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Societe

La participation citoyenne au processus de développement local ( Par Cheikh Tidiane Sarr)

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Tout d’abord, il faudrait comprendre la notion de participation, c’est-à-dire action de participer, action en commune. Autrement dit s’impliquer, prendre part être présent comme acteur.
 
Le citoyen a le droit donc de voter et doit voter. C’est en ce moment que le citoyen apporte sa contribution majeure à la société. En dehors de cela, les citoyens peuvent de façon quotidienne jouer un rôle important dans la société. Par exemple:
 
-Adhérer à une association, un syndicat ou un parti politique;
 
-Venir en aide aux autres ou influencer la politique nationale. De même, l’attitude individuelle des citoyens est importante surtout les comportements de civisme : Politesse, Respect des biens publics comme privés.
 
En ce qui concerne le développement local que j’appelle développement économique local, c’est un processus de transformation qualitative induite par la croissance des acteurs économiques innovante à l’initiative et sous le contrôle des acteurs locaux.
Le Del suppose la valorisation de nos ressources locales: humaines, naturelles et immatérielles.
 
Ici, les populations restent les dépositaires ou bien les véritables acteurs comme disait Gandhi: « Tout ce que tu fais pour moi sans moi est contre moi. » En effet, j’estime que le citoyen ou bien un vrai citoyen doit payer l’impôt, respecter les lois et règlements, participer au développement de sa localité, être un acteur et non un téléspectateur, bref cette notion de participation citoyenne assure une meilleure compréhension des besoins et aspirations des communautés. Elle stimule et renforce le vivre ensemble. Elle peut favoriser ou bloquer un changement dans les politiques ou les services et ce, faisant améliorer la qualité de vie des citoyens. Ce qui fait dire à Dr Aliou Niang Mbaye, expert en décentralisation, directeur de l’institut Africain de Développement local IADL à Thiès, que la participation citoyenne joue un rôle déterminant dans le bien être des collectivités territoriales. Elle permet à la population de se renseigner sur les enjeux locaux et d’agir sur eux.
Et aujourd’hui les outils de partition sont nombreux:
Chers jeunes, intégrez les mouvements associatifs, votez, contribuez et allez vers l’information. Longtemps un pays démocratique, le Sénégal à travers sa constitution a bien pris en compte cette notion de participation des citoyens au processus de développement d’une localité.
 
En effet, l’article 102 de la Constitution du Sénégal dispose que: « les collectivités territoriales constituent le cadre institutionnel de la participation des citoyens à la gestion des affaires publiques.
 
Mieux, la loi n2013 10 du 28 décembre 2013, portant code général des collectivités territoriales à son article 6, section 2 intitulée participation citoyenne dit que:
« Toute personne physique ou morale peut faire au président du conseil départemental et au maire, toutes propositions relatives à l’impulsion du développement économique et social de la collectivité locale concernée et à l’amélioration du fonctionnement des institutions. Il s’y ajoute: tout habitant ou contribuable a le droit de demander, à ses frais, communication de prendre copie totale ou partielle des pièces verbales du conseil départemental ou du conseil municipal, des budgets et des comptes, ainsi que des arrêtés pris par l’autorité locale ».
 
En somme, la participation citoyenne cherche à mobiliser la population pour produire des résultats durables, améliorer l’équité des décisions et insuffler profondeur et confiance dans les rapports des organisations gouvernementales avec les communautés. Bref, la participation citoyenne implique que les citoyens aient la possibilité d’exercer une influence réelle sur les décisions et sur l’exécution des projets qui impactent leur vie. Par conséquent, il n’y a plus d’excuse pour les citoyens de dire que nous ne sommes pas impliqués ni au courant, certes on doit les consulter avant tout, recueillir leurs préoccupations pour trouver la bonne solution mais, n’empêche, elles aussi doivent connaitre leur droit et jouer pleinement leur rôle. En effet, toutes les conditions sont réunies, les ASC sont là, les conseils consultatifs de quartier, le conseil communal, les associations entre autres structures de développement. Donc, s’impliquer, mais avec discipline, audace, motivation, engagement, courage, détermination, connaissance, vision, sérieux …
Créer des cadres , organisez-vous, parlez-vous, participer, étudier, écouter, formez-vous, adhérer aux structures, engagez-vous pour davantage participer au développement de nos localités à travers des projets de formation de jeunes, de développement la promotion de nos produits locaux, la création de richesses et investissement dans la valorisation des potentialités et ressources locales . Ne laissez pas aux politiques de décider à vos places, prenez vos responsabilités, car vous êtes les vrais acteurs, n’acceptez pas de jouer les seconds rôles, engagez-vous d’abord dans vos quartiers, communes et pour le développement du Sénégal de manière générale, c’est toujours possible.
 
Cheikh Tidiane Sarr , Journaliste à la Radio Alfayda kl Etudiant en Master2 Développement local et Gouvernance Territoriale à l’IADL
Membre du Cercle des Communicants en Décentralisation.

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Kaolack: Cheikh Tidiane Dièye, « L’accès à l’eau et à l’assainissement sera désormais une sur priorité du gouvernement »

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Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye a procédé, ce jeudi 21 novembre à Kaolack, au lancement des « Concertations nationales sur l’eau et l’assainissement », a constaté Kaolack Infos.

Cette rencontre va réunir pendant trois (3) jours, les 21, 22 et 23 novembre 2014 à Kaolack, les acteurs de l’eau et de l’assainissement, les collectivités territoriales, le secteur privé, les partenaires techniques et financier etc…

« Ce sont des journées importantes qui permettront de mener une réflexion ouverte et inclusive pour dessiner le visage de la nouvelle politique de l’eau et de l’assainissement dans le pays, adosser au nouveau référentiel des politiques publiques qui vient tout juste d’être présenter par monsieur le président de la République », a déclaré le ministre Cheikh Tidiane Dièye, au terme de la cérémonie de lancement de ces concertations.

Ces concertations sont un moment clé dans la mise en œuvre de la vision du président Bassirou Diomaye Faye, qui vise à garantir l’accès universel à une eau de qualité et à des services d’assainissement pour tous les Sénégalais.

« Nous voulons dire à tous nos concitoyens que l’accès à l’eau et à l’assainissement sera désormais une sur priorité du gouvernement (…) C’est cette nouvelle dynamique qui concrétise la vision du Chef de l’Etat et du Premier ministre. J’ai donné ici mon message en disant à touts les participants que ces délibérations doivent être les plus simples, les plus ouverts, les plus larges et les plus constructives possible. Il y’a aucune limite à la réflexion. Chacun dira ce qu’il a à dire, ce qu’il pense et dira comment il voit sa contribution sur cette nouvelle vision qui se dessine », a conclu le ministre de l’Hydraulique et l’Assainissement.

FGS/KAOLACKINFOS

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Fixation du prix de l’arachide: Le Président BDF demande au Gouvernement de prendre les dispositions idoines

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Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye a demandé, mercredi en conseil des ministres, au Gouvernement de prendre toutes les dispositions idoines en vue de la fixation adéquate du prix du kilogramme d’arachide au producteur.

Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, invité le Premier Ministre et les Ministres chargés de l’Agriculture et de l’Industrie « à définir, dans le consensus avec les opérateurs et les industriels du secteur, une méthode d’intervention sur les marchés de l’arachide. Ce qui permettra d’assurer la sécurisation des revenus des producteurs et la modernisation de l’outil industriel  de transformation locale de la production arachidière nationale ».

Il a en outre demandé au Premier Ministre de tenir, dans les meilleurs délais, un Conseil interministériel sur la campagne de commercialisation agricole.

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Médina Baye en deuil: Décès de Cheikh Moustapha Niass

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Cheikh Moustapha NIASS, fils d’El Hadji Abdoulaye Ibrahima NIASS, est décédé mercredi à l’âge de 55 ans, a appris Kaolack Infos

Le défunt a rendu son dernier souffle au Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima NIASS de Kaolack, où il était hospitalisé depuis environ quinze jours.

Son inhumation est prévue pour jeudi, aux alentours de 17 heures, selon les informations fournies par son frère aîné, Cheikh Ibrahima NIASS, imam ratib de Taiba Niassène et Khalif d’El Hadji Abdoulaye Ibrahima NIASS.

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Marché central Kaolack: Les marchands tabliers en colère contre Serigne Mboup et la police municipale « Sonn nagne »

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Marché central Kaolack: Les marchands tabliers en colère contre Serigne Mboup et la police municipale

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