ACTUALITES
« Le Gouvernement manque de considération à l’égard du corps enseignant ».

Suite à la déclaration du ministre de l’économie et des finances relative à la non prise en charge de l’augmentation de l’indemnité de logement des enseignants dans le budget 2017/2018, nous ne pouvons qu’afficher notre indignation et notre amertume face à cette manifestation de manque de considération et de respect du gouvernement à l’égard de tout le corps enseignant.
Ce point concernant l’augmentation substantielle de l’indemnité de logement fait partie des onze points de la plate forme minimale qui a fait l’objet d’ accord en février 2014 lors des négociations entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants. Le régime avait promis de faire un effort après l’audit du système de rémunération des agents de la fonction publique. Le cabinet commis par l’Etat pour mener cet audit a fini son rapport qui a confirmé que le salaire des enseignants était des plus bas de la Fonction Publique. Le président avait demandé à ce que ce rapport soit soumis à l’amendement des parties concernées. La partie syndicale a fait ses amendements et depuis lors, le rapport de l’audit et les amendements y afférents dorment dans les tiroirs. Pendant ce temps, Le régime s’empresse à verser périodiquement des millions voire des milliards de francs aux partis politiques membres de sa mouvance présidentielle, n’hésite pas à augmenter d’autres salaires, la dernière en date est celle accordée aux députés. Et du point de vue légitimité sociologique pure, je doute fort que le travail du député ait plus de valeurs aux yeux des compatriotes que celui de l’enseignant qui a en charge de former les dirigeants de demain.
Cette déclaration montre aussi le manque d’intérêt de nos dirigeants sur les questions qui concernent l’éducation publique des filles et fils de ce pays. Le budget traduit les priorités du régime en matière de financement du développement. Ainsi en refusant d’inscrire la préoccupation des enseignants dans leur priorité, le régime ne fait que confirmer une perception bien répandue dans le milieu que « Macky n’aime pas les enseignants » et s’oppose à leur épanouissement et s’inscrit tout le temps par le biais de son ministre de l’éducation SMT, dans une logique de confrontation. En ignorant que le premier facteur de développement d’une nation c’est l’éducation de sa population. Et le premier intrant pour une éducation de qualifié c’est l’enseignant cf ODD4. Par conséquent, le PSE tant vanté n’aura qu’un effet d’annonce tant que l’éducation et l’enseignant ne sont pas inscrits en rang de priorité.
Sans nier les efforts que le régime fait dans l’amélioration de l’environnement scolaire, nous regrettons que le gouvernement continue à snober les enseignants en les maintenant dans la précarité par le gèle de leurs avancements, rappels, intégration, etc. Cette annonce du ministre des finances ne fait qu’augmenter de l’huile sur le feu qui plane sur une année scolaire 2017/2018 déjà tendue.
MBALLO SG Régionale SNEEL/CNTS de Kaolack
ACTUALITES
Fatick: Le personnel de l’USSEN exposent ses difficultés face aux nombreux problèmes rencontrés

Le Synapes tire la sonnette d’alarme pour évoquer les difficultés budgétaires du Crous de l’Ussein qui croule sous le poids de la dette. Avec des campus éparpillés entre Kaolack, Fatick et Kaffrine, la situation complique le travail du personnel.
Le personnel de l’Université Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (Ussein) se trouve dans une situation précaire, confronté à des difficultés budgétaires majeures, à un endettement croissant du Crous et à des retards de salaire. Dans ce contexte, le Syndicat national des personnels de l’enseignement supérieur du Sénégal (Synapes) section Sine-Saloum (Synapes) a organisé un point de presse pour solliciter une intervention urgente de l’Etat.
Tidiane Cissokho, Secrétaire général du Synapes, a exprimé son inquiétude face à la stagnation des subventions allouées par l’Etat, qui s’élèvent à deux milliards de F Cfa depuis la création du Crous. «Ce montant est largement insuffisant. Les charges des universités augmentent chaque année et nous faisons face à des difficultés croissantes», a-t-il déclaré.
M. Cissokho a également révélé que le Crous est actuellement endetté à hauteur de sept milliards de F Cfa, soulignant qu’il s’agit d’un héritage de gestion antérieure. «Bien que nous reconnaissions cette réalité, nous appelons le gouvernement actuel à assumer ses responsabilités et à mettre en place des mesures adéquates. Malgré un effort récent de 600 millions de F Cfa pour l’enseignement supérieur, ces fonds sont déjà épuisés», a-t-il ajouté.
La situation est d’autant plus alarmante que les retards de salaire se multiplient, alors que le nombre d’étudiants et les charges de fonctionnement continuent d’augmenter. «Nous demandons à l’Etat de nous venir en aide et d’allouer un budget suffisant pour couvrir toutes les dépenses de l’Université Sine-Saloum», a insisté Tidiane Cissokho.
En dépit de ces difficultés, il a salué la résilience du personnel : «Nos agents font preuve d’un grand dévouement. Le nouveau directeur s’efforce de gérer la situation, mais cela ne suffit pas. De nombreux agents ne bénéficient ni d’allocation familiale ni de charges sociales. Nous avons beaucoup sacrifié pour permettre au Crous de fonctionner avec ces moyens limités.»
Les membres du Synapes ont également exprimé leur préoccupation concernant la livraison des chantiers des trois campus. «Il est impératif que nos locaux soient livrés rapidement. Nos sites sont dispersés dans les différents campus (Kaolack, Kaffrine et Fatick), ce qui complique notre travail, a-t-il souligné. Si le gouvernement ne prend pas en charge nos préoccupations avant la livraison du chantier, cela sera encore plus corsé pour nous, en tenant compte de l’accès du campus de Fatick qui se trouve à deux km de la ville», se préoccupe-t-il.
La prise en charge de ces doléances, selon Tidiane Cissokho, permettra d’assurer le bon fonctionnement de l’Ussein au grand bonheur du corps professoral et des étudiants.
Avec Lequotidien
ACTUALITES
L’immatriculation gratuite des motos prolongée jusqu’au 25 mai

Le ministre des Transports, Yankhoba Diémè, a annoncé une prorogation exceptionnelle de deux mois pour l’immatriculation gratuite des deux-roues. Initialement prévue du 13 décembre 2024 au 13 mars 2025, les conducteurs de deux roues qui n’ont pas encore procédé à l’immatriculation de leurs motos ont jusqu’au 25 mai pour être en règle.
Au cours d’une conférence de presse ce lundi 24 mars 2025, le Ministre a annoncé que passé ce délai, toute moto non immatriculée sera en infraction et exposera son propriétaire à des sanctions, sans aucune dérogation ni tolérance. « Cette campagne a permis d’enregistrer un nombre inédit de véhicules en un temps record. Toutefois, face à la forte affluence dans les services régionaux et aux nombreuses demandes en attente, le Premier ministre a consenti à une prorogation exceptionnelle de deux mois Cette décision vise à régulariser la circulation des deux-roues et à renforcer la sécurité routière », a-t-il déclaré.
ACTUALITES
Contribution/ L’an un du régime « Patriotes » : Son Excellence le Président de la République Bassirou Diomaye Faye sur les rampes de la réussite du « Projet »

Les tonneaux vides font beaucoup de bruits comme dit l’adage. Le clan de l’opposition doit pouvoir se taire au moins une fois pour laisser travailler cette troisième alternance élu démocratiquement avec plus de 54%. Reconnaissons que depuis que son Excellence le Président de la république Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko ont pris les rênes du pouvoir pour la première fois l’espoir est permis.
La situation du pays était catastrophique et le foncier national a été dilapidé. La vie était excessivement chère. Heureusement, grâce au duo « Patriotes » Diomaye-Sonko une lueur d »espoir illumine le visage de beaucoup de Sénégalais d’ici et d’ailleurs. Aujourd’hui, le Président de la république Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko ont pu en seulement 12 mois inscrire le pays sur les rails de la stabilité. Dès leur accession au pouvoir, ils ont épongé les arriérées que l’Etat du Sénégal trainait depuis des années à payer aux opérateurs économiques qui gèrent la distribution de semences agricoles. Le prix de l’engrais a été diminué de 20% sans oublier l’engagement de la SONACOS à valoriser les ressources locales et à répondre aux besoins de ses clients. Ils ont mis fin aux accords de pêche avec l’UE et des pays de la sous-région. La publication du rapport de la cour des comptes est la preuve palpable d’une gouvernance sobre et vertueuse sous l’ère des « Patriotes » comme promis et tel que beaucoup de nos concitoyens l’attendaient. Plus que jamais, nous devons unir nos forces pour défendre et soutenir son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye et son PM Ousmane Sonko pour la réussite du « Projet » dans le Jub, Jubbal, Jubbaneti en phase avec le « Référentiel Sénégal 2050 ».
Andel Kitane, président du mouvement KEP, président des adjoints aux maires du département de Kaolack, responsable politique à Latmingué, porte-parole de l’association des adjoints aux maires du Sénégal et allié de Pastef
ACTUALITES
1 an du président Diomaye Faye à la tête du pays: Babacar Chadiya Sokhna « L’espoir s’est transformé en désespoir »

24 mars 2024, 24 mars 2025 voilà, un an jour pour jour que le président Bachir Diomaye Diakhar Faye est à la tête du pays. Une occasion pour Babacar Chadiya Sokhna, membre du parti Alliance pour les Forces de Progrès (AFP), par ailleurs président de l’association Sam Sa Makaane Sénégal de faire une analyse « objective » sur la première année du tandem Diomaye-Sonko.
Selon monsieur Sokhna, « l’espoir s’est transformé en désespoir ». « La population est inquiète vue la situation que traverse le pays. Nous avons besoin de résultats qui seront ressentis par la population dans la vie quotidienne. Le président Diomaye nous avait demandé que deux mois pour mettre le pays sur les raille de l’émergence. Nous en sommes à 12 mois et nous avons constaté que les promesses sont plus importantes que les actions. La vie est chère, les difficultés sont nombreuses. Certes, il y’a des efforts mais les populations doivent ressentir cette amélioration », a-t-il expliqué.
A en croire, Babacar Sadiya Sokhna, il faut que les autorités pensent au développement de l’agriculture, à l’industrialisation du pays pour espérer un développement durable. Les paysans sont très fatigués. Les récoltes ne sont pas bonne cette année. Ils ont besoin d’aide. Et là, il faut que les autorités notamment celles municipales et départementales assistent les personnes vulnérables.
Il faut noter que monsieur Sokhna s’est prononcé sur la situation du pays à l’occasion d’une journée de distribution de ndogou et de soutien au profit des malades du centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass. « C’est pas notre première édition. Nous avons débuté cette action depuis 2013. Chaque année on se regroupe ici au niveau de l’hôpital pour une séance de distribution de Ndogou. J’invite les politiques à orienter leurs actions dans le domaine social. Il faut penser à la couche sociale diminuée », a-t-il conclu.
-
RELIGIONil y a 2 ans
Magal Porokhane 2023: La date de la célébration connue
-
ACTUALITESil y a 1 an
Officiel: La date du Magal de Porokhane 2024 connue…
-
Buzzil y a 3 ans
(Photos): La tenue très osée et sexy de l’actrice Myriam de la Série Emprises
-
ACTUALITESil y a 3 ans
Lancement de l’Agropole Centre à Mbellacadiao: Au moins 3,4 millions de tonnes d’arachide, 267.7 tonnes de céréales et 191.5 tonnes de sel attendues
-
ACTUALITESil y a 5 mois
Officiel: Serigne Mountakha Mbacké fixe la date du Magal Porokhane 2025
-
ACTUALITESil y a 8 ans
Affaire Kemi SEBA : Relaxé, le procureur fait appel
-
ACTUALITESil y a 3 ans
Kaolack: En sit-in, les enseignants déclarent la guerre à l’IA
-
ACTUALITESil y a 12 mois
Kaolack: L’inspecteur d’académie annonce la tenue d’un forum sur les infrastructures scolaires