Selon les sources du quotidien « EnQuête », c’est au cours d’une patrouille de sécurisation dans les ruelles du quartier Darou Salam de la commune de Karang, que les gendarmes ont rencontré deux motos de type Jakarta en mouvement.

En voulant procéder à leur contrôle, renseignent nos interlocuteurs, les conducteurs des motos ont jeté les sacs et pris la fuite. Des recherches ont été entreprises en vain, pour mettre la main sur les motos (sans immatriculation). Le produit (24 paquets d’un poids total de 22,100 kg) de chanvre indien a été saisi.

Selon les interlocuteurs du journal, sans immatriculation, beaucoup de choses sont faites par les conducteurs de moto, surtout dans le cadre d’écoulement de l”’herbe qui tue”. Autrement dit, avec la nouvelle donne, des baisses de cette pratique délictuelle vont sans doute être ressenties.

Sur ces deux images différentes et concernant la même personne, nous apercevons une femme au milieu de tas d’ordures, à l’entrée de la ville de Diourbel. A côté, elle est à la devanture du Centre Ansoumana DIONE de Kaolack, de prise en charge gratuite et de réinsertion des malades mentaux.

Accompagnée de sa mère, elles ont effectué toutes les deux un séjour de quelques semaines à ladite structure de référence au Sénégal, en Afrique et dans le reste du monde. Ce mardi 14 janvier 2025 vers 10 heures, elle est rentrée à Diourbel, avec un sourire indescriptible.

Cette jeune dame malade mentale était mariée et mère de quelques enfants dont une fille avant de divorcé du fait de ses troubles mentaux. Ainsi, sa mère qui n’a jamais perdu espoir a eu la chance de croiser l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux. C’est le 21 novembre 2024 que ledit Centre Ansoumana DIONE de Kaolack, l’avait prise à Diourbel, en même temps que d’autres malades mentaux errants qui ont déjà regagné leurs familles, pour une prise en charge totale et gratuite. Ce 14 janvier sera pour ses proches, un jour mémorable.

A sa sortie, la mère de cette malade mentale stabilisée après deux mois de séjour, n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction à l’égard du Centre Ansoumana DIONE qui lui a offert tous les médicaments prescrits par son Médecin traitant. Pour la cérémonie de présentation des anciens pensionnaires dudit Centre, elle a promis d’y assister avec sa fille, ce 25 janvier, en attendant leur rendez-vous qui est prévu dans deux mois au Service psychiatrique du District sanitaire de Kaolack. Ainsi, le Président Bassirou Diomaye FAYE gagnerait à présider cette cérémonie exceptionnelle.

Les statistiques, publiées par le Groupe pour l’étude et l’enseignement de la population (Geep) sur les cas de grossesse en milieu scolaire en 2024, inquiètent plus d’uns. Ce rapport révèle une situation préoccupante : « 1202 cas de grossesses chez des élèves âgées de 12 à 19 ans recensés dans 1332 établissements publics, soit 85 % de la carte scolaire du Sénégal ». L’académie de la région de Fatick est la plus touchée avec 166 cas de grossesse suivie de celle de Ziguinchor avec 157 cas. Les académies de Sédhiou, Tambacounda et Kolda suivent avec respectivement 134, 100 et 91 cas de grossesses.

Face à l’ampleur du phénomène, le Syndicat des enseignants libres du Sénégal/Authentique Sels/A tiré sur la sonnette d’alarme et exige « des sanctions fermes contre les adultes responsables et des actions concrètes pour endiguer ce fléau ».

Le syndicat identifie plusieurs facteurs expliquant ces chiffres alarmants : « le tabou autour de la sexualité c’est à dire l’absence d’éducation adaptée et préventive due au caractère tabou de la sexualité dans certaines communautés. Les failles dans l’encadrement familial et scolaire qui constituent un manque de dialogue et une surveillance insuffisante des jeunes filles. La précarité socio-économique expose les inégalités sociales, particulièrement dans les régions les plus touchées, exposent davantage les jeunes filles aux comportements à risque. Les conditions scolaires inadéquates en effet, les longues distances pour se rendre à l’école et l’absence d’internats sécurisés exacerbent la vulnérabilité des élèves ».

Manque d’eau potable à Darou Ridwane et Samba Moussa dans la commune de Kaolack, les populations ont arboré des brassards rouges, dimanche pour interpeller les autorités.