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Kaolack: Des acteurs politiques s’expriment sur la décision du Conseil constitutionnel
Le Conseil constitutionnel a jugé jeudi que le texte de loi adopté par le Parlement pour reporter l’élection présidentielle au Sénégal viole la Constitution et doit être annulé. Après cette décision, nombreux sont les acteurs politiques qui se sont exprimés.
Selon Dr Mbaye Guèye de la coalition And Nawlé And Ligueey dirigée par Serigne Mboup, « c’est une décision qui rétablit l’ordre constitutionnel rompu par le Président de la république en essayant violer de l’article 103 de la constitution par une augmentation de son mandat. Malheureusement, les sénégalais sont surpris de constater le CC n’est pas allé au bout de sa logique, en effet, le considérant 20 ouvre des supputations sur le délai ».
Pour le coordonnateur de la plateforme « Nay Lèrr », Pape Simaha, les Sages du Conseil constitutionnel « ont dit le droit » et invite le président Macky Sall à se plier la décision et « organiser des élections dans les plus brefs délais ».
Par contre selon Ousmane Gueye, responsable politique APR dans le département de Nioro, « dés l’instant que le report précédemment pris par l’assemblée est jugée anticonstitutionnelle suivi de l’annulation du décret pris par le président de la République, il s’avérait de maintenir obligatoirement la date du 25 février pour la tenue des élections. En s’abstenant d’une telle prise de décision ,le conseil constitutionnel a lui même reporté de fait ,la tenue des élections . C’est une violation de la constitution . Dés ,lors ,en invitant les autorités de l’état a fixer une autre date dans les meilleurs délais ( et non dans des brefs délais) ,le conseil ,se substitue à l’exécutif pour une telle prérogative ».
Ainsi pour la date de l’élection présidente, l’ancien maire de Médina Sabakh propose d »attendre le 2 avril avec une démission du Président de la République et son remplacement par le président de l’Assemblée nationale ,qui au regard de la loi fondamentale ,aura 90 jours pour organiser d’autres élections. Dans ce cas ,tout le processus serait à refaire ,et donnerait la chance à tous les potentiels candidats de jouer leur partition. Ce serait ,le règlement définitif des contentieux et le succès d’une participation inclusive ».