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Pour l’application de la décision de la Cour d’appel : Les 40 ex-travailleurs de la mairie de Kaolack comptent entamer une grève de la faim
A la suite de la décision de la Cour d’appel condamnant la municipalité de Kaolack à payer 54 millions de FCFA à ses 40 ex-travailleurs pour licenciement abusif, ces derniers ont investi ce matin les grandes artères de la commune pour demander l’application de la décision dans les plus brefs délais.
Ces agents sous la conduite du secrétaire général de l’union régionale de la Cnts, ont déploré l’attitude des l’édile de Kaolack. « Malgré notre volonté de trouver une solution à l’amiable par une conciliation initiée par autorités compétentes qui n’ont donné aucune suite aux différentes requêtes ».
Ces agents sous la conduite du secrétaire général de l’union régionale de la Cnts, ont déploré l’attitude des l’édile de Kaolack. « Malgré notre volonté de trouver une solution à l’amiable par une conciliation initiée par autorités compétentes qui n’ont donné aucune suite aux différentes requêtes ».
Très remonté, l’adjoint au maire, Diockel Gadiaga qui a pris part à la marche, a pour sa part indiqué que « le conseil municipal de Kaolack avait demandé à la mairesse de négocier avec les travailleurs afin de trouver une solution. Mais, elle a préféré interjeter appel d’où la condamnation de la cour à l’endroit de la municipalité qui s’élève à 54 millions de nos francs ».
Sillonnant les grandes artères sous bonne escorte des éléments de la police, les ex-travailleurs ont atterri à la préfecture de Kaolack où ils ont remis un mémorandum au préfet départemental, Fodé Fall.
Le porte-parole des plaignants, Babacar Sène, a annoncé au grand public qu’un ultimatum de 72 heures a été donné à Mariama Sarr pour que la décision de la cour soit appliquée. « Si rien n’est fait d’ici là, nous allons vers une grève de la faim dans les locaux de la municipalité ».
Sillonnant les grandes artères sous bonne escorte des éléments de la police, les ex-travailleurs ont atterri à la préfecture de Kaolack où ils ont remis un mémorandum au préfet départemental, Fodé Fall.
Le porte-parole des plaignants, Babacar Sène, a annoncé au grand public qu’un ultimatum de 72 heures a été donné à Mariama Sarr pour que la décision de la cour soit appliquée. « Si rien n’est fait d’ici là, nous allons vers une grève de la faim dans les locaux de la municipalité ».
Moussa FALL