ACTUALITES
Magal de Porokhane: Zoom sur la vie de Mame Diarra Bousso

Le Magal de Porokhane est le seul événement religieux dédié à une femme au Sénégal. Il attire chaque année des milliers de disciples, surtout des femmes, qui viennent visiter. Zoom sur la Sainte Mère du vénéré Cheikh Ahmadou Bamba Khadim Rassoul.
Contrairement à tous les autres Magal de la communauté mouride, celui de Porokhane ne correspond à aucune circonstance. Il n’a pour but que de rendre hommage à la Sainte Mère du vénéré Serigne Touba Khadimou Rassoul. Ainsi, si tous les autres Magal ont lieu à une date fixe de l’année, déterminée en fonction du calendrier lunaire, celui de Porokhane peut avoir lieu à n’importe quel moment de l’année. La détermination de la date à laquelle il se tient est du ressort de la famille de Serigne Mouhamadou Bassirou Mbacké, assurément avec l’aval du khalife général des Mourides.
De son vrai nom, Mariama Bousso, elle nous est parvenue en 1833 à Golléré, petite localité du Fouta. Fille de Mouhamed Bousso, fils de Hammad, fils de Aliou Bousso, elle descend d’une lignée dont l’origine chérifienne remonte jusqu’à l’Imam Hassan, fils de Ali, fils de Abu Talib. De son ascendance aussi bien paternelle que maternelle, Sokhna Diarra a hérité d’une forte tradition d’érudition en Sciences coraniques, et d’une profonde piété. Sous la férule de sa mère Soxna Asta Wallo, elle a achevé à 14 ans son premier Muçhaf (rédaction de mémoire du Saint-Coran). Sa vie n’a pas été longue, elle a vécu 33 ans. Pourtant, elle est créditée d’une production de plus de 40 exemplaires du Livre Sacré, écrits de sa main, car elle était « passée maître » dans l’art de la calligraphie.
Diaratoullah, la piété incarnée
Abdallah Fahmi, chercheur en sciences islamiques et talibé mouride, confie : « Mame Diarra Bousso est connue Diaratoullah, c’est-à-dire la protégée d’Allah. Protégée par sa piété familiale, sa piété conjugale et par ses adorations. Elle aimait Allah et respectait ses interdictions, elle faisait beaucoup d’actes surérogatoires ».
Les deux familles Bousso et Mbacké habitaient ensemble et viennent de la Mauritaine, ils sont venus après s’installer dans le Fouta, à Golléré. Ensuite, ils sont venus dans le Baol. Serigne Mouhamadou Lamine Diop Dagana l’a même écrit. « Mame Diarra était une savante. Sa famille fait partie de celles qui ont diffusé l’islam au Sénégal. Elle a beaucoup marqué Khadim Rassoul et a joué un rôle très important chez cet enfant. Elle a joué un rôle fondamental avec l’éducation et le parcours de son fils ».
Sokhna Mame Diarra Bousso était la deuxième épouse du marabout Momar Anta Sali Mbacké. Elle jouit d’une haute considération et d’une dévotion particulière auprès des mourides. C’est son petit-fils Serigne Mouhamed Bachir Mbacké, père de l’actuel khalife général des mourides qui a découvert sa tombe. Abdallah Fahmi raconte : « Serigne Mouhamed Bachir était parti à la recherche de la tombe avec un berger. Ce dernier qui était contemporain de Mame Diarra lui a montré le lieu où elle a été enterrée. Sur ces entrefaites, il a demandé à un de ses disciples en la personne de Serigne Moussa Ka de rester avant qu’il ne demanda au père de Mountakha Kane, un homonyme de l’actuel khalife de rester dans ce village où les conditions de vie et d’existence étaient très difficiles. Il a fait ensuite construire des maisons. C’est ce qui est devenu la ville de Porokhane. La famille de Serigne Bassirou a beaucoup fait pour l’urbanisation. Serigne Mountakha a achevé le travail. Ce Magal valorise le rôle de la femme dans le monde musulman mais cela n’est pas bien valorisé ».
Avec Seneplus
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Accident à Keur Madiabel: 3 morts dans une collision entre une moto jakarta et un camion

3 personnes issues d’une même famille ont perdu la vie dans un accident de la circulation survenu, ce samedi, à Keur Madiabel ( département de Nioro). Il s’agit d’une collision entre une moto jakarta qui avait à son bord 3 passagers dont un homme et son fils et le conducteur et un camion bene qui transportait du béton.
Selon notre source, les victimes, toutes issues de la même famille sont originaires du village de Ndème, localité située dans la commune de Keur Mandongo. La même source renseigne que, le père, A. Ndiaye, âgé de 40 ans, a amené son enfant de 9 ans qui était malade au poste de santé de Keur Madiabel pour une consultation. C’est sur le chemin du retour qu’ils ont eu cet accident qui leur a couté la vie sur le coup.
La gendarmerie une fois sur les lieux, a constaté le drame et arrêté le chauffeur
Les corps sans vie sont acheminé à la morgue du Centre hospitalier El adj Ibrahima Niass de Kaolack.
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Brésil: Un sénégalais abattu par un policier

Un ressortissant sénégalais a été abattu à mort par un policier au Brésil. Dans une vidéo virale dans les réseaux sociaux, le jeune migrant du nom de Ngagne Mbaye qui sé débattait avec ses amis pour prendre leurs marchandises confisquées par les policiers a reçu une balle à bout portant à l’abdomen.
Les ressortissants sénégalais établis au Brésil, très furieux interpellent les autorités sénégalaises à prendre des mesures face à cette situation. « Il faut que nos autorités réagissent, les sénégalais sont tués comme des mouches et personne ne réagit. C’est inacceptable. En Mauritanie, au Brésil ou ailleurs les sénégalais sont mal traités et tués », dit un compatriote dans un audio partagé dans les réseaux sociaux.
L’Ong Horizon sans frontières (HSF) a condamné fermement ce meurtre. Voici l’intégralité du communiqué.
« Un ressortissant Sénégalais abattu par la police au Brésil !!! Un jeune immigré Sénégalais du nom de Ngagne Mbaye a été froidement abattu par la police brésilienne ce vendredi.
Le drame s’est produit à Sao Paulo alors que notre compatriote tentait de s’interposer dans une bagarre entre la police et un marchant ambulant.
D’après , les informations que nous avons recueillies, il aurait reçu une balle à l’abdomen.
Évacué à l’hôpital, il a malheureusement succombé à ses blessures.
Horizon Sans frontières condamne avec la plus grande fermeté ce nouveau crime encore commis sur un ressortissant sénégalais au Brésil : ZONE DE VIOLENCE ENDEMIQUE
2018 , la police brésilienne à tué plus de 6220 personnes , nombre le plus élevé, jamais enregistré dans l’histoire de la sécurité publique du pays . Ce chiffre signifie que 17 civils sont tués chaque jour lors d’une intervention policière. J’invite l’Etat à sensibiliser sur l’indice de sécurité et l’indice de criminalité de certaines zones pour mieux protéger les Sénégalais à travers le monde ».
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Lutte contre l’émigration irrégulière: Les anciens sous-préfets du Sénégal mobilisés sur le terrain pour lutter contre ce fléau

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, l’Association des Anciens Sous-Préfets du Sénégal pour la Promotion du Développement Territorial a entamé une tournée nationale, sous la direction de Bafodé Kallo. Cette initiative vise à sensibiliser, orienter et encourager les jeunes à croire en un avenir possible et réalisable dans leur propre pays.
« L’immigration irrégulière n’apporte que des déceptions, et l’État a mis en place des stratégies permettant aux jeunes de travailler », a-t-il déclaré tout en précisant
qu’il faut aussi que ces jeunes acceptent de travailler». Il souligne: « Notre apport est de sensibiliser les jeunes. Nous sommes une association à but non lucratif, et l’émigration constitue un fléau. Il faut que nous apportions notre contribution». Selon lui, des dispositions ont été prises pour permettre à ces jeunes de travailler et de rester dans leur pays natal.
Le département de Foundiougne constitue l’acte I de cette démarche. Bafodé Kallo est largement revenu sur les objectifs de l’association. Après cette étape, les membres de l’association comptent poursuivre leur tournée à Cayar et à Guet Ndar. Ils espèrent que leur contribution permettra à ces jeunes, qui tentent un lendemain meilleur en risquant leur vie, de rester dans leur pays natal.
Ndeye Maty Gueye
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Kaolack: 2 morts dans une collision entre un véhicule 7 places et une moto jakarta

La route a encore fait des victimes. Deux mots et des blessés, c’est le bilan d’un violent accident de la circulation qui s’est produit, ce matin, vers 12 heures, sur la route nationale N1 à hauteur du village de Parasel (commune de Mbadakhoune). Il s’agit d’une collusion entre un véhicule 7 places et une moto Diakarta.
Les victimes sont un jeune homme des forces de défense et de sécurité qui était en congé et une fille du nom de Yacine Diop originaire de Ndoffane Masérigne. Les corps sans vie ont été évacués au centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack.
Les populations de cette localité ont profité de cette occasion pour alerter les autorités face à cette situation et demander des ralentisseurs.
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