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Kaolack: La commission régionale de régulation du loyer installée
L’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives de la région de Kaolack , El Hadji Malick Sémou Diouf, a procédé, à l’installation officielle de la commission régionale de régulation du loyer des locaux à usage d’habitation.
« Nous venons, en présence des acteurs concernés, d’officialiser l’installation de la commission régionale de régulation du loyer des locaux à usage d’habitation. Depuis quelques années, il y a une hausse incontrôlée dans le secteur du loyer. Partant de ce constat, l’État du Sénégal a compris qu’il fallait forcément assainir ce secteur là. C’est la raison pour laquelle, en 2014, il y a eu des initiatives qui ont été lancées même si l’effet escompté n’a pas été obtenu », a-t-il déclaré, au terme d’un comité régional de développement consacré à la régulation du secteur.
Le gouvernement sénégalais a décidé, en mars dernier, une nouvelle baisse des loyers, une mesure similaire ayant été adoptée en 2014 sans avoir les effets escomptés. Les bailleurs avaient trouvé le moyen de la contourner.
La nouvelle baisse de loyers est échelonnée selon le montant, jusqu’à 15% pour les plus petits loyers, en dessous de 300 000 francs CFA, à 5% pour les loyers supérieurs à 500 000 francs CFA.
La création de la Commission nationale de régulation du loyer de locaux à usage d’habitation (CONAREL) et la modification de la loi n°2014-03 du 22 janvier portant baisse des loyers pour prendre en compte la surface corrigée, sont entre autres initiatives prises par les pouvoirs publics en vue de réguler le loyer dans le pays.
Le secrétaire exécutif de la CONAREL, Idrissa Baldé, a insisté sur la politique de conciliation entre le locataire et le bailleur, grâce notamment au numéro vert mis à la disposition des usagers.
« Sur les 5 676 appels téléphoniques reçus, 62 proviennent de Kaolack, soit 42 demandes de renseignements, une vingtaine de plaintes, aucun signalement d’infraction n’ayant été enregistré », a précisé M. Baldé.
« Le travail va consister surtout à promouvoir l’appropriation des textes. Les Sénégalais ne font pas d’efforts pour s’approprier les textes qui sont, pourtant, très clairs, même s’ils sont à améliorer. Mais, tout le monde est d’accord que l’essentiel est d’aller vers la conciliation entre les parties prenantes », a fait observer le responsable de la CONAREL.
Avec APS