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Drame à Diamal (Kaffrine): Une machine batteuse découpe la tête d’un paysan

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Un paysan de 60 ans a tragiquement perdu la vie alors qu’il était en train de travailler sur la moissonneuse-batteuse, a appris Kaolack Infos

L’incident a eu lieu ce mardi, a Diamal dans la commune de Mbirkélane, région de Kaffrine. La victime, Moustapha Sarr, qui travaillait à l’aide de la moissonneuse-batteuse a été aspirée par le routeur qui lui a découpé la tête.

Avisés, éléments de la brigade de gendarmerie de Mbirkélane se sont rendus sur les lieux pour le constat d’usages. Le corps a été transporté à l’hôpital régional Thierno Birahim Ndao de Kaffrine.

 

FGS/KAOLACKINFOS

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Dya: Les populations sans eau depuis 4 jours

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A Dya une commune du département de Kaolack, les populations connaissent depuis plus de quatre (4) jours des difficultés liées à l’approvisionnement en eau potable. En effet, un dysfonctionnement notoire a été décelé dans la distribution de l’eau dans les quartiers.

Très remontée, les populations pointent du doigt la société « Flex-Eau » en charge du réseau de cette commune. Elles se sentent abandonnées et confrontées à une situation à laquelle elles ne peuvent faire face sans assistance. C’est pourquoi, elles interpellent les autorités. « Nous interpellons le Président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement sur cette situation ».

Selon une source de Kaolack Infos, un service technique est en cours pour s’enquérir de la situation.

 

FGS/KAOLACKINFOS

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Kaolack: Les travailleurs de La Poste en sit-in pour réclamer le paiement de leurs salaires

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Les travailleurs de la Poste de Kaolack, à travers le Syndicat national des travailleurs des postes et télécommunication (SNTPT), ont organisé ce mardi 24 décembre, un sit-in devant la direction régionale pour réclamer le paiement de leurs salaires.

Cette mobilisation vise à dénoncer les retards de paiement qui affectent durement le quotidien des employés. « On est aujourd’hui le 24 décembre mais le mois de novembre n’est pas encore payé. Ainsi, nous réclamons nos salaires du mois de novembre ainsi que du mois de décembre en même temps », a déclaré Mamadou Sadio, secrétaire général de l’union régionale du  Syndicat national des travailleurs des postes et télécommunication de Kaolack.

Une situation qui, à en croire Agnès Téning Sène, représentante des femmes du comité régional de Kaolack, affecte la dignité des travailleurs qui réclament deux (2) mois de salaire. « Actuellement, vous voyez un parent ou un responsable de famille qui n’a pas son salaire, comment il perd sa dignité. C’est vraiment déplorable et nous appelons à l’Etat de prendre sa responsabilité du moment où La Poste lui appartient pour vraiment qu’il fasse quelque chose et résoudre ce problème qui est vraiment délicat ».

Une occasion saisie par le secrétaire général, Moustapha Thiam, le secrétaire général adjoint du SNTPT de lancer un appel aux nouvelles autorités pour prendre en compte les propositions des travailleurs pour trouver une solution aux problèmes de la poste. « Aujourd’hui, c’est la famille postale qui est devant la direction régionale pour exprimer notre mécontentement par rapport au retard des salaires. Il faut que les nouvelles autorités trouvent des voies et moyens pour sortir La Poste des difficultés qu’elle est en train de traverser ».

Ces travailleurs demandent à l’État de décanter la situation peu enviable que traverse les travailleurs de l’entreprise postale. « Les syndicats de La Poste, la direction des Postes et le ministère sont en discussion mais les discussions n’ont rien donné par rapport à ça. Vous avez vu que la Loi des Finances 2025, il y’a une réduction au moins de plus de 100 milliards dans le ministère de tutelle, ce qui veut dire qu’on a pas de perspectives qui sont ambitieuses par rapport à ça. C’est pourquoi, nous osons dire qu’il faut des solutions idoines pour régler la situation. Les travailleurs ne sont pas responsables de cette situation. Ce sont des politiques qui ont mis La Poste dans des difficultés et ce sont ces politiques là qui doivent donner des solutions par rapport à ça », a ajouté Gorgui Pouye, secrétaire général de l’Union régionale UNSAS de Kaolack

Les postiers veulent que le nouveau directeur soit accompagné pour redonner à La Poste son lustre d’antan.

 

FGS/KAOLACKINFOS

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Installation d’un parking des gros porteurs: Le projet de la grosse discorde à Kabatoki

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Ce matin du 24 décembre 2024 à Kabatoki, Kaolack, depuis la toiture de mon immeuble, en examinant attentivement le site du projet de parking de gros porteurs du Maire (voir photo), je n’ai pu m’empêcher de partager quelques analyses surtout en direction de l’administration communale de Kaolack.

Ce qui frappe, c’est qu’on voit le début de construction du mur de clôture de l’emprise du projet alors que le Maire disait hier à la télé (7TV) qu’il va d’abord demander une autorisation de construire. C’est grave.

Le projet d’installation d’une gare de gros porteurs à Kabatoki, sous l’égide de la mairie de Kaolack, Serigne Mboup, révèle de graves lacunes en matière de planification et de gouvernance. L’attribution de trois hectares de terrain à un projet manifestement incompatible avec son environnement immédiat illustre une gestion improvisée, marquée par l’absence d’études préalables solides.

Ce terrain, initialement réservé pour l’extension d’un collège et la construction d’un lycée, répond à des besoins éducatifs cruciaux. L’ignorance des aspirations des populations locales, malgré leurs démarches répétées, met en évidence un mépris des principes de concertation et de transparence qui devraient guider les actions de la mairie.

Sur le plan technique, ce projet présente de sérieuses insuffisances. Les normes internationales relatives aux infrastructures pour gros porteurs exigent une distance minimale de 300 mètres des zones sensibles, comme les établissements scolaires, et l’installation de barrières végétales denses pour réduire les risques liés à la pollution atmosphérique et sonore. Or, le site choisi est situé à seulement 150 mètres d’une école publique. Les camions stationnés ou en transit émettront des polluants tels que les particules fines et des oxydes d’azote, ce qui exposera les élèves à des effets néfastes sur leur santé. De plus, les nuisances sonores constantes, qui vont dépasser certainement les 50 dB recommandés par l’OMS en journée, perturberont les activités pédagogiques et le bien-être des résidents.

L’impact social de ce projet est tout aussi préoccupant. La circulation accrue de poids lourds dans une zone résidentielle et scolaire augmente considérablement les risques d’accidents et mettra en danger les élèves et les familles. La dégradation de la qualité de vie des habitants de Kabatoki alimente un mécontentement légitime et exacerbe une perception déjà négative de la gestion municipale. Par ailleurs, l’absence dans le projet de barrières végétales ou de zones tampons pour atténuer les nuisances reflète un manque flagrant de mesures d’atténuation, alors que celles-ci sont des standards dans de tels projets.

Dans son mémorandum qui nous est parvenu, le Collectif pour la Défense des Intérêts de Kabatoki souligne un conflit d’intérêts évident, le Maire étant également président de la Chambre de Commerce bénéficiaire du terrain. Cette situation entache la crédibilité des décisions municipales. L’aveu du Maire de méconnaître l’emplacement exact du terrain lors de la délibération est un indicateur inquiétant de l’amateurisme dans la gestion foncière locale. De plus, l’absence d’une étude d’impact environnemental et social, pourtant essentielle dans ce type de projet, témoigne d’un pilotage à vue préoccupant.

Le plan stratégique communal 2035, élaboré dans l’urgence avant les élections présidentielles de mars 2024, est désormais obsolète avec l’adoption de la vision présidentielle 2050 et la stratégie nationale de développement 2025-2029. Ce projet s’inscrit dans une continuité de décisions improvisées, déconnectées des priorités nationales et locales. Il illustre une administration communale incapable d’articuler ses projets avec une vision cohérente, ce qui contribue à l’exaspération des populations qui se sentent ignorées.

L’alignement à la Vision 2050, qui met l’accent sur un aménagement durable et l’intégration des territoires dans une stratégie de pôles compétitifs, est essentiel pour garantir la pertinence et la durabilité des infrastructures à Kaolack. Ce nouveau cadre stratégique des politiques publique au Sénégal vise à faire de la région un centre névralgique agro-industriel, doté d’infrastructures portuaires et aéroportuaires, soutenu par une extension de l’autoroute à péage et du corridor régional de la CEDEAO. Cependant, en l’absence d’un plan d’aménagement urbain actualisé et en cohérence avec ces ambitions nationales, le projet actuel risque de ne pas jouer un rôle important dans l’objectif de faire de Kaolack un moteur économique régional. La mise à jour du plan stratégique communal, en collaboration avec les autorités compétentes, est impérative pour assurer une cohérence avec les perspectives nationales et locales.

Il est aussi impératif de reconsidérer ce projet sous tous ses aspects. Un tel projet doit être discuté, étudié sérieusement, et certainement relocalisé sur un site éloigné des zones résidentielles et scolaires, conformément aux normes internationales et locales. Cela implique la réalisation d’une étude de faisabilité sérieuse, prenant en compte les contraintes environnementales, les impacts sociaux, et les exigences techniques. L’intégration de zones tampons végétalisées et de systèmes de gestion des déchets renforcera également la durabilité du projet.

Au total, cette controverse est une opportunité pour la mairie de revoir ses pratiques. Une gouvernance transparente et participative, appuyée par des études rigoureuses, est essentielle pour restaurer la confiance des citoyens et garantir que l’intérêt collectif prévaut sur les intérêts privés. Les revendications des populations de Kabatoki rappellent que toute infrastructure doit respecter les principes de justice sociale, d’équité, et de protection environnementale, sans quoi les projets, même ambitieux, risquent de se heurter à une opposition légitime et durable.

Dr. Abdourahmane Ba
Ingénieur Statisticien, Expert en Évaluation des politiques publiques
Président du mouvement ESSOR

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Marché central de Kaolack: Lamine Ndao répond à Matar Guèye et Cie « Ay mauvais perdants lagne… »

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Réponse du berger à la bergère. Après la sortie des commerçants fustigeant l’installation de sa cantine au marché central, c’est autour de Lamine Ndao de contacter Kaolack Infos TV pour apporter sa réplique et rétablir la vérité. Selon le délégué principal du dit marché, la cantine en question est bel et bien en règle « J’ai déposé une demande en bonne et due forme au secrétariat de la mairie de Kaolack (…). Ceux qui parlent sont des mauvais perdants parce qu’ils veulent la place que j’occupe alors que les commerçants me font confiance et je suis leur intermédiaire avec le maire de Kaolack (…). Ils ne peuvent rien contre cette cantine », a t-il martelé.

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