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L’antagonisme structurel entre les pratiques d’opposition et la réalité de l’exercice du pouvoir (Par Ousmane Gueye)

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Le PASTEF semble être rattrapé par ses méthodes et stratégies
de la conquête du pouvoir. Cette situation m avait obligé par devoir, d alerter le 15 juin 2022.En voici le post ci dessous.

« La situation politique actuelle est lourde de danger au regard des discours et des actes posés par une certaine opposition. Jamais dans l’histoire politique du Sénégal,de tels comportements,de défiance , à ce rythme et sous ce ton , n’ont jamais , plané,dans les formats de réunions ou de manifestations. A entendre certains discours,on doute de la signification et de la portée, qu’ils se font de nos institutions,qui pourtant régulent le fonctionnement de notre vie sociale et politique entre autres ,au regard des dispositions réglementaires et de la loi. Malheureusement,ces positions récurrentes sur nos institutions,pour des acteurs politiques en quête de pouvoir, méritent une analyse objective,au delà de nos différences d’approche, et du clivage pouvoir opposition. L’impression première qui se dégage, c’est de poser la question ,sur leur soit disant projet politique anti système dont les contours et les déterminants cibles,n’ont jusqu’à présent été déclinés . S’agirait il d un système politique dépourvu d’institutions ou d ‘un régime de gouvernance avec une seule tête qui serait l exécutif ? Tout porterait à le croire.

Pour une telle hypothèse,on a le droit d’avoir peur,pour une orientation de destruction , progressive de nos leviers fondamentaux qui ont eu à légiférer,notre longue marche de construction graduelle ,d’un état de droit ,qui a fini d’installer le multipartisme intégral et la consolidation,de nos fondements démocratiques. J’ai peur pour l’avenir de notre pays ,si rien n’est fait ,en parade réglementaire pour arrêter cette escaladé,qui installerait,un régime ,sans institutions en perspective. Ce serait alors la fin de l’état de droit,la fin de la nation,creuset de la convivialité et de la solidarité partagée.

Ce serait adieu à la République.
L’engagement politique est noble mais ne saurait se placer au dessus du respect scrupuleux de nos institutions.

C’est d’ailleurs cette disposition patriotique qui devrait être le lit de convergence de la classe politique pour bâtir le consensus de responsabilité pour l’intérêt et l’avenir de notre pays.
Privilégions le pays pour lequel nous nous engageons en politique et respectons nos institutions et les actes et décisions arrêtés, même si nous en avons des réserves sérieuses à émettre. C’est tout le sens du combat politique qui reste un droit constitutionnel mais qui doit être régi et encadré par notre arsenal juridique et nos textes réglementaires auquels nous sommes tous assujettis.

Merci à tous.

Ousmane Gueye.

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