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Critique acerbe du Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS) : L’indifférence face à la crise sportive du Sénégal ! (Par Ndiawar Diop)

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Le Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS) se complaît dans une stagnation préoccupante, montrant un manque flagrant de vision et une indifférence troublante face à la crise qui secoue le sport sénégalais. Alors que les grandes nations investissent massivement dans leurs disciplines sportives en confiant des rôles clés à des figures emblématiques capables d’inspirer et de motiver la jeunesse pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) 2026, au Sénégal, nous avons des marionnettes aux commandes. Ces personnes, qui n’ont jamais pratiqué le sport de haut niveau, se révèlent être des politiciens masqués, ayant pris en otage nos disciplines sportives. Et dans cette triste réalité, personne n’ose les dénoncer, car on dit que le leader du CNOSS est si influent qu’il pourrait s’en prendre à ses détracteurs.

Il ne s’agit pas ici d’avoir un problème personnel avec les dirigeants du CNOSS. La décence, tout simplement, exige que l’on mette les bonnes personnes aux bonnes places. Après presque deux décennies de résultats médiocres, il est impératif que les membres de cette structure cèdent la place à des leaders plus compétents.

Aujourd’hui, le CNOSS ne semble plus être qu’une agence de voyages et de collecte d’honneurs, où les dirigeants sont célébrés par des organisations internationales, tandis que le travail nécessaire au Sénégal est complètement négligé. Que signifie cette reconnaissance internationale, si elle ne reflète pas une amélioration tangible du sport national?

Lorsque les grandes nations organisent les Jeux Olympiques, elles choisissent des olympiens comme figures de proue. En Chine, c’est un athlète olympien qui est choisi comme mascotte, à Londres, c’est Sebastien Coe, un médaillé olympique, qui a dirigé l’événement, à Rio, un autre olympien, et à Paris, c’est encore un médaillé olympique qui prend les rênes. Même le président du Comité International Olympique (CIO), Thomas Bach, est un médaillé olympique, tout comme sa vice-présidente. Cela montre clairement que, partout ailleurs, les olympiens ne sont pas oubliés dans l’organisation des Jeux. Alors, pourquoi ce n’est pas le cas au Sénégal?

Qui, parmi les dirigeants actuels des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026 à Dakar, peut se targuer d’être un olympien ou un médaillé olympique? Personne. Et c’est là que réside le problème. J’interpelle le Président de la République, son Premier Ministre Ousmane Sonko, ainsi que la ministre de la Jeunesse et des Sports.
À quoi sert la médaille olympique de Elhadji Amadou Dia Ba? Où est l’expertise des grands champions tels que la championne du monde 2001 Amy Mbacké Thiam, Amadou Gakou, finaliste à Mexico en 1968, Ndiss Kaba Badji, finaliste à Pékin en 2008, ou encore Mamadou Diallo Rasta, finaliste à Los Angeles en 1984?
Pourquoi de grands sportifs comme Sadio Mané, Gana Guèye et tant d’autres ne sont-ils pas à la tête de ces organisations pour promouvoir efficacement les Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026?

En dépit de l’existence d’anciens olympiens sénégalais, tant au pays qu’au sein de la diaspora, qui sont aujourd’hui diplômés en psychologie du sport et techniciens qualifiés, le CNOSS persiste à ignorer leur expertise précieuse, au détriment de la progression du sport sénégalais.

Il est temps d’arrêter cette mascarade. Comme disait récemment l’autre, “le CNOSS est dirigé par des individus qui se contentent de faire acte de présence sans jamais se remettre en question. Ils n’ont aucune stratégie, aucun programme, et manquent cruellement d’ambition pour propulser notre pays sur la scène mondiale. Ce manque de vision, combiné à une politique sportive incohérente, nous condamne à l’échec, comme en témoigne l’absence de médailles olympiques depuis 36 ans de participation. C’est un échec retentissant!”
Et le pire dans tout cela, c’est qu’ils n’ont même pas la décence de démissionner.
Pauvre sport sénégalais!

Par Ndiawar Diop

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Autoroute Ila Touba: 11 morts et 9 blessés dans un accident de la circulation

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Un accident survenu, mardi, sur l’autoroute Ila Touba entre les communes de Bambey et Réfane dans le département de Bambey, a fait 11 morts et 09 blessés dont huit dans un état grave.

Un véhicule mini car s’est renversé après avoir heurté un Ndiaga Ndiaye tombé en panne sur l’autoroute Ila Touba entre Bambey et Réfane.

Les blessés ont été évacués vers les districts sanitaires de Bambey et de Khombole.

Les corps sans vie ont été transportés à la morgue de l’hôpital régional Heinrich Lübke de Diourbel.

Avec Aps.Sn

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Kaffrine : La gendarmerie arrête 16 candidats à l’émigration clandestine à Boulel

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16 personnes de nationalité sénégalaise ont été arrêtées, hier lundi 27 Janvier 2025 à Boulel localité située dans le département de Kaffrine.

Ces candidats à l’émigration avaient pris un mini bus pour se rendre dans le nord, à Saint Louis afin d’embarquer sur une pirogue de fortune pour rallier l’Espagne. Ils étaient stoppés en cours de route, informé la source de Khirena.

La même source renseigne qu’après une fouille minutieuse et l’exploitation des informations reçues, ces candidats à l’émigration clandestine sont dans les locaux des éléments de surveillance et d’intervention (ESI) de la gendarmerie pour les besoins d’une enquête.

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USEIN: Après le SAES, les étudiants décrètent 2 jours de grève

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Après le mouvement d’humeur du Syndicat Autonome des enseignants du Sénégal (SAES) de l’université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass , c’est au tour de la Coordination des amicales l’USSEIN d’entamer, aujourd’hui, une grève de deux jours. Dans un communiqué lu par la rédaction de Kaolack Infos, ces étudiants dénoncent les conditions d’apprentissage et interpellent les autorités.
Le document renseigne que les étudiants sont confrontés depuis plus de 10 ans, à des conditions d’études indignes. « Alors que les travaux de nos nouveaux locaux répartis entre Kaolack, Kaffrine et Fatick, devaient être livrés en octobre 2024 (Parole du MESRI), puis à nouveau promis en janvier 2025, aucune avancée concrète n’a été observée. Cette situation reflète un manque de respect intolérable envers les étudiants et entrave gravement notre droit fondamental à une éducation de qualité. A cela s’ajoute un chevauchement d’année inadmissible qui provoque des retards et des confusions dans l’attribution des bourses plongeant ainsi bon nombre d’entre nous dans une précarité insoutenable », renseigne le communiqué. Ces étudiants exigent à travers ce communiqué, « le rejet total des inscriptions pédagogique en ligne et présentielle de la promotion 7 m, la finalisation et livraison des chantiers de l’USSEIN et la reprise effective du campus de Fatick ».
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Kaolack/ ASSAM : Plus de 100 malades mentaux guéris, rentrent chez eux

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Ils sont plus de 100 personnes qui souffraient de troubles mentaux qui sont guéries et qui vont rentrer chez eux. Ces derniers étaient internés dans le centre destiné à la prise en charge des malades mentaux de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance des malades mentaux (ASSAM). Selon le président de ladite structure, cette journée démontre largement l’importance de ce centre qui est le fruit de plusieurs années de sacrifices et de lutte pour la prise en charge des malades mentaux errants. 

Selon Ansoumana Dione, une centaine de personnes qui souffraient de troubles mentaux, provenant de la rue et de familles extrêmement démunies vont rentrer chez eux et passer du temps avec leurs familles. « Depuis plusieurs années, la prise en charge des malades mentaux errants constituait un véritable casse-tête, au vu la complexité du phénomène lié à plusieurs facteurs. Toutefois, ces résultats démontrent que c’est bien possible de relever le défi de la prise en charge des maladies mentales. Cette rencontre est une opportunité pour exposer les chances de guérison des personnes atteintes de maladies mentales et autres victimes de toxicomanies », a-t-il expliqué.

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