Kaolack à l’honneur de la 9ᵉ édition de la Journée Nationale de l’Élevage. Cet événement d’envergure est marqué par une cérémonie d’ouverture présidée par le Chef de l’État, en présence du président de l’Assemblée nationale, du Ministre de l’agriculture, des Maires, des acteurs et professionnels du secteur de l’élevage .

Au cœur des échanges : la valorisation des produits d’origine animale dans un contexte où la souveraineté alimentaire devient un enjeu stratégique majeur. L’événement permet ainsi aux participants de partager leurs expériences, de discuter des défis du secteur et d’explorer des solutions pour renforcer la production et la transformation locale des produits issus de l’élevage.

Cette journée constitue une opportunité pour mettre en lumière les initiatives locales, encourager les investissements et favoriser des partenariats durables en vue d’assurer l’autosuffisance alimentaire et la compétitivité du secteur au Sénégal.

Ndeye Maty Gueye

L’amélioration des conditions d’existence des éleveurs, le développement et la compétitivité du secteur de l’élevage, ce sont là, les attentes des acteurs  de l’élevage de Kaolack.

Dans un entretien accordé à nos confrères de Aps.Sn, la cheffe de service régional de l’élevage et des productions animales de Kaolack, est revenue sur la situation des éleveurs de Kaolack qui, attendent beaucoup des autorités, à l’occasion de la 9ème édition de la journée nationale des éleveurs prévue, ce samedi dans la ville de Mbossé. Selon madame Ndiaye, les attentes sont nombreuses mais l’Etat accorde une grande importance au développement de ce secteur. « Compte tenu de l’importance que le chef de l’Etat accorde à la communauté pastorale au Sénégal, les éleveurs s’attendent à ce que des mesures soient prises et qu’elles puissent améliorer les conditions d’existence des éleveurs, mais aussi permettre le développement de l’élevage et sa compétitivité », a expliqué Khady Ndiaye du service régional de l’élevage et des productions animales de Kaolack.

A l’en croire, les éleveurs vont aller vers la valorisation et la transformation des produits animaux pour permettre au pays de tendre vers la souveraineté alimentaire, au sortir de cette journée.

Rappelons que le thème de cette année est « La valorisation des produits d’origine animale, un stimulateur pour la souveraineté alimentaire au Sénégal ».

Les acteurs du secteur de  l’élevage préparent la 9ème édition de la journée nationale de l’élevage prévue le 22 février prochain, à Kaolack. Une occasion pour ces acteurs de lister leurs doléances et de poser leurs préoccupations devant le président de la République qui va présider la rencontre.

Selon le président de l’Association régionale des éleveurs, Kalidou Ba, cette journée servira de tribune pour les acteurs de l’élevage qui attendent des solutions par rapport aux problèmes rencontrés. « Le conflit entre éleveurs, les vols de bétail, entre autres, demeurent toujours une problématique chez les éleveurs de Kaolack. Cette la situation à laquelle nous sommes confrontés depuis longtemps, est déplorable. C’est une rencontre fructueuse et non politique. Donc j’appelle l’État à inviter les vrais acteurs du secteur pour qu’ensemble nous puissions poser les bonnes questions sur la table pour avoir des issues heureuses. Le vol du bétail, les conflits entre agriculteurs et éleveurs sont entre autres, les problématiques qui hantent le sommeil des acteurs du secteur de l’élevage. Toutefois, ces éleveurs ont invité les nouvelles autorités à ne pas commettre les mêmes erreurs que les régimes précédents et attendent des actions concrètes du tandem Diomaye-Sonko.

Ainsi, l’Association des éleveurs de Kaolack lance un appel à la mobilisation pour réserver un accueil chaleureux au président Bassirou Diomaye Faye.

Dans un communiqué parvenu à Kaolack Infos, les syndicats réunis au sein du G7 de Kaolack avertissent les autorités. Ils dénoncent « avec la plus grande fermeté le non-paiement des indemnités de surveillance du Baccalauréat 2024 ».

Le communiqué d’indiquer « alors que les enseignants ont accompli leurs missions avec professionnalisme et dévouement, ils se retrouvent une fois de plus face à des lenteurs inexplicables et à un mépris manifeste de leurs droits. Nous rappelons aux autorités régionales que ces indemnités ne sont pas une faveur, mais un droit qui doit être respecté. Loin d’être un fait isolé, ce retard s’inscrit dans une série de manquements récurrents, notamment les paiements tardifs des allocations familiales, qui suscitent de nombreux désagréments pour les enseignants », peut-on lire.

Face à cette situation, ces syndicats exigent « le paiement immédiat et sans condition des indemnités de surveillance du Baccalauréat 2024, un calendrier clair et respecté pour le versement des allocations familiales afin de garantir aux enseignants un minimum de stabilité, l’arrêt définitif de ces retards injustifiés, qui ne font qu’exacerber les tensions sociales et sapent la confiance des enseignants envers les autorités ».

Ils mettent en garde les autorités contre « les conséquences d’un silence ou d’une inertie face à ces revendications légitimes. Si des mesures urgentes ne sont pas prises, les syndicats du G7 n’hésiteront pas à durcir la lutte syndicale dans les semaines prochaines. Nous restons mobilisés et déterminés à défendre les intérêts des enseignants et du système éducatif sénégalais ».