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Kaolack: Les jeunes reporters formés sur les VBG et sur les contenus de la loi criminalisant le viol et la pédophilie
La convention des jeunes reporters du Sénégal notamment la zone centre a organisé, le 2 et 3 novembre, une session de formation sur les violences basées sur le genre. 35 journalistes et jeunes reporters venus des régions de Kaolack, Dakar, Kaffrine, Fatick et Diourbel ont été formés sur les VBG et sur la loi 2020-05 du 10 janvier 2020 criminalisant le viol et la pédophilie.
Selon le Secrétaire général de la Cjrs dans la zone centre, Monsieur Fallou Syll, cet atelier, organisé en partenariat avec l’agence de développement Belge au Sénégal (Enabel) a pour objectif d’informer les acteurs de la presse sur les violences faites aux femmes et aux filles ainsi que sur la loi criminalisant le viol et la pédophilie au Sénégal. » Il s’agit également de former les différents acteurs de la presse sur la chaine de prise en charge, le circuit de référencement des victimes de violences et sur l’ouverture prochaine du futur CAU de Kaolack », a ajouté monsieur Syll.
A en croire ce dernier, l’occasion a été saisie pour échanger sur des sujets très sensibles que sont confrontés les journalistes dans le cadre du traitement de leurs articles ou papier de presse. Les journalistes doivent contribuer à l’éradication des violences sexuelles par la sensibilisation, la vulgarisation et l’application de la loi criminalisant le viol et la pédophilie en zones urbaines et périurbaines.
« Le journalisme est au cœur de toutes les préoccupations de la société et le journaliste est présent dans le traitement de l’information liée au viol et à la pédophilie. Donc il est nécessaire de renforcer et d’outiller les journalistes par rapport aux VBG et à la loi criminalisant le viol et la pédophilie », a dit le Secrétaire général de la Cjrs/ zone centre.
En prenant la parole, l’expert en prévention et lutte contre les VBG à Enabel, Abdoulaye Cissé s’est réjoui de cette session de formation avant de rappeler le rôle que jouent les médias dans la lutte contre les VBG. » Les médias jouent un rôle pivot dans les représentations sociales. Les mots et le langage peuvent notamment constituer des facteurs forts dans la perpétuation des violences basées sur le genre (VBG). Mais les médias, et particulièrement les journalistes, peuvent être des moteurs dans la lutte contre les VBG par les sujets qu’ils abordent, par la manière dont ils sont traités, par la rédaction de chartes ou de codes de bonnes pratiques entre autres », a souligné monsieur Cissé.
« Les différents acteurs de la presse connaissent désormais la chaine de prise en charge, le circuit de référencement des victimes de violences et l’ouverture prochaine du futur CAU de Kaolack. Les acteurs de la presse sont dotés d’outils de sensibilisation et d’information susceptibles de leur permettre de créer des espaces d’échange et de dialogue sur le thème », a conclu Abdoulaye Cissé.