchor à Dakar. Ces véhicules sont les seuls à violer l’intimité de Dame Nuit. Un éclairci, sortie de la grisaille, traverse les esprits quand une nouvelle tombe. « Le barrage a été levé », s’écrie une ’’Ndiogane’’ renseignée on ne sait par qui. Effectivement, c’est dans une parfaite quiétude que nous avons traversé Dinguiraye.

La confiance commence à gagner les rangs des « Ndioganes » qui pensent s’être jouées de leurs « cousins » les douaniers. Mais, au moment où les éclats de rire ponctués de quelques chahuts envahissent notre car, une L 200 blanche, aux phares hasardeuses et voilées, déchire le silence de la nuit.

Sans crier gare, le véhicule « fantôme », sorti d’on ne sait où, vient à notre hauteur et, à l’aide d’une lampe torche à la lumière aveuglante, le chef douanier, assis au siège avant à côté de son collègue conducteur, intime à notre chauffeur l’ordre à de serrer à droite. Surprises, les « Ndioganes » invoquent Dieu le Tout-Puissant par tous ses noms contenus dans le Saint-Coran avant de dire : « torokh nagne » (Nous sommes cuites), ou encore (moussiba mbaba coumba).

Pour certaines d’entre elles, il n’y a aucun doute, elles ont été « vendues ». D’autres répliquent : « Il ne peut s’agir que de Penda ». Penda est cette femme « Ndiogane » qui a eu un échange de propos aigre-doux avec le conducteur, ce dernier ayant refusé de la prendre à bord de son véhicule.

La fouille est systématique. Elle donne des résultats faramineux : pêle-mêle, du sucre, de la tomate, de l’huile, des tissus, etc. La L 200 des douaniers est remplie de ces produits.

J’éprouve de la gêne quand ma voisine de siège, qui a été très disponible en me fournissant beaucoup de renseignements sur les villages traversés, s’adresse à moi d’un ton qui frise la tristesse : « Sama tiamègne, gadoulma mboussi soucar bi ».

Dans un petit sachet, il y a 7 kilogrammes de ce produit prohibé. Je lui rétorque, avec beaucoup de peine cependant, que je ne voudrais pas me mêler à ces choses-là ; ce qu’elle a compris. Le chef douanier, dont l’uniforme contient difficilement le ventre, s’écrie d’une voix rauque : « Que tout le monde descende ! » Puis, il intime l’ordre à un de ses agents de monter sur le porte-bagages du véhicule, histoire de vérifier ce que contient la pile de sacs. En un laps de temps, le véhicule est allégé.

L’équivalent de 6 sacs de sucre, douze cartons de tomate, des bidons d’huile, etc. est saisi. Il ne reste plus aux « Ndioganes » qu’à « sauver l’honneur ». Alors, s’engagent des tentatives de se faire restituer quatre ou cinq kilos de sucre par-ci, un pot de tomate par-là. Rien n’y fait avec le chef des douaniers qui traîne la réputation d’être l’agent le plus intraitable de la zone. « Aucun kilo de sucre ne sera restitué », coupe-t-il court.

La suite du voyage est paisible. Les immenses femmes, délestées de leurs marchandises, n’ont plus que leurs yeux pour dormir jusqu’à notre arrivée au terminus, entre la station Total et la Chambre de commerce de Kaolack.

Au petit matin, ces mêmes femmes reprendront le chemin de Farafégné. Commencera alors une nouvelle aventure. Une course d’obstacle sur les routes périlleuses de la fraude…

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Kaolack: Cheikh Tidiane Dièye, « L’accès à l’eau et à l’assainissement sera désormais une sur priorité du gouvernement »

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Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye a procédé, ce jeudi 21 novembre à Kaolack, au lancement des « Concertations nationales sur l’eau et l’assainissement », a constaté Kaolack Infos.

Cette rencontre va réunir pendant trois (3) jours, les 21, 22 et 23 novembre 2014 à Kaolack, les acteurs de l’eau et de l’assainissement, les collectivités territoriales, le secteur privé, les partenaires techniques et financier etc…

« Ce sont des journées importantes qui permettront de mener une réflexion ouverte et inclusive pour dessiner le visage de la nouvelle politique de l’eau et de l’assainissement dans le pays, adosser au nouveau référentiel des politiques publiques qui vient tout juste d’être présenter par monsieur le président de la République », a déclaré le ministre Cheikh Tidiane Dièye, au terme de la cérémonie de lancement de ces concertations.

Ces concertations sont un moment clé dans la mise en œuvre de la vision du président Bassirou Diomaye Faye, qui vise à garantir l’accès universel à une eau de qualité et à des services d’assainissement pour tous les Sénégalais.

« Nous voulons dire à tous nos concitoyens que l’accès à l’eau et à l’assainissement sera désormais une sur priorité du gouvernement (…) C’est cette nouvelle dynamique qui concrétise la vision du Chef de l’Etat et du Premier ministre. J’ai donné ici mon message en disant à touts les participants que ces délibérations doivent être les plus simples, les plus ouverts, les plus larges et les plus constructives possible. Il y’a aucune limite à la réflexion. Chacun dira ce qu’il a à dire, ce qu’il pense et dira comment il voit sa contribution sur cette nouvelle vision qui se dessine », a conclu le ministre de l’Hydraulique et l’Assainissement.

FGS/KAOLACKINFOS

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Fixation du prix de l’arachide: Le Président BDF demande au Gouvernement de prendre les dispositions idoines

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Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye a demandé, mercredi en conseil des ministres, au Gouvernement de prendre toutes les dispositions idoines en vue de la fixation adéquate du prix du kilogramme d’arachide au producteur.

Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, invité le Premier Ministre et les Ministres chargés de l’Agriculture et de l’Industrie « à définir, dans le consensus avec les opérateurs et les industriels du secteur, une méthode d’intervention sur les marchés de l’arachide. Ce qui permettra d’assurer la sécurisation des revenus des producteurs et la modernisation de l’outil industriel  de transformation locale de la production arachidière nationale ».

Il a en outre demandé au Premier Ministre de tenir, dans les meilleurs délais, un Conseil interministériel sur la campagne de commercialisation agricole.

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Médina Baye en deuil: Décès de Cheikh Moustapha Niass

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Cheikh Moustapha NIASS, fils d’El Hadji Abdoulaye Ibrahima NIASS, est décédé mercredi à l’âge de 55 ans, a appris Kaolack Infos

Le défunt a rendu son dernier souffle au Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima NIASS de Kaolack, où il était hospitalisé depuis environ quinze jours.

Son inhumation est prévue pour jeudi, aux alentours de 17 heures, selon les informations fournies par son frère aîné, Cheikh Ibrahima NIASS, imam ratib de Taiba Niassène et Khalif d’El Hadji Abdoulaye Ibrahima NIASS.

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Victoire de Pastef: Baba Ndiaye, « Une confirmation de la souveraineté du vote populaire lors des dernières présidentielles »

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Baba Ndiaye, a exprimé sa satisfaction après la victoire éclatante de Pastef aux élections Législatives anticipées, notamment dans la région de Kaolack.

« Comme presque partout au Sénégal, Pastef a effectué une véritable percée à Kaolack. Ce succès est le fruit de la mobilisation et de la détermination de ses responsables, ainsi que du soutien actif de ses alliés, qui ont pesé de tout leur poids pour obtenir ce résultat », a t-il déclaré.

L’ancien président du Conseil départemental de Kaolack a souligné que cette victoire n’est pas seulement un triomphe électoral, mais également une validation du projet Sénégal 2050 proposé par le Président Ousmane Sonko. « La victoire de Pastef est à la fois une confirmation de la souveraineté du vote populaire lors des dernières présidentielles et une adhésion totale au projet de transformation du pays. Je félicite chaleureusement le Président Sonko et tous les élus qui porteront cette vision à l’Assemblée nationale ».

« Maintenant, allons au travail. Mobilisons-nous pour un développement intégré et durable de notre pays grâce à la vision du Président Bassirou Diomaye Faye. En avant pour bâtir un Sénégal résilient et prospère ! », a conclu Baba Ndiaye.

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