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Kaolack : Le calvaire des conducteurs de pousse-pousse

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On les retrouve en pleine ville, les pousse- poussemen qui s’activent aux alentours des marchés et des différents magasins de vente de denrées alimentaires de la cité. Dans leur grande majorité, ces nouveaux chevaliers de l’économie proviennent de certains pays de la sous région mais également des sénégalais bon teint pour la plupart habitant le monde rural, grossissent les rangs des pousse-poussemen qui utilisent beaucoup plus leur physique que leur esprit. C’est dire toute la lourdeur de la tâche et la faiblesse de la rémunération.
Rencontré en pleine ville Abdoulaye Diallo, un guinéen de 45 ans se confie à notre reporter. « Je pratique ce métier depuis 20 ans et je suis père de 5 enfants. Grâce à cette activité j’arrive à bien m’occuper de ma famille avec qui je vis au quartier de NDAGANE DAROU SALAM » a indiqué notre interlocuteur qui visiblement commence à prendre de l’âge d’où toutes les peines qu’il éprouve pour transporter des bagages qui généralement doublent ou triplent son poids. Le véritable problème que rencontre Abdoulaye Diallo et ses confrères c’est le manque de considération de la part de leurs clients.
Quant à ce jeune malien de 25 ans, il est obligé de se plier en quatre pour remplir sa mission. C’est un métier difficile dit-il « mais que nous sommes obligés de faire pour subvenir à nos besoins et à ceux de nos familles »
« Je suis venu au Sénégal en 2010 et depuis je pratique ce métier. Pour moi, il est urgent que les autorités de ce pays pensent à améliorer nos conditions de travail et d’existence en nous permettant de nous organiser et même de souscrire à des contrats d’assurance. Car le métier est très dur et quand on tombe malade si on a pas de soutien on passe de vie  à trépas.
Cheikh Tidiane Dansokho 

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