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Affaire Samuel Sarr: Les membres du Libéralisme Social Sénégalais exigent sa libération immédiate
Suite à l’arrestation de Samuel Sarr, la cellule panafricaine de communication du Libéralisme Social Sénégalais( LSS) était face à la presse ce jeudi pour se prononcer sur cette affaire.
Pour recouvrer sa liberté, Samuel Sarr, fondateur de West African Energy (WAE), peut compter sur le soutien des membres de son parti, le Libéralisme Social Sénégalais (LSS). Ces derniers ont publié un communiqué daté ce lundi 26 décembre dans lequel ils exigent sa libération inconditionnelle.
« Samuel Sarr est bien plus qu’un entrepreneur : il est un catalyseur de transformation pour le Sénégal et l’Afrique. Sa détention arbitraire met en péril l’avenir énergétique du Sénégal et compromet la souveraineté économique nationale (…). Nous, membres du Libéralisme Social Sénégalais, dénonçons fermement cette injustice et exigeons : la libération immédiate et inconditionnelle de Samuel Sarr ; la protection des projets stratégiques qui impactent positivement la vie des Sénégalais ; une reconnaissance pleine et entière du rôle de Samuel Sarr dans la construction d’un avenir énergétique durable pour le Sénégal », ont-ils souligné dans la note.
Dans ce communiqué, ils reviennent également sur son esprit entrepreneurial. Selon eux, en plus d’être un leader, M. Sarr est un visionnaire pour l’Afrique, comme en témoignent ses réalisations dans le secteur de l’énergie.
Voici l’intégralité du communiqué:
Libérez Samuel A. SARR : Un Pilier de l’Énergie et du Développement Africain
La cellule panafricaine de communication du Libéralisme Social Sénégalais (LSS)
exprime son indignation face à l’arrestation arbitraire de Samuel SARR, un
entrepreneur visionnaire, ancien ministre de l’Énergie du Sénégal (2007-2012) et
acteur clé dans la transformation énergétique de l’Afrique de l’Ouest. Cette arrestation
constitue un recul démocratique grave et une menace pour le développement
économique et énergétique du Sénégal.
Samuel SARR : Un Visionnaire au Service de l’Afrique
Samuel SARR est une figure emblématique du secteur énergétique africain. Grâce à
son expertise et à sa capacité de mobilisation, il a su développer des projets
structurants qui ont marqué durablement l’économie sénégalaise. Ancien Directeur
Général de la Senelec et ministre de l’Énergie, il a joué un rôle central dans la
modernisation et la diversification des sources d’énergie au Sénégal.
Après son expérience gouvernementale, Samuel SARR a fondé West African Energy
(WAE), une entreprise qui incarne une nouvelle ère énergétique. WAE se distingue
par la construction de la centrale électrique de Cap des Biches, un projet de 366 MW
utilisant du gaz naturel liquéfié (GNL) pour produire une énergie propre et abordable.
Ce projet, évalué à 283 milliards de FCFA (432 millions d’euros), représente 25 % de
la puissance installée au Sénégal et est déjà réalisé à 88 % pour le cycle combiné et
98 % pour le cycle simple.
Un Projet au Service de la Nation
Le projet West African Energy offre des retombées positives à tous les niveaux :
• Amélioration de l’accès à l’énergie : La centrale de Cap des Biches
fournit une énergie fiable à des milliers de foyers et entreprises, réduisant
considérablement les coupures d’électricité.
• Réduction des coûts énergétiques : L’utilisation du gaz naturel diminue
les coûts de production, offrant des tarifs compétitifs aux consommateurs.
• Création d’emplois : Plusieurs centaines environ 1200 emplois directs
ont été générés, notamment dans les domaines de la construction et de la
maintenance.
• Impact environnemental positif : La transition vers une énergie plus
propre permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre, alignant ainsi le
Sénégal avec ses engagements climatiques.
• Stimulation économique : Une énergie abordable et accessible
dynamise les secteurs industriels et agricoles, renforçant la compétitivité nationale.
Un Leadership Remis en Question
Malgré ces réalisations impressionnantes, Samuel Sarr fait face à des accusations
d’abus de biens sociaux de la part d’actionnaires sénégalais minoritaires. Ces
accusations, infondées selon le LSS, risquent de compromettre l’achèvement d’un
projet stratégique pour le Sénégal et de ternir l’image d’un entrepreneur africain ayant
mobilisé près de 300 milliards FCFA auprès d’institutions financières africaines
prestigieuses comme African Finance Corporation et Afreximbank.
Il est essentiel de rappeler que l’idée, la conception et la mise en œuvre de ce projet
sont le fruit de l’expertise et de la vision de Samuel SARR et de son équipe. Les
actionnaires locaux y compris sa propre personne parce que détentrice de 15% du
capital social n’ont contribué qu’à hauteur de 16 milliards FCFA sur un projet de plus
de 283 milliards FCFA.
Appel à la Libération Immédiate de Samuel SARR
Samuel SARR est bien plus qu’un entrepreneur : il est un catalyseur de transformation
pour le Sénégal et l’Afrique. Sa détention arbitraire met en péril l’avenir énergétique
du Sénégal et compromet la souveraineté économique nationale.
Nous, membres du Libéralisme Social Sénégalais, dénonçons fermement cette
injustice et exigeons :
• La libération immédiate et inconditionnelle de Samuel SARR
• La protection des projets stratégiques qui impactent positivement la vie
des Sénégalais.
• Une reconnaissance pleine et entière du rôle de Samuel SARR dans la
construction d’un avenir énergétique durable pour le Sénégal.
Une Vision pour l’Afrique
Samuel SARR incarne une vision innovante et ambitieuse pour le continent africain,
en encourageant les jeunes à dépasser leurs intérêts personnels au profit du
développement collectif. Il est urgent de protéger les leaders qui, comme lui, bâtissent
l’avenir de l’Afrique avec courage et détermination.
Ensemble, protégeons la souveraineté énergétique et économique du Sénégal.
Libérez Samuel SARR !
Cellule Panafricaine de Communication du LSS
ACTUALITES
28 Déc 2007 – 28 Déc 2024: Il y a 17 ans nous a quittés Serigne Saliou Mbacké, le dernier fils Khalife de Serigne Touba sur terre
28 décembre 2007-28 décembre 2024, 17 ans que le dernier fils vivant à l’époque de Cheikh Ahmadou Bamba a rejoint l’au-delà.
C’est en 1915 que Serigne Saliou Mbacké a vu le jour à Diourbel. Il était le cinquième Khalife de la communauté mouride et par ailleurs dernier fils de Serigne Touba sur terre. Le nom de Saliou, prédestiné s’il en est, Saliou qui signifie la Vertu colle admirablement bien à ce héros de la communauté mouride.
Serigne Saliou Mbacké laisse à la postérité, l’image d’un homme détaché de la vie et qui n’avait comme boussole que l’Islam et les enseignements de son père. Celui qui était surnommé « Borom Jamono », parti à l’âge de 92 ans, avait fait de l’éducation son occupation continue.
Le religieux devenu khalife général des mourides en 1990 invitait les Sénégalais à l’adoration de Dieu et au respect des préceptes de l’Islam. Cet homme qui aimait le Coran et l’enseignait, avait implanté 29 daaras à travers tout le pays. Les 14 daaras ont été acquis avant Khelcom qui ne renferme que les 15 autres.
Travailleur infatigable, il faisait partie des plus grands producteurs agricoles de ce pays. Il avait aménagé 45 000 ha de surfaces cultivables à Khelcom, une localité du département de Malem Hoddar et aussi à Ndiouroul, Ndiapandal, Ndoka.
ACTUALITES
Marche contre les pénuries d’eau à Dya: Les populations crient leur soif et exigent le départ de Flex’Eau
Les populations de Dya ont marché, ce vendredi, contre les dures pénuries auxquelles elles font face. Une forte mobilisation a sillonné les artères de la localité pour fustiger ces coupures récurrentes et pointent du doigt Flex’Eau, a constaté Kaolack Infos.
Les populations ont arboré des brassards rouges pour réclamer une solution définitive à la pénurie d’eau qui sévit dans cette localité du département de Kaolack.
« La population de Dya est fatiguée. L’eau est la vie en elle-même. C’est pourquoi nous demandons au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, au ministre cheikh Tidiane Dieye de venir au secours la population de Dya le plus rapide si possible et de rompe le contrat avec flex’Eau qui est là pour tué les ‘Goorgoorlous’. Flex’Eau non seulement il ne peut pas nous satisfaire mais les factures sont excessivement chères de même que les branchements », ont déclaré les marcheurs.
Poursuivant, ils renseignent que « les 2 forages fonctionnels de cette commune ne peuvent plus satisfaire la demande. Dya a grandi, de ce fait nous exigeons dans la moindre délais le matériel du forages de Dya qui est déjà raccordé mais y’a rien comme matériel pour qu’il soit opérationnel ».
Les populations de Dya n’ont pas aussi manqué d’interpeller les autorités étatiques et le directeur de l’Ofor par rapport « à l’incompétence et le manque de respect manifeste de la société Flex-‘Eau qui a trahi le contrat qui le liait aux populations sur toute la ligne ».
Pour conclure, les populations exigent ainsi « une rupture de contrat pour la gestion de ces forages avec cette société ».
ACTUALITES
DPG du Premier ministre: « Une nouvelle trajectoire pour le Sénégal » selon Dr Abdourhamane Ba
La Déclaration de politique générale (DPG) présentée par le Premier ministre Ousmane Sonko marque une ambition de redéfinir les paradigmes de développement économique et social du Sénégal. Inspirée par les idéaux de souveraineté et d’autodétermination, cette stratégie vise à corriger les failles structurelles héritées de l’ère coloniale et de la mauvaise gestion des régimes passés tout en répondant aux attentes d’une population en forte croissance.
En s’adossant à la Vision 2050, la DPG présente sept ruptures stratégiques : la restauration de l’ambition nationale, la planification à long terme, la culture des résultats, la participation citoyenne, la décentralisation et territorialisation des politiques publiques, l’équité et la justice, ainsi que la modernisation de l’administration publique. Ces piliers ambitionnent de répondre aux défis complexes d’un Sénégal confronté à des disparités régionales, à une économie largement informelle et à une dépendance chronique envers les importations.
Un diagnostic approfondi présente les défis majeurs auxquels le Sénégal est confronté. L’économie nationale reste dominée par un modèle d’extraction et d’exportation brute de matières premières telles que l’or, le poisson et l’arachide, sans création de valeur ajoutée significative. Avec un déficit commercial de 3 300 milliards de FCFA en 2023, équivalent à 17 % du PIB, et une croissance moyenne de seulement 3,1 % entre 1960 et 2023, le pays peine à absorber une démographie en augmentation annuelle de 2,7 %. Le modèle social, marqué par un taux de pauvreté rural de 53,3 %, reflète une éducation inadaptée avec un taux d’échec de 49,5 % au baccalauréat en 2023 et une justice perçue comme politisée. Ces éléments mettent en évidence l’urgence d’une transformation structurelle.
Le fardeau de l’héritage colonial et des échecs des régimes successifs depuis les indépendance constitue un obstacle majeur à la souveraineté économique et institutionnelle. Les infrastructures, conçues pour exporter les ressources et concentrer les activités à Dakar-Mbour-Thiès, perpétuent les inégalités régionales. Cette configuration historique a laissé des chaînes de valeur incomplètes, une résilience économique amoindrie et une absence de diversification industrielle. La DPG s’attaque donc à cette dynamique en promouvant une approche décentralisée et inclusive, axée sur la valorisation des ressources locales et l’amélioration des infrastructures territoriales.
Dans le domaine des investissements publics, la DPG propose des réformes structurelles ambitieuses. L’adoption d’un budget à base zéro d’ici 2026 constitue une rupture significative avec les pratiques traditionnelles. Ce système vise à justifier chaque dépense par son impact attendu en réduisant les inefficacités et orientant les ressources vers des projets prioritaires à impact significatif. Les partenariats public-privé (PPP) seront également révisés pour mieux partager les risques et attirer des investissements étrangers tout en garantissant l’intégrité des actifs nationaux. Cependant, l’efficacité de ces mesures dépendra de la capacité de l’administration à mettre en œuvre des outils modernes de suivi et d’évaluation.
L’accent mis sur la territorialisation des investissements répond à une double ambition : réduire les disparités régionales et renforcer l’économie locale. Des infrastructures stratégiques, telles que des routes, des systèmes d’adduction d’eau et des installations énergétiques, sont prévues pour connecter les zones rurales aux grands marchés. Les zones économiques spéciales et les agropoles, soutenues par des incitations fiscales et des investissements publics, joueront un rôle clé dans la création d’emplois et la stimulation de la production locale. Toutefois, leur succès repose sur une planification rigoureuse et une gestion équitable des ressources.
ACTUALITES
Dr Alioune Diouf sur la DPG de Sonko: « Il a décliné des pistes de solutions pour mettre le Sénégal sur la voie de développement »
Le président du Mouvement National pour Patriotisme et le développement Social (MNPDS)/Fonk Sa Rèw s’est prononcé sur la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier Ministre Ousmane Sonko.
Dr Alioune Diouf a salué le discours du chef du gouvernement et a exprimé son optimisme quant à un changement de paradigme dans la gestion des deniers publics.
« Tout d’abord je félicite Mr le premier ministre pour sa prestation d’aujourd’hui. Il a fait un diagnostic global de l’état de notre économie et a décliné des pistes de solutions pour mettre le Sénégal sur la voie de développement véritable à travers la vision Sénégal 2050. Ce qui me fascine le plus encore c’est l’appel au patriotisme des sénégalais, à la citoyenneté et à la discipline. En tout cas nous avons espoir quant à un changement de paradigme dans la gestion de nos deniers et la mise en œuvre efficace des politiques publiques », a t-il déclaré.
FGS/KAOLACKINFOS
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