Le corps sans vie d’un garçon âgé de neuf (09) ans a été découvert dans les eaux stagnantes de « l’usine UCG » située à Keur Aly Codé, dans la commune de Latmingué (département de Kaolack), a appris Kaolack Infos.

Informés de la découverte macabre survenue, lundi 23 septembre, des éléments de la compagnie d’incendie et de secours de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers se sont dépêchés sur les lieux pour extraire le corps sans vie du jeune garçon.

L’usine de l’UCG, implantée depuis 2015 dans la dite localité, a été fortement décriée par les populations. Elle ne cause que des dommages aux habitants. On se rappelle, en 2019, 3 filles âgées de 12 ans avaient perdu la vie sur le même site et dans les même circonstances, a déclaré Aly Ba.

« Nous invitons les autorités à réagir sinon d’autres jeunes pourront perdre la vie dans ces eaux », a t-il avertit.

L’Office Central de Répression du Trafic Illicite de Stupéfiants (OCRTIS) a réalisé une saisie importante à Karang. Deux individus ont été arrêtés en possession de 196 kg de chanvre indien. Cette opération a été effectuée par l’unité de l’OCRTIS basée à Kaolack, plus précisément par la brigade régionale des stupéfiants du Saloum.

La saisie a eu lieu dans la nuit de mardi, dans une forêt proche du village de Dasylame, dans le secteur de Karang. Les suspects, identifiés comme M. Diallo et C. Ba, ont été placés en garde à vue au siège de l’OCRTIS de Kaolack.

« Barca ou barsakh », partir en Europe ou mourir. Par tous les voies et moyens, je partirais à l’aventure vers une autre destinée pour une vie meilleure ou ne plus revenir à jamais.

En tant que jeune, dois-je rester les mains croisées, regarder ma famille mourir de faim ? non je partirais pour parvenir à un travail descend à n’importe quel prix.

Risquer ma vie pour atteindre mon objectif, vouloir prendre la mer pour y arriver. Mais vais-je arrivé où revenir ? je partirais, je ne peux plus supporter ce calvaire, j’assaillirais de faire la traversée pour atteindre l’autre rivage.

Alors, il me faut réussir à tout prix, partir en Europe ou mourir, ça met égal car nos plus grands rêves sont à la morgue. Nos dirigeants ne se soucient que de leurs réélections. J’aimerais rester travailler dans mon pays natal mais le chômage est monumental.

Jeunesse désespérée par la situation actuelle du pays, jeunesse de cette belle terre d’AFRIQUE qui regorge d’énormes potentialités, dois tu partir ? comment tu peux braver les houles de la mer pour rallier les côtes européennes à tout risque et périls ? l’avenir de notre terre Afrique repose entre les mains de sa force qui est sa jeunesse.

Jeunesse qui prend tous ces risques pour affronter les dangers de la mer tout en voulant fuir à la faim et à la misère. Voulez-vous devenir victime de la mer ? saviez-vous que nombreux se sont voyagés clandestinement mais n’arrive jamais à bon port, saviez-vous que ces pirogues peuvent traverser ou se renverser en mer et peux faires des centaines de mort ?

Secouer dans une pirogue traversée la mer atlantique pour partir, pense-tu que tu trouveras l’eldorado là-bas ? j’en doute vraiment, pourquoi pas rester au pays participer dans les activités de développement plutôt que de s’aventurer dans les eaux de la mer. « L’Afrique pour les africains » comme le disais Cheikh Anta DIOP ».

« Barca ou barcakh » partir en mer ou mourir, beaucoup sont mort en cour de route. N’a tu pas peur de mourir en mer ? ce sont ces rescapés de la méditerrané qui vous redonne de l’espoir de reprendre les embarcations de la mort. Pourquoi sacrifier l’avenir de ta mer Afrique ?

Chers jeunesse, quelques soit la situation, ait toujours le courage d’endurer et de persévérer sache que parfois nous trébuchons, tombons mais il faut toujours se relever avec dignité et abnégation.

Hommage à tous ces fils de la nation disparus dans des conditions misérables, pour tous les talents perdus en mer, pour tout l’espoir noyé dans la quête de mieux êtres.

Ndèye Maty Guèye, poètesse, Slameuse

Kaolack est encore touché par des fortes pluies. Les rues sont inondées, un spectacle visible dans plusieurs endroits de la commune.

Le ciel a ouvert ses vannes sur Kaolack, dans la nuit du 16 au 17 septembre. La commune est sous les eaux.

Des quartiers comme Médina Mbaba, Médina Baye, Sam, Dialegne, Passoire etc sont envahis par les eaux de pluie.

Des quantités de pluie très importantes ont rendu les rues impraticables…

Selon les sources de Kaolack Infos, les communes environnantes n’ont pas été épargnées par les inondations…

FGS