Le Mali, un peuple martyr accablé par le mauvais sort

Quand en 1968 à 4 heures du matin le train voyageur que j j’ai emprunté depuis Kayes, me débarqua à a la gare de Bamako, je découvrais pour la première fois la capitale d’un pays ayant opté pour le communisme synomyme de méfiance, de dénonciations, de craintes permanentes entre autres pilliers sur lesquels les partis Etat s’appuient pour réduire leurs peuples au silence.
Des lors l’opération milicienne transformée en coup d’Etat par les Moussa Traoré, Yoro Diakité, Tiékoro Bagayogo, Filifin, Doukara entre autres était prévisible. Ainsi les militaires prirent goût au pouvoir et bonjour les putchs, tentatives de coup d’État etc. On connait  l’épisode des ATT, Sanogo et Goita avec leurs lots de morts, de désillusions, souffrances etc. Le coup perpétré par Sanogo eut de lourdes conséquences avec l’envahissement du Nord Mali. Un fait qui jusqu’à hier encore, divise le pays mis dans une position inconfortable.
Autre fait non moins spectaculaire, les décès successifs de deux ex présidents et du chef de l’opposition ce matin, comme si le sort  s’acharnait sur ce beau pays de culture et de tradition, un pays dont le sous sol très riche, ne demande qu’à être exploité.
Pour l’heure les maliens restent un peuple martyr qui se pose moult questions pour son avenir. A quand la fin du calvaire?

Doyens Cisse