Connect with us

ACTUALITES

Crise des valeurs au Sénégal: Certaines populations pointent du doigt les parents et interpellent l’Etat

Publié

on

Le constat aujourd’hui est que le Sénégal d’hier et ses valeurs n’est plus. Il apparait ainsi que le pays fait actuellement face à une crise des valeurs. Les choses ont vraiment changé, la jeunesse d’aujourd’hui ne reflète guère les valeurs que nous avaient incarnés nos ancêtres et chaque génération qui vient en donne la preuve.

Quelle est la source de ce phénomène? Quelles en sont les causes? Quelles sont les mesures à prendre afin d’y remédier? Les différents acteurs interpellés là-dessus ont tenté d’apporter des réponses à ces différents questions, que nous étalerons dans ce reportage.

Il est essentiel de souligner que nous vivons aujourd’hui dans un monde dominé par les réseaux sociaux. Cependant est-ce vraiment une raison de délaisser ses valeurs ancestrales? La société a été formatée parce qu’elle n’a plus les habitudes ancestrales, l’éducation traditionnelle qui octroyait à chaque enfant les valeurs nécessaires pour bien se comporter en société.

Elle a adopté les valeurs occidentales (qui ne collent pas avec notre culture) donc nous sommes perdus dans la masse mondiale, tels sont les propos de Demba Wellè, étudiant en Master 2 à l’EBAD. Toutefois, l’éducation est à la base de toute chose, donc si on faillit à l’éducation de son enfant, tout tombe à l’eau facilement. « Il n’y a plus d’éducation locale, les enfants sont presque éduqués par l’internet. Dès le bas âge, un enfant qui pleure c’est le téléphone qui prend le soin de l’occuper. Nous n’avions pas été préparé à l’internet et à la mondialisation, raison pour laquelle nous copions négativement la culture d’autrui (pour être en tendance) » a-t-il expliqué.

Pour Monsieur Wellè, les parents ont une grande part de responsabilité par rapport à cette situation: « les parents ont la partie la plus sensible du travail, la plus grande part même, l’éducation de base ». Cependant à la question la société n’a-t-elle pas aussi sa part de responsabilité là-dessus? Ce dernier a expliqué clairement que la société a toujours existé et que c’est l’ensemble des maisons qui se retrouvent dehors formant ainsi une société. « Si chaque maison gère l’éducation de base de ses enfants, la même éducation se retrouvera dehors et il n’y aura pas de problèmes, il en est de même pour les réseaux sociaux » a-t-il ajouté. A en croire, il trouve que la source de tout ce problème est une mauvaise éducation de base et donc ceux sont les parents qui sont fautifs.

Demba pense que l’Etat a des cartes à jouer afin de remédier à cette situation, mais son rôle vient après l’éducation de base. L’Etat doit ainsi réguler les médias sociaux et de masse (pour éviter les choses inacceptables), interdire certaines choses à l’école et dans les rues, gérer tout ce qui concerne la communication sociétale. En somme, l’État ne peut que soutenir les parents pour qu’après l’éducation de base, la société ne détruit pas cela et que l’enfant reste sur la bonne voie à l’école et dans la rue.

Ainsi, pour conclure, Monsieur Wellè affirme que le concept de Senghor « l’enracinement puis l’ouverture » a été raté par notre société: « nous avons plutôt adopter l’ouverture avant de nous enraciner malheureusement le retour n’est presque plus possible après l’ouverture au monde extérieur ».

Alima Diakhaté, étudiante en deuxième année de licence médecine, aborde dans le même sens que Demba. En effet, cette dernière se désole de la situation à laquelle le pays fait face actuellement. « Un pays majoritairement musulman qui présente une jeunesse aussi prise dans le divertissement mondain, c’est vraiment triste et désolant » a-t-elle affirmé. Les parents n’arrivent plus à inculquer aux enfants les valeurs d’antan, certains abandonnent l’éducation de leurs enfants et les laissent se débrouiller et d’autres sont eux-mêmes perdus et ne savent plus quoi faire face à la situation.

Selon elle, tout cela est causé par le fait que ces derniers n’ont pas bien compris l’éducation dont ils ont bénéficiés. « Si les parents avaient compris les valeurs de nos grands parents et de la religion, ils auraient pu mettre leurs enfants sur le bon chemin. Avec toutes ces valeurs, l’enfant grandira avec un bon comportement. Il n’aura pas ainsi besoin d’abandonner sa propre culture puisque le travail est déjà fait depuis le bas âge », a-t-elle expliqué.

Pour résoudre ce problème, Madame Diakhaté propose que les services de la protection de l’enfance veillent à ce que les enfants bénéficient d’une bonne éducation de base, un encadrement rude et bien structuré. « L’enfant, pour connaître les bonnes valeurs et principes, pour être un poids dans le développement de demain, doit évoluer dans un cadre qui répond à ces critères » a-t-elle ajouté.

Le Sénégal est devenu aujourd’hui un terroir de prédilection des antivaleurs. Pour y remédier, nos interlocutuers pensent qu’il est primordial que l’Etat revoit les contenus diffusés sur les télévisions, les séries télévisées en particulier et surtout les réseaux sociaux.

Dieynaba DIALLO (Stagiaire)

ACTUALITES

Delta du Saloum/ Immigration irrégulière: 92 passagers interceptés le jour de la Korité

Publié

on

La Marine nationale a intercepté, ce lundi 31 mars, dans le Delta du Saloum, une pirogue transportant 92 candidats à l’émigration irrégulière.

Les passagers ont profité du jour de la Korité pour embarquer à bord d’une pirogue pour parti en Espagne.

Continuer la lecture

ACTUALITES

Médina Baye/ Grand Prix International Cheikh Ibrahima Niass: La promotion de la solidarité entre les daaras dans la sous-région et la promotion de l’enseignement coranique au des préoccupations des guides religieux

Publié

on

La 12e édition du Grand Prix International Cheikh Ibrahima Niass de récitation du Saint Coran s’est tenue dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 mars dans la ville sainte de Médina Baye. Cheikh Ibrahima Ba et Mouhamed Bachir Thiam ex æquo ont remporté le premier prix du concours avec une prime de 7 millions chacun.

Au début 97 candidats dont des sénégalais et des étrangers ont participé à ce prestigieux concours de récital de Coran. Présidé par le Khalife de la Fayda Tidianiya, Cheikh Mouhamed Mahy Ibrahima Niass, cet événement religieux a rassemblé des participants du monde entier pour promouvoir la mémorisation et la récitation du livre saint de l’Islam. Selon les organisateurs l’objectif est de permettre aux enfants de mémoriser le Coran et de lutter contre la mendicité. «A travers cet événement, il est question de promouvoir la solidarité entre les Daaras dans la sous-région. Cette solidarité peut se construire qu’autour de valeurs communes et l’amour du Prophète (PSL). Envoyés dans des daaras (écoles coraniques) souvent dépourvus de moyens, les talibés passent une grande partie de leur temps à mendier pour survivre. Beaucoup d’entre eux n’ont pas accès à des soins appropriés, à une alimentation saine ou à des vêtements décents. Cette situation suscite des préoccupations en matière de droits de l’enfant », a souligné Cheikh Mouhamadou Abdou Malick Ibrahima Niass, président du Comité d’organisation.

Il faut noter que les 3e, 4e et 5e ont reçu 3 000 000 et 2 000 000. Tous les participants ont reçu des récompenses avec une importante somme d’argent, des livres, des habits et d’autres lots. Tous les dignitaires de Médina étaient présents à la 12e édition du Grand Prix International Cheikh Ibrahima Niass de récitation du Saint Coran.

Continuer la lecture

ACTUALITES

Kaolack/ Prière de la Korité à la Grande Mosquée : L’Imam Sérigne Babacar Sy Kane dénonce le mensonge et l’arrogance

Publié

on

Ce lundi, une partie de la communauté musulmane a célébré l’Aïd El-Fitr (Korité). À la Grande Mosquée de Kaolack, l’Imam Sérigne Babacar Sy Kane a dirigé les deux rakats. Dans son prêche, il a rappelé les vertus, les bienfaits et l’importance spirituelle de cette prière, exhortant les fidèles à poursuivre les efforts entrepris durant le mois de Ramadan.

L’Imam ratib de Kaolack a souligné que cette fête sacrée marque la fin du mois béni de Ramadan, un moment de gratitude envers Allah (SWT) pour nous avoir guidés dans l’accomplissement du jeûne, de la prière et du repentir. Il a insisté sur l’importance de la purification spirituelle et du partage avec les plus démunis à travers la Zakat al-Fitr. Il a également invité les musulmans à cultiver les bonnes actions, à rester attachés aux valeurs islamiques et à contribuer activement à l’édification d’une société juste et prospère, où foi et progrès s’harmonisent au service du bien-être de tous.

L’Imam de la Grande Mosquée de Kaolack a rappelé l’importance du respect des parents et du renforcement des liens familiaux. Il a également interpellé les commerçants et les marchands sur la nécessité d’être justes dans leurs transactions. Par ailleurs, il a exhorté les fidèles à délaisser le mensonge, la calomnie, l’arrogance, l’intolérance, la haine et les commentaires inutiles.

Dans son sermon, il a abordé les réalités socio-économiques et sécuritaires du pays, appelant à la préservation de l’unité nationale, de la paix sociale et de la résilience face aux défis. Il a encouragé chaque citoyen à œuvrer pour le bien-être de la population. Comme à son habitude, il a formulé des prières en faveur des autorités religieuses et du Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, ainsi qu’en faveur de l’opposition et de la société civile. Il a demandé à Allah de leur accorder clairvoyance et force pour guider la Nation avec sagesse et répondre aux attentes légitimes des citoyens.

Prenant la parole, le gouverneur de la région de Kaolack, Mouhamed Moctar Watt, représentant le gouvernement du Sénégal, était accompagné d’une forte délégation composée de chefs de service régionaux, d’autorités militaires, d’élus territoriaux et d’autres personnalités. Il a rappelé que le mois de Ramadan est un mois de partage, de charité et de repentance. Il a formulé des vœux de stabilité et de paix pour le pays, demandant à Allah de renforcer le sentiment d’appartenance à une même communauté nationale. Il a également souhaité que le développement soit au rendez-vous et qu’Allah accompagne et soutienne le Président de la République dans sa noble mission pour le progrès du Sénégal.

Ndeye Maty Gueye 

Continuer la lecture

ACTUALITES

Kaolack/ Korité solidaire: La députée Rokhy Ndiaye au chevet des daaras

Publié

on

La 2e vice-présidente à l’Assemblée nationale, l’honorable députée, madame Rokhy Ndiaye a procédé, hier, à une distribution de denrées alimentaires au profil des daaras dans la commune de Kaolack. Accompagnée d’une délégation restreinte, la parlementaire s’est rendue au chevet de dix daaras pour leur permettre de célébrer la fête de l’Aïd al-Fitr dans les meilleures conditions.

Un geste qui illustre parfaitement l’importance du soutien et de la solidarité envers les communautés en cette période de fête. Cette action qui n’est pas une première à l’endroit des bénéficiaires a été magnifiée à sa juste valeur par les « serignes daaras » qui n’ont pas manqué de formuler des prières pour l’honorable Rokhy Ndiaye ainsi que pour le président de la République et son premier ministre.

Continuer la lecture

Tendance