Connect with us

Kaolack Actu

LAYLATOUL KATMIYA 2020:Le message de Vheikh Kabir Hassane DEME

Publié

on

Au nom d’Allah soubhanahu wa tahanla
Que la paix et le salut soient sur le meilleur des prophètes MOUHAMED(PSL)
 
Aujourd’hui, mercredi 05 Octobre 2020, nous commémorons avec toute la solennité qui sied la nuit du Laylatoul katmiya. Nuit coïncidant à l’ascension au degré le plus élevé de la wilaya de Seydi Cheikh Ahmad At tijanni Cherif (RTA).
 
J’en profite en tant que citoyen sénégalais soucieux du bon fonctionnement de son pays et non moins, khalife de Cheikh Hassane Dème(RTA), pour faire parvenir un message à l’endroit de mes concitoyens en général et mes coreligionnaires en particulier.
 
En effet, l’expression « ADDINOU LILLA H WAL WATANOU LIL ZAMIH » ; qui veut dire que la religion est à Dieu mais la gestion de la cité incombe au peuple ; fait qu’il n’a jamais été question pour nous, de demeurer indifférents face à certaines dérives qui peuvent gangréner notre société. Dans cette optique, nous tous, sans exception aucune, sommes concerné par la situation sociale, économique, politique et culturelle qui sévit dans nos pays. Ainsi, nous avons amèrement constaté à l’unanimité que notre société actuelle est ébranlée dans ses assises les plus profondes. Tiraillée entre l’attrait des vices importés et la résistance farouche des vertus anciennes.
 
Après avoir été victime de l’esclavage, de la colonisation et de la néo-colonisation, notre très chère Afrique s’est retrouvée dénudée de son identité et tente de s’identifier à l’occident. Une identification qui est passée par l’apprentissage des seules langues étrangères d’une part et un système éducatif inadéquat d’autre part.
 
Cette situation a abouti aujourd’hui à un déracinement et une perversion générationnelle. Car ; qui apprend ma langue, assume ma culture dit-on est qui assume ma culture subit le poids de civilisation.
 
De la même manière, lorsqu’on cesse d’éduquer nos enfants, ils cesseront d’être nos enfants pour devenir ceux d’autrui. Cela dit, même si le décor change, la pièce de théâtre ne disparaît pas. Même si l’Afrique est territorialement libre, il faut aussi qu’elle le soit institutionnellement. Donc il est temps que l’on se départît de se manteau occidental. Pour cela, il faudra que les parents, les guides, les enseignants…etc. Avec l’appui de nos gouvernants associent à leur mission, la restauration de certaines valeurs en se focalisant sur la couche sociale la plus vulnérable à savoir la jeunesse. Cette dernière doit être consciente de sa mission et dans une relative opacité tente de l’accomplir. Elle doit être éduquée et formée pour qu’elle soit opérationnelle dans différents secteurs économiques. A partir de ce moment, cette même jeunesse pourra rompre avec la notion formation-emploi pour aboutir à la notion formation-milieu. Car CHEIKH IBRAHIMA NIASS (RTA) disait que chaque espace terrestre renferme suffisamment de richesses capables de faire vivre ses habitants. Cela signifie qu’il est temps que les jeunes s’adonnent à l’entreprenariat et à la création d’emplois. De ce fait, ils cesseront d’être des employés pour devenir eux-mêmes des employeurs. Néanmoins, je tiens à avertir cette même jeunesse des dangers qui la guettent et qui ont tendance à la désorienter de sa mission.
 
D’abord le chômage : une jeunesse oisive est une jeunesse désespérée et c’est dans ce désespoir que naisse le refus de se conformer aux normes sociales préétablies.
 
Ensuite il y a le problème d’orientation. Si aujourd’hui au Sénégal le majeur parti des jeunes ne rêve que de devenir chanteur, lutteur, ou footballeur et au pire des cas danseurs, cela signifie qu’il est temps de tirer sur la sonnette d’alarme pour redresser cette jeunesse sur l’épaule de laquelle repose le développement de notre pays.
 
Enfin il y a l’impact négatif des medias notamment par la vulgarisation de programmes ne contribuant pas à leur formation et la mauvaise utilisation des nouvelles techniques de l’information et de la communication.
 
De ce fait, nos écoles et universités ont la lourde tâche de relever ce grand défi d’orientation.
 
Cependant, nos gouvernants devront élaborer une meilleure politique concernant l’éducation ; étant détenteur du pouvoir par le biais du peuple. Certes Dieu a dit dans le coran, je cite « khoulillahouma malikoul moulki toutil moulka man tachâ-u wa tanzihul moulka mimman tachâ-u ». Ce qui veut dire que le pouvoir appartient à Dieu qui le lègue à qui il veut. Mais cela implique aussi que ce même pouvoir émane des hommes car l’homme est le représentant de Dieu sur terre.
 
Néanmoins, l’histoire a montré que tout homme qui dispose d’un pouvoir est tenté d’en abusé mais il est bon de rappeler qu’on doit se servir du pouvoir pour le peuple et non contre le peuple. C’est cela la bonne gouvernance et elle passe nécessairement par une gestion équitable et impartiale des affaires de la cité.
 
A l’instar des khoulafâ-u râchidoune (les 4 successeurs du Prophète (PSL) en général et de SEYDINA OMAR en particulier, il faut que ceux qui gouvernent soient accessibles et indulgents à l’égard de ceux qui sont gouvernés. Notamment par la décentralisation et la délocalisation de certains pouvoirs. En citant Seydina 0mar, je tiens à montrer par-là que l’islam demeure une source de solution à certains problèmes surtout d’ordre sociaux-économiques.
 
Je ne saurai chers frères et sœurs musulmans et chers compatriotes conclure sans rappeler certains enseignements de nos guides spirituels. Aux jeunes qui veulent la richesse, je leur rappel la parole de CHEIKH IBRAHIMA NIASS(RTA) selon laquelle : «qui aime le paradis doit s’adonner à Dieu mais qui veut devenir riche doit accepter de travailler. » CHEIKH ASSANE DEME (RTA) à la sortie d’une retraite spirituelle avait déclaré : « Si seulement la richesse ou les biens de ce monde m’intéressaient, je ferais de tel sorte que non seulement mes proches mais quiconque entendrait mon nom deviendrait riche. Mais j’ai choisi, en dépit de cette faveur, la grande ouverture et la jouissance des connaissances divines. ». Cette attitude de CHEIKH ASSANE DEME montre que le disciple doit être l’exemple typique de son guide spirituel car THIERNO s’est inspiré de CHEIKH IBRAHIMA NIASS (BAYE) qui avait déclaré, je cite : «khad khassani bil hinlmi wa tassrifi in khoultou koun yakoun bila tasswifi lakinnani takhaztouhou wakilan ta-addouban fakhtàrani khalilan.”
 
Donc pour terminer, je vous exhorte à vous conformer à la charia. En même temps, je vous exhorte au travail et à économiser vos ressources car le gaspillage constitue un véritable frein au moteur du développement.
Kaolack24.com
Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

ACTUALITES

Célébré dans l’unité et dans la souveraineté à Dya : Le maire Tamsir Gueye à la tête du 65e anniversaire de l’indépendance du Sénégal

Publié

on

Le 4 avril 2025, la commune de Dya a célébré avec ferveur le 65e anniversaire de l’indépendance du Sénégal. La cérémonie a été présidée par le sous-préfet de l’arrondissement de Ngothie en présence du maire Tamsir Gueye, de ses pairt, de l’association des chefs de village, des autorités religieuses et coutumières, ainsi que de nombreuses délégations.

Le thème retenu cette année met en lumière la souveraineté technologique et industrielle des forces armées sénégalaises, soulignant l’importance de l’autonomie nationale dans un monde en constante évolution. C’est dans une ambiance de fête et de communion que les cinq communes de l’arrondissement se sont réunies, sous la houlette du sous-préfet. Le maire Tamsir Gueye a exprimé sa joie de partager ce moment avec ses pairs et les populations. Il a salué la mobilisation des communes, malgré l’absence d’un défilé militaire.

« La célébration a été marquée par un défilé civil. Et bien qu’il n’y ait pas eu de défilé militaire, nos élèves et nos communautés ont su combler ce vide avec brio. Je rends un vibrant hommage à tous les élèves des cinq communes pour la qualité de leur prestation », a déclaré le maire.

Il a également salué la richesse culturelle et ethnique qui s’est illustrée durant cette journée, avec la participation des communautés peulhs, sérères, bambaras, wolofs, des artisans, des cultivateurs, ainsi que de l’équipe de taekwondo de Gandiaye, qui a offert une brillante démonstration.

Abordant les préoccupations des populations, il a évoqué le projet de bitumage de la route Sibassor-Gnébel : « Ce chantier nous tient à cœur. Nous espérons que les travaux reprendront dans les plus brefs délais. »

Le maire a exprimé sa gratitude à toutes les personnes ayant contribué à la réussite de cette célébration, et a eu une pensée particulière pour les personnes à mobilité réduite.

Prenant la parole, Monsieur Bassirou Dia, sous-préfet de l’arrondissement de Ngothie, s’est réjoui de la qualité de l’organisation et du défilé : « Aujourd’hui, c’est toute la nation qui est présente à Dya », a-t-il déclaré avec émotion.

Revenant sur le thème de l’année, il a insisté sur sa pertinence pour les élèves et leurs parents : « Nous vivons dans un monde de compétition, dominé par la science. Il est donc impératif que nos élèves s’investissent dans les matières scientifiques. C’est la voie vers une véritable indépendance économique et technologique, à l’image des grandes nations. »

Dans la commune de Dya, l’indépendance ne se résume pas à un anniversaire : elle s’incarne dans l’unité, l’ambition et la foi en un avenir souverain, porté par ses enfants.
Ndeye Maty Gueye

Continuer la lecture

ACTUALITES

Fête de l’indépendance à Kaolack: Le gouverneur rend hommage aux Diambar D et invite la population à adhérer la vision du président Diomaye Faye

Publié

on

Le gouverneur de la région de Kaolack a présidé, ce vendredi le 65e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. Une occasion pour le chef de l’exécutif régional de rendre hommage aux soldats qui ont fait le choix du port des armes et de la tenue pour être au service de la République.
« Ces hommes ont le sens élevé du devoir. Ils ne cherchent pas d’être des héros ou bien s’ils le font ce sont des héros de l’ombre. Voilà des compatriotes qui sont extrêmement dévoués et qui sont au service exclusive des citoyens qui veillent sur leur sécurité », a déclaré Mouhamadou Moctar Watt qui n’a pas manqué d’inviter les populations à adhérer la vision du président Bassirou Diomaye Faye.

Continuer la lecture

ACTUALITES

65e anniversaire de l’indépendance du Sénégal: Kaolack aux couleurs du drapeau national

Publié

on

À l’instar des autres régions du Sénégal, Kaolack a rythmé aux couleurs de la Nation pour la célébration de la 65e anniversaire de l’indépendance du pays. Comme en atteste ces photos, l’avenue El Hadji Abdoulaye Niass a regroupé du monde pour la célébration de cette fête nationale. Le gouverneur de la région de Kaolack, Mouhamadou Moctar Watt a présidé cette cérémonie qui a été une occasion pour les populations de renouer avec le traditionnel défilé du 4 Avril. Au total 737 militaires et paramilitaires et 625 civils ont pris part à ce défilé.

created by InCollage

Continuer la lecture

ACTUALITES

Tragédie sur l’axe Linguère-Matam : Cinq morts dans un accident

Publié

on

La série noire des accidents de la route se poursuit. Ce jeudi 3 avril 2025, un violent choc a coûté la vie à cinq personnes sur l’axe Matam-Linguère. Le drame s’est produit près du village de Nakara, dans le département de Ranérou, impliquant un bus de la société nationale Dakar Dem Dikk et un véhicule particulier de type Peugeot 406.

L’impact, d’une rare violence, a été fatal à tous les occupants du véhicule léger. Alertés, les sapeurs-pompiers se sont rapidement rendus sur les lieux pour évacuer les victimes et sécuriser la zone.

Ces derniers mois, la région de Matam enregistre une recrudescence des accidents de la circulation. Ce nouvel accident relance une fois de plus le débat sur l’état des routes, la prudence des conducteurs et la nécessité de renforcer les mesures de sécurité routière.

Le Soleil

Continuer la lecture

Tendance