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Chronique

Tabaski : l’exception sénégalaise

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Le Sénégal est vraiment un pays de paradoxe.
Au moment où tous les pays du monde prennent des mesures drastiques pour sortir de la crise causée par la pandémie du Covid 19 et relancer leurs économies fortement ébranlées, nous, sénégalais, habitants d’un pays pauvre très endetté se préparons à la fête.

Occasion rêvée pour s’adonner à l’exhibitionnisme, domaine de prédilection de beaucoup d’entre nous , en quête d’affirmation sociale dans le cercle des plus nantis.

Attaché son gros bélier au prix qui frise l’indécence devant le portail de sa maison la veille de la Tabaski et le jour J , s’habiller en super star, bazin riche, getzer, cheveux naturels et accessoires.

Pourtant à côté, dans le quartier, au village, un proche parent peine à survivre.
Alors que la solidarité et l’entre aide sont des fondamentaux de la religion surtout pendant les fêtes.

Les rares bienfaiteurs qui appuient les plus démunis ne le font plus dans la discrétion telle recommandée par l’islam.

Quand un marabout se permet de poster dans les réseaux sociaux les photos de sa distribution de moutons au vu et au su de tout le monde ça devient inquiétant.

Mais comme le Sénégal est un pays d’exception, on aura tout vu.
Partout sont des cérémonies de distribution, foulant du pied les mesures barrières.
Le malheur en est que, ceux là qui devaient donner l’exemple enfreignent la loi.

Nos autorités qui devaient donner l’exemple de modestie en ces temps de crise sont au premier plan de ce festin insensé et stupide qui n’a rien à voir avec la Tabaski, sacrifice et fête religieuse.

Pa Ibou Thiam

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ACTUALITES

Inondations : Le show des politiciens

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Dans quelle planète évoluent sincèrement nos politiciens?
 Vu leurs différentes réactions après les inondations occasionnées par les fortes précipitations notées la semaine dernière.
En lieu et place d’une assistance auxsinistrés qui séjournent depuis des jours dans l’eau,ils se prêtent à un show ridicule et indécent à la limite.
Ces tocards, politiciens, du pouvoir comme de l’opposition, se prêtent à un jeu dangereux, de tentatives maladroites de justification d’un plan d’une part et de récupération politique cynique d’autre part, alors que l’urgence est ailleurs.
Tout porte à croire que nos politiciens sont totalement déconnectés de la réalité de ce pays.
Il y a réellement un problème de gouvernance quand un ministre de la République se permet de justifier les inondations en se basant sur  fatalité inouïe.
Pire encore des opposants qui ont totalement perdu le nord font leurs balades inutiles dans les zones inondées dans le seul but  d’une récupération politique avec des déclarations incendiaires.
Il est temps que ces politiciens changent de méthodes et de stratégies à dessein calculés.
Les populations ont besoin d’aide et d’assistance et non de promesses ahurissantes, encore moins de dénigrements.
Qu’est ce que le 3eme mandat et le débat du chef de l’opposition viennent faire dans les inondations ?
Le contexte et la décence ne s’y prêtent même pas.
Ne prenez pas les sénégalais pour des personnes immatures et écervelés.
Nous avons besoin d’un véritable plan,d’une volonté politique réelle pour venir à bout de ces inondations récurrentes de la part de l’Etat.
 Mais également de propositions intelligentes et réalisables de la part de l’opposition.
Aujourd’hui, l’urgence est de sortir les populations impactées des zones inondées et de rendre effectif le plan ORSEC et personne ni rien ne pourrait dédouaner la responsabilité de l’Etat qui est le garant du bien-être et de la sécurité des citoyens.
Pa Ibou Thiam
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COVID-19 : L’intelligence des sénégalais remise en question

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La COVID-19 ne finit pas de révéler ses secrets.
Il a mis à nu l’inconscience des sénégalais particulièrement celle de ses jeunes.

Comment un peuple qui a toujours nourri et entretenu un complexe de supériorité en s’auto-proclammant l’un des plus intelligent d’Afrique est-il arrivé à se comporter de façon aussi immature face à la pandémie?

Comment peut-on nier l’existence du coronavirus en ayant connaissance de tout le mal qu’il a fait à l’humanité toute entière.

Il faut être vraiment stupide ou nihiliste pour soutenir une telle idiotie.

Il est temps de revenir à la raison et d’en finir avec ce comportement puéril et insensé, assimilable à un suicide collectif ou à une tentative d’assassinat d’une bande de jeunes inconscients envers nos anciens qui ont forgé cette merveilleuse nation grâce à leur ingéniosité et leur intelligence.

Il est plus que urgent de sévir et d’amener ces égarés à la raison de gré ou de force.

Il n’est pas normal dans un pays de droit qu’une frange se sacrifie pour le bien commun et le bien vouloir vivre ensemble en se privant une certaine liberté alors qu’au même moment d’autres se plaisent à jouer aux anarchistes en défiant l’autorité.

Ceux là qui refusent de porter des masques et les supposés experts du droit qui tentent de légitimer cette forfaiture sont des traîtres car dans une guerre nous sommes alliés ou tout simplement ennemis.

Aucune croyance religieuse, sociale ou philosophique ne saurait justifier cela.

Maintenant il appartient à l’Etat,garant de la sécurité et du bien être de chaque citoyen sénégalais de prendre ses responsabilités pleinement afin que force reste à la loi.

Le Sénégal n’est pas un pays d’exception et il est temps d’arrêter avec cette prétention exagérée de supposées forces protectrices qui veilleraient sur nous, cela frise la folie.
Agissons en responsable et sauvons les personnes âgées.

Pa Ibou Thiam

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Tabaski : le ballet médiatique des politiciens(Par Pa Ibou Thiam)

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Décidément nos politiciens ne ratent aucune occasion pour faire leur promotion et occuper le devant de la scène.

Après le flocage des masques de leurs effigies pour lutter contre le Covid 19 et des remises de dons trop médiatisées qui frisent la vantardise.

Place maintenant à un ballet au niveau des foyers religieux pour offrir au marabout le bélier de taille et de prix démesurés.
Sans compter les bêtes de choix octroyés aux musiciens, griots VIP, lutteurs et autres stars.

Les moutons de vils prix réservés certainement aux militants et sympathisants au nom du social avec tout le tapage médiatique et tintamarre qui sied.

Quand est ce que ce peuple se réveillera enfin ?

Il est temps d’ouvrir les yeux et d’arrêter ces trafiquants de personnalité qui se jouent de la misère d’honnêtes gens pour se faire un nom au niveau du Landerneau politique.

Nous n’ avons rien contre les politiciens et nous ne sommes point plus citoyens qu’eux,mais le temps est venu de rompre avec cette politique malsaine et humiliante à la limite.

Au contraire nous saluerons tout acte visant à soulager le « goorgorlu » du fardeau lié à la préparation de la Tabaski dans la discrétion et la sobriété.

Seulement il est inadmissible et inconcevable de vouloir en faire un « buzz » à des fins politiciennes comme il est constaté depuis quelques années.

Cette pratique indigne est à bannir dans une société laquelle le « soutoura » fait parti des vertus cardinales.
Cet comportement n’a rien de religieux car pour aider son prochain on n’a pas besoin d’aller à la place publique autrement dit convoquer les médias.

Pa Ibou Thiam

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Quand la Malédiction du FMI frappe de nouveau le SENEGAL à travers son exigence de Reprivatisation de la SONACOS !

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Pourtant le SENEGAL n’est ni en panne de croissance, ni sujet à un déficit budgétaire insoutenable.
Le SENEGAL n’est pas sous ajustement structurel pour qu’il faille se plier à cette exigence qui n’est dictée que par des raisons idéologiques libérales, viscéralement opposées aux entreprises nationales dans le secteur marchand, qu’il veut exclusivement réservé au privé notamment étranger!

Il faut arrêter cette obstination idéologique libérale qui a plongé notre pays durant plus d’une décennie d’ajustement structurel dans une grave panne de croissance et de développement fulgurant de la pauvreté et du chômage.

Aujourd’hui, avec le PSE, nous commençons à sortir du trou.

Ne nous laissons donc pas faire!

Les Syndicats des travailleurs de l’Entreprise et les Centrales syndicales auxquels ils sont affiliés, le Conseil national de concertation des Ruraux, (CNCR) et tous ceux qui se réclament de la souveraineté nationale sur nos entreprises stratégiques, qu’ils soient de gauche, libéral ou juste de la société civile, au pouvoir ou dans l’opposition, sont interpellés pour s’y opposer et exiger que l’Etat, les Syndicats concernés et le CNCR se concertent , pour conserver ce fleuron de notre industrie agroalimentaire, indispensable au développement et à la modernisation de la filière arachidière.

Il faut barrer la route à ce nouveau diktat du FMI . par un vaste rassemblement des forces vives de la Nation pour que la SONACOS .SA reste une entreprise nationale relevant de la propriété de l’Etat, des Travailleurs de l’entreprise et du CNCR.

Pour initier ce vaste rassemblement les Syndicats de l’Entreprise et leurs Centrales syndicales, et le CNCR sont interpellés au premier chef.

Personne à leur place ne peut sauver leur outil de travail, et leur restituer la place qui leur revient dans l’émergence économique et le développement social de notre pays.

Ce danger qui plane sur leur outil de travail et sur l’économie nationale est un défi qu’ils devront impérativement relever avec l’appui des forces vives de la Nation, acquises à la restauration de la souveraineté nationale de notre peuple sur ses entreprises stratégiques.

La SONACOS. SA a suffisamment de patrimoine foncier qui peut servir à la sortir des difficultés héritées de sa première privatisation dictée par le même FMI, sans être de nouveau aliénée au profit du capital étranger, qui n’ a donné nulle part la preuve de son efficacité et de efficience dans les entreprises privatisées en leur faveur.

Le FMI ne fait que récidiver après l’échec retentissant la première privatisation qu’il avait imposée.

Pour se convaincre de cette nécessité, je vous donne en partage cet article tiré du Site Nettali.SN.
Le voici.

Nettali.sn – Le processus de reprivatisation de la Société nationale de commercialisation des oléagineux (SONACOS) vient d’être lancé à travers un appel d’offres international par le Conseil d’administration de cette société qui s’est réunie hier mercredi 20 septembre, et non ce jeudi 21 septembre comme annoncé par la presse.

C’est compte tenu des difficultés financières que rencontre SONACOS avec l’Etat du Sénégal qui parvient difficilement à renflouer les caisses de celle-ci, que le Fonds monétaire international (FMI) exige qu’elle soit reprivatisée.

SONACOS devenue SUNEOR avant que l’Etat ne la reprenne, avait connu une première privatisation et était tombée entre les mains du Franco-Libano-Sénégalais Abbas Jaber.

Une privatisation qui avait connu un échec, tant Abbas Jaber ne parvenait pas à respecter tous ses engagements.

SUNEOR au bord de la banqueroute, c’est en catastrophe que l’Etat du Sénégal l’a reprise des mains d’Abbas Jaber sous la forte pression des travailleurs de la boîte.

De sources dignes de foi recoupées par Nettali.sn, il ressort que deux géants de l’industrie agro-alimentaire se sont d’ores et déjà manifestés pour la reprise de SONACOS avant même que soit lancé l’appel d’offres international.

Il s’agit du groupe singapourien Wilmar présent un peu partout dans le monde, notamment en Afrique et du Français Avril, ancien LESIEUR et qui avait déjà repris au Sénégal l’ex-société NOVASEN de Kaolack.

Le groupe Avril s’était déjà signalé en 2015, lorsque, Abbas Jaber avait voulu lui céder les activités à l’époque de SUNEOR de Ziguinchor et de Kaolack.

Il avait fallu une vive opposition des travailleurs qui exigeaient dans ce cas que les autres activités de SUNEOR de Dakar, Diourbel et Louga soient concernées par la transaction.

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