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Ngathie Nawdé: Les populations d’une dizaine de villages réclament la reprise sans délai des travaux d’électrification de leurs localités

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Les populations d’une dizaine de villages de la commune de Ngathie Nawdé dont Silaty, Daga Diamaguène, Daga Ngor Sarr, Keur Daouda entre autres, se sont mobilisés, hier dimanche, à Daga Daour, pour dénoncé avec peine et amertume les disparités dont elles sont victimes par rapport au programme d’accès des populations rurales à l’électricité.

Arborant des brassards rouges, les populations exigent la reprise sans délai des travaux d’électrification de leurs localités. « Au lendemain de l’élection présidentielle du 25 mars 2024, un prestataire était venu avec son équipe et a démarré les travaux. Après quelques jours de travaux, ils observent un arrêt dont les motifs restent inconnus. Ainsi, suite aux investigations que nous avons faites au niveau des autorités concernées, il s’est trouvé que des personnes malintentionnées ont avancé des idées non-fondées, comme quoi les populations de Daga Daour et Silaty réclament des indemnités pour l’implantation des poteaux électriques dans leurs champs. A cet effet, nous disons face à l’opinion nationale et internationale que les populations n’ont rien demandé en guise d’indemnité de nature qu’elle soit. Aussi, aucune démarche positive n’a été faite par les autorités allant dans le sens de diligenter la reprise des travaux. Bref, nous allons un appel au Président de la république, au Premier ministre et à toutes les autorités compétentes pour que les travaux reprennent dans les plus bref délais car nous vivons dans une obscurité indescriptible et cela est injuste car nous sommes des citoyens sénégalais et nous avons droit à l’électricité car étant une nécessité incontournable pour toute vie humaine », a déclaré El Hadji Tamba Ba, porte parole des populations.

Outre le problème d’électricité, ces villages sont confrontés à une insécurité galopante et un manque criard d’infrastructures sociales de base comme des pistes de production, des structures sanitaires. C’est pourquoi, M. Ba demande à l’Etat de prendre des dispositions pour que les populations puissent vivre pleinement et s’épanouir sans aucune crainte.

FGS/KAOLACKINFOS

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Candidats au Bac exclus à Kaolack: Le président du jury lynché sur les réseaux sociaux

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Depuis hier, Ahmed Ndiaye, président du jury 1.506 siégeant au nouveau lycée de Sing Sing à Kaolack, est victime d’un lynchage sur les réseaux sociaux après avoir renvoyer 64 candidats au baccalauréat pour détention de téléphone dans les salles de classes.

Mais si certains félicitent Mr Ndiaye, d’autres l’ont lynché:

« Boul gnou fonto …. la plupart des élèves habitent loin des centre d’examen … cette décision c’est juste un abus de pouvoir et elle est sans fondement juridique (bloggafrique)

Le surveillant a t’il le droit de fouiller les sacs ?
Comment les élèves pouvaient tricher avec des téléphones portables éteints dans les sacs ?
Vraiment ce gars est allé trop loin sanctionnés 9 mois d’études et 9 mois de sacrifices des parents.
Ce gars a t’il respecté tous les lois et Règlement dans sa vie ??
Dieu nous couvre de grâces (Babacar Diouf)

En voulant faire dans le buzz, le président du jury du nouveau lycée de Kaolack a été d’une méchanceté inouïe. Derrière ces candidats au bac, il y’a toute une famille , tout un quartier et tout un avenir derrière.
#thiakhanebakhoul (Badou Diop)

Le président du jury n’avait pas besoin d’exclure les candidats d’autant plus que les téléphones étaient inactifs.
La décision est sadique. (Oumar Mboup)

La sanction est très sévère. Mais il faut reconnaître que les élèves ont pris un risque. La circulaire de l’Office du bac a été très claire sur la question. (Amina Goudiaby)

Vraiment il a été trop sévère mon frère. Il devait gérer la situation de la plus belle des manières. Il est trop carré (Lamine Ba) ».

NB: Interrogé sur cette affaire, Ahmed Ndiaye, président du jury 1.506 a relevé que la décision de renvoyer ces candidats est conforme aux « mises en garde » du ministère de l’Éducation nationale et celui en charge de l’Enseignement supérieur, mentionnées sur les convocations des candidats, relativement à « l’interdiction du port de téléphones ou tout autres supports technologiques dans les centres d’examen ».

KAOLACKINFOS

 

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Respect des Règles d’Examen: La Leçon de Kaolack (par Pape Made Diouf)

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Le célèbre adage « la loi est dure, mais c’est la loi » prend tout son sens dans le contexte des examens scolaires à Kaolack. En effet, des élèves qui avaient reçu des convocations spécifiant clairement que les téléphones portables étaient strictement interdits dans les centres d’examen ont décidé de défier cette interdiction. En conséquence, ces élèves ont été sanctionnés conformément à la réglementation en vigueur.

Cette décision a suscité des réactions mitigées. Certains plaident pour la clémence, qualifiant même le Président du jury de sévère, voire de méchant. Cependant, il est essentiel de rappeler que la justice n’est pas une question de sympathie ou de clémence, mais de respect des règles établies. Les apprenants qui ont enfreint les règles ont effectivement commis une faute, et le Président du jury n’a fait qu’appliquer les sanctions prévues par la loi.

Cette situation soulève des questions cruciales sur notre disposition à accepter le changement et à respecter strictement les lois. Sommes-nous prêts à adhérer à une application rigoureuse des règles ? Les élèves punis à Kaolack serviront sans doute de leçon à leurs camarades, soulignant l’importance du respect des règlements pour assurer l’équité et l’intégrité des examens.

Je souhaite bonne chance à tous les candidats qui respectent les règles du jeu et montrent ainsi leur engagement envers une éducation juste et équitable.

Pape Made DIOUF
Enseignant, IEF GRD DAKAR

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Lutte contre le paludisme: Kaolack toujours dans la zone rouge

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Malgré les efforts consentis pour la lutte contre le paludisme, Kaolack est toujours dans la zone rouge, a fait savoir Dr Niène Seck, médecin chef du district sanitaire de Kaolack.

« Le paludisme est un problème de santé publique. Malgré les efforts consentis pour cette lutte, Kaolack est dans la zone rouge. Particulièrement dans la commune et celle de Kahone. Le district sanitaire couvre 5 communes que sont, Gandiaye, Sibassor, Ndiébel, Dia et Thiomby. Cependant, dans ces 5 communes, l’incidence est faible, inférieure à 5/1000. En résumé, au niveau de Kaolack, le paludisme s’est accru », a t-il fait savoir lors d’un entretien avec nos confrères de Bes Bi Le Jour.

Face à cette situation, Dr Seck conseille aux populations de Kaolack, « de dormir sous les moustiquaires imprégnées (…). Jusqu’à 20h, les gens sont dehors et hors des moustiquaires. Or, c’est à cette heure précise que les moustiques piquent. Ils ne savent pas que le meilleur moyen de lutter contre le paludisme, c’est d’avoir cette dernière ».

Pour rappel, une campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) se tiendra du 5 juillet au 9 septembre dans le district sanitaire de Kaolack avec comme cibles les enfants âgés de trois à 120 mois.

FGS/KAOLACKINFOS

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Kaolack: Renforcement de capacités des acteurs de la protection des enfants pour une harmonisation des interventions

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La cellule d’appui à la protection des enfants (CAPE) a démarré, mardi 2 juillet, un atelier de renforcement de compétences à l’intention des membres des comités départementaux de protection des enfants (CDPE) de la région Kaolack, a constaté sur place Kaolack Infos.

Selon le coordonnateur du projet d’appuis institutionnel au systèmes de protection des enfants au Sénégal, Aliou Sarr, cet atelier de 3 jours, les 2, 3 et 4 juillet, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui institutionnel au système de protection de l’enfant au Sénégal, grâce au financement de la coopération andalouse.

« Il s’agit d’un programme en phase pilote qui cible 4 régions du pays: Dakar, Thiès, Saint Louis et Kaolack. Et dans cette première phase, il y’a une série d’atelier de formation pour partager le projet, partager les indicateurs mais également s’entendre sur un plan d’actions avec les partenaires. C’est dans ce cadre là que nous sommes à Kaolack pour rencontrer les acteurs du CDPE. Les CDPE sont un maillon incontournable du fait de leur composition mais aussi de la mission qui est donné à ces CDPE là », a t-il dit.

Poursuivant, Mr Sarr ajoute que cet atelier est un moyen d’informer et de sensibiliser la population, les collectivités territoriales, les familles, les parents, les maitres coraniques et les enfants sur l’interdiction de la mendicité infantile et les danger liés à la présence des enfants et des noyaux familiaux dans les rues. « Il s’agit d’échanger avec les acteurs qui sont là par respect déjà à leur expertise pour dire qu’il y’a déjà de l’existant, mais également pour harmoniser les démarches parce que nous sommes dans un processus de co-construction de la politique nationale de protection des enfants ».

La finalité de cet atelier est de renforcer les capacités des acteurs pour mieux cerner la protection de l’enfance et consolider les interventions en mettant en ligne de mire la synergie et la mutualisation des interventions. Avoir des stratégies de protection plus pérennes, a conclu le coordonnateur du projet.

Pour rappel, le projet d’appuis institutionnel au systèmes de protection des enfants vise à toucher 1000 enfants dans les zones de Dakar, Thiès, Saint-Louis et Kaolack, pour une période de 18 mois.

ND.M.G/FGS/KAOLACKINFOS

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