Contribution
L’ex procureur Alioune Ndao néophyte en politique, en phase d’aliénation -Par Ousmane Gueye
Des procureurs valeureux qui ont officié et quitté leur fonction dans la grandeur et l’humilité, la république du Sénégal en compte et conte avec fierté leur trajectoire.
J’avoue dans mon intime conviction avoir témoigné beaucoup d’estime et de considération à l’endroit de l’ex procureur Alioune Ndao jusqu’ avant ses dernières sorties empreintes de maladresses et d’improvisations politiques dans un espace différent du champ juridique.
La récente chevauchée solitaire de l’ex procureur de la république, Alioune Ndao a surpris et choqué plus d’un, de par la légèreté du contenu de son discours, mais aussi de par le style qui montre surtout un homme inexpérimenté et manipulé en politique.
C’est pourquoi certaines accointances peuvent conduire à des changements comportementaux brusques, viciés voire délirants.
*La Phase d’aliénation*
Que peut on en retenir?
Voilà un grand magistrat qui a été porté à la tête du Crei, au moment où Aminata Touré était ministre de la justice, donc son supérieur hiérarchique (il faut bien le souligner), au regard des dispositions protocolaires.
Cette précision est de taille pour comprendre la motivation réelle de cette personnalité dans le contexte actuel politique.
S’il décide maintenant seulement et à un âge avancé, au lieu de jouir tranquillement de sa retraite bien méritée, de s’essayer en politique comme nouvelle vocation suggérée, il en a certes la latitude, c’est que, et j’en demeure convaincu que des tractions souterraines le poussent à soutenir son ancienne ministre de tutelle, à savoir Aminata Touré. Cela en constitue vraisemblablement la lame de fond, mais maladroitement maquillée.
La politique définie comme l’art de gérer la cité est un métier voire une vocation noble qui nécessite une formation, une idéologie, un programme, des hommes et des femmes prêts à se sacrifier au sacerdoce de servir un idéal.
Notre pays en compte nombreux au sein du pouvoir comme de l’opposition qui sont devenus maîtres et experts connus et respectés en la matière.
Si pour soutenir une ancienne couveuse en disgrâce, vous vous jetez dans la marre sans savoir nager et sans bouée de sauvetage, vous risquez la noyade certaine.
En justice, le fait de se soumettre à un appel d’offres tout en étant informé auparavant de toutes les offres et contraintes possibles, en tant qu’agent ou administrateur, expose au délit d’initié.
Se servir des informations détenues dans le cadre de votre fonction de procureur, de défenseur de l’intérêt public, de l’état de droit, ne vous autorise pas, même après la fin de votre prestigieuse mission de caractère régalien, à insulter l’opinion publique par des pratiques dilatoires voire diffamatoires. Pourquoi bafouer si discourtoisement les règles déontologiques et éthiques ?
Le simple citoyen est déçu de votre manière si puérile de communiquer sur votre départ de la Crei sous le fallacieux prétexte : » je voulais enquêter sur le patrimoine du président « .
Qui peut croire à une telle fabulation, quand nous savons qu’un procureur dispose d’un paquet d’instruments d’investigations des plus discrètes et des plus sécurisés pour faire aboutir son travail dans les règles de l’art?
Non , c’est trop léger , surtout que le dit patrimoine de » 7 milliards » a été enregistré, publié, justifié et a bénéficié d’un quitus.
A propos du président Macky Sall, pourquoi diantre taire sa trajectoire de haut cadre bien rénuméré d’ingénieur pétrolier avec 10 ans de service à Petrosen, et de consultant international régulièrement sollicité dans différents pays, et ceci bien avant l’alternance de 2000 ?
Il est bon de le rappeler le parcours exceptionnel de l’homme d’état qu’est le président Macky Sall. En bref,
-7ans sans discontinu de 2001 à 2012
– Directeur général Petrosen,
– Ministre des mines et de l’énergie
– Ministre de l’intérieur
– Premier ministre
– Président de l’assemblée nationale.
Au cumul, un tel parcours, constitué de fonctions très élevées pourrait objectivement justifier ce patrimoine acceptable comparativement aux patrimoines de centaines de personnes bien connues, avec une expérience professionnelle de moindre envergure.
La légèreté de votre démarche est un aveu criard de votre immixtion sans précaution dans le champ politique, encore une fois de plus: très glissant !
Le simple citoyen se pose encore la question si c’est vraiment vous, l’ex procureur à qui il avait placé sa confiance pour défendre l’intérêt public, qui vous plantez ainsi.
Aujourd’hui, même hors du cadre professionnel d’un homme qui a prêté serment et qui est toujours régi par le secret professionnel, même à la fin de sa mission, vous étiez attendu parmi les sages et régulateurs de la nation, et non parmi les manipulateurs de l’opinion à des fins de déstabilisation d’un régime qui vous a tout donné pour des missions rogatoires internationales coûteuses et infructueuses !
Votre intention de nuire est manifeste à l’endroit du Président de la République et à la stabilité du pays, surtout après la boude de votre mère couveuse Mimi Touré.
Je considère qu’ une telle déviation, pour un magistrat, même à la retraite est gravissime. C’est une atteinte préméditée, irrévérencieuse mais calculée, à la dignité et à l’intégrité de la première institution de la république.
Vous semblez jouer une comique partition dans le cadre d’une stratégie concertée de complices virés, et qui se préparent fiévreusement en direction des élections présidentielles de 2024. C’est certes l’agenda caché que vous partagez.
Votre côterie avec Mimi Touré a un objectif précis : jouer les troubles fêtes!
Vous semblez vouloir mettre à profit votre retraite pour une mission politique bien commandée contre le Président Macky Sall.
Les jours, les semaines et les mois à venir ne manqueront d’édifier très clairement l’opinion sur vos accointances et votre projet de candidature de diversion bien orientée.
*Ousmane Guèye*
*PCA CICES*
*Responsable APR dans le département de Nioro du Rip*
ACTUALITES
Législatives: Ahmed Youssouf Bengelloune de Takku-Wallu reconnait le « verdict issu des urnes »
Chers compatriotes,
À l’issue des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, les premières tendances confirment la victoire de la coalition Pastef.
Je reconnais ce verdict issu des urnes, qui témoigne de la volonté souveraine du peuple sénégalais. C’est dans cet esprit que je salue l’engagement citoyen dont vous avez fait preuve tout au long de ce processus électoral.
Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance aux électeurs du département de Kaolack et à tous ceux qui, à travers le pays, ont choisi d’accorder leur confiance à la coalition Takku Wallu Sénégal.
En ce moment solennel, je réitère, avec conviction et détermination, mon engagement à continuer de servir notre chère nation. Que ce soit au sein des institutions ou sur le terrain, aux côtés des populations, je demeurerai au service des Sénégalais, guidé par l’ambition de contribuer à l’édification d’un Sénégal prospère.
Que le Tout-Puissant continue de protéger et de bénir notre pays.
Ahmed Youssouph Bengelloune
ACTUALITES
Serigne Samba Ndiaye (Pdt des Jeunes Marabouts du Sine Saloum) félicite Pastef: « Cette victoire reflète la confiance du peuple sénégalais »
Je tiens à féliciter M. Ousmane Sonko et le Pastef pour avoir remporté la majorité à l’Assemblée Nationale suite aux élections législatives du 17 novembre 2024.
Cette victoire reflète la confiance du peuple sénégalais et marque un tournant important dans notre démocratie.
Je profite de cette occasion pour appeler le camp présidentiel à prendre pleinement conscience de cette nouvelle réalité politique et à concentrer ses efforts sur ce qui est véritablement essentiel : la satisfaction des besoins des Sénégalais. Il est impératif que le gouvernement mette l’accent sur des réformes concrètes visant à améliorer les conditions de vie des citoyens, à encourager le développement économique et à créer des opportunités pour tous.
Le peuple a exprimé son désir de changement, et il est désormais temps d’agir dans l’intérêt de notre nation. La gouvernance doit être responsable, transparente et résolument tournée vers l’amélioration du quotidien des Sénégalais.
Serigne Samba Ndiaye, Président des Jeunes Marabouts du Sine Saloum
ACTUALITES
Victoire de Pastef: Un Nouveau chapitre pour un Sénégal uni et prospère (Par Dr. Abdourahmane Ba)
C’est avec une immense joie et une profonde reconnaissance que j’adresse mes plus chaleureuses félicitations à Ousmane Sonko, tête de liste de PASTEF, et au Président Diomaye pour leur brillante victoire lors des élections législatives. Ce triomphe marque une étape décisive pour le Sénégal et témoigne de l’adhésion populaire à une vision de renouveau et de progrès pour notre nation.
Je salue ici la sagesse et la maturité exemplaires du peuple sénégalais. Par leur vote, nos concitoyens ont exprimé avec clarté et détermination leur désir d’un avenir bâti sur l’inclusion, la justice et le développement partagé. Cette mobilisation est une preuve éclatante de leur engagement à renforcer notre démocratie et à tracer une voie nouvelle.
Le mouvement ESSOR, que j’ai l’honneur de présider, est fier d’avoir soutenu cette dynamique, animé par des valeurs de patriotisme et par la conviction que cette victoire est celle du Sénégal tout entier. Notre soutien, guidé par l’intérêt général et non par des calculs personnels, réaffirme notre attachement à un Sénégal fort et solidaire, tourné vers des horizons plus prometteurs.
Il est toutefois essentiel de rappeler l’importance de rompre définitivement avec les pratiques nuisibles comme la transhumance politique. Cette habitude, qui affaiblit nos institutions et sape la confiance des citoyens, doit céder la place à une gouvernance fondée sur l’intégrité, la transparence et le respect des engagements pris.
Votre mandat législatif devra être un modèle de rassemblement, d’ouverture et de travail en faveur de tous les Sénégalais, quelles que soient leurs origines ou leurs localités. L’unité nationale est un socle indispensable pour relever les défis majeurs qui attendent notre pays et garantir un développement équitable et durable.
Parmi les priorités, la création d’emplois et d’opportunités pour notre jeunesse doit occuper une place centrale. Le Sénégal dispose de ressources et de talents considérables qui, bien exploités, peuvent transformer les aspirations en réalités. Une stratégie axée sur l’agriculture modernisée, les énergies renouvelables et les nouvelles technologies peut devenir un levier puissant pour dynamiser notre économie.
Enfin, je renouvelle mes encouragements et mes vœux de succès pour la mise en œuvre de cet ambitieux programme de réformes. Le mouvement ESSOR restera un partenaire vigilant et constructif, prêt à contribuer à cette transformation historique. Ensemble, nous avons l’opportunité unique de bâtir un Sénégal inclusif, résilient et prospère.
Dr. Abdourahmane Ba
Ingénieur Statisticien, Docteur en Management
Président du Mouvement ESSOR (Engagement Solidaire pour un Sénégal Organisé et Résilient)
ACTUALITES
Décès de Mamadou Moustapha Ba: Dr Abdourahmane Ba rend »Hommage à un patriote exemplaire »
C’est avec une douleur incommensurable que j’ai appris le décès de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre de l’Economie et des Finances du Sénégal, survenu de manière aussi soudaine que bouleversante.
Moustapha et moi partagions un parcours académique commun à l’École Supérieure d’Économie Appliquée (ESEA), lui ayant fait ses classes au département de Planification et d’Aménagement (PEGO), tandis que j’ai eu à évoluer au département de Statistiques et Démographie (STADE).
Nos chemins professionnels se sont croisés lorsque je travaillais au Sénégal pour des programmes de développement financés par la Banque mondiale : le Programme National d’Infrastructures Rurales (PNIR) en tant que spécialiste en Suivi et Évaluation, et le Programme des Services Agricoles et Organisations de Producteurs (PSAOP) comme Directeur national de Suivi et Évaluation entre 2002 et 2009. À cette époque, Moustapha dirigeait la Direction de la Coopération Économique et Financière (DCEF), où il fut un pilier pour les initiatives de développement et a eu à travailler pour garantir leur alignement avec les orientations stratégiques du gouvernement et l’optimisation des décaissements pour le bien-être de nos concitoyens.
Mamadou Moustapha Ba était un expert accompli et un administrateur brillant, dont la stature intellectuelle et professionnelle suscitait le respect de tous, tant au sein du Ministère de l’Économie et des Finances qu’auprès des institutions partenaires. Sa présence dans les échanges avec la Banque mondiale était marquée par une détermination inflexible à défendre les intérêts du Sénégal, et il savait, avec finesse et rigueur, représenter notre pays face aux exigences de ces missions internationales. Au-delà de sa compétence technique, il était un allié inestimable dans nos efforts pour implémenter avec succès les projets d’envergure, avec soutien, conseils et encouragements pour surmonter les défis administratifs et opérationnels. Sa clairvoyance et son sens du devoir faisaient de lui une figure d’exception dans l’administration sénégalaise vue de l’extérieur.
Un souvenir impérissable témoigne de l’exemplarité et du patriotisme de Mamadou Moustapha Ba : lors de la mise en œuvre d’un programme de renforcement des capacités pour les cadres du gouvernement financé par le PSAOP2, il fit le choix d’une décision rare, empreinte de générosité et de sens national. Initialement prévue pour lui seul au Canada, la formation portait sur la gestion axée sur les résultats et le Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT), deux piliers essentiels pour optimiser l’efficacité des actions publiques et assurer une rigueur budgétaire exemplaire au sein des institutions. Cependant, plutôt que de suivre ce programme à titre individuel au Canada, Moustapha décida de faire venir les experts au Sénégal pour organiser un séminaire auquel tous les cadres de son département ont pu participer.
Ce geste, mû par une générosité et un profond attachement aux intérêts de son pays, permit d’élargir l’accès à cette formation stratégique, afin que chaque cadre sénégalais de son département puisse se doter d’outils concrets pour une gestion efficace des ressources publiques, une meilleure transparence, et une mise en œuvre rigoureuse des politiques publiques. Aujourd’hui, alors que nous déplorons sa disparition, je rends hommage à cet homme de grande valeur et adresse mes plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Que la terre lui soit légère et que son souvenir inspire les générations à venir par son modèle de dévouement au service de l’État.
Dr. Abdourahmane Ba
Ingénieur Statisticien, Docteur en Management
Consultant international
Président du mouvement ESSOR (Engagement Solidaire pour un Sénégal Organisé et Résilient)
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