Un incident a éclaté ce lundi soir à Wack Ngouna, où des éleveurs peuls nomades, communément appelés Ndourounaabé, ont envahi un champ de 10 hectares appartenant aux femmes maraîchères de Keur Noye. Les dégâts sont considérables, et les pertes sont estimées à plus de 15 millions de francs CFA, selon les victimes.

Des témoins rapportent que les gendarmes de Wack Ngouna, accompagnés du chef de village, se sont rendus sur place. Cependant, après leur intervention, ils auraient donné raison aux éleveurs avant de les libérer, suscitant l’incompréhension et la colère des agricultrices.

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la plateforme Kaolack Bignou Book, sous la coordination de Sokhna Merry Mariétou Gueye, a organisé une action solidaire en offrant des ndogou copieux au centre d’éducation Al Islam, dirigé par l’Imam Moctar Sylla. Cet événement a été saisi par ladite plateforme pour rendre hommage aux femmes de la région de Kaolack.
Pour cette deuxième édition, un Ndogou spécial a été offert aux apprenants du Coran. Des sandwichs, jus, dattes, café et bonbons ont été distribués, permettant aux élèves de partager un repas convivial. Une manière pour les responsables de la plateforme d’encourager et de motiver ces apprenants.
Autre activité que la plateforme Kaolack Bignou Bokk a organisé par la même occasion est la fête de la journée internationale de la femme. Selon la coordonnatrice, beaucoup de femmes leaders de la région ont été honorées. a pris un moment pour honorer des femmes leaders exemplaires de la région de Kaolack. « Ces femmes que nous avons honoré aujourd’hui, sont remarquées par leur engagement et dévouement pour le développement de leur communauté. Elles sont des figures pour toutes les femmes de Kaolack », a ajouté Sokhna Mery Marietou Gueye qui n’a pas manqué de manifester toute sa reconnaissance et gratitude envers lles membres de la plateforme Bignou Book.
En prenant la parole, la trésorière de la plateforme, Ndeye Penda Diagne, a exprimé sa gratitude envers tous les participants et formulé un vœu pour l’avenir. « Nous espérons que l’année prochaine, ce Ndogou social pourra être célébré dans la rue avec des tentes, afin d’élargir notre impact et toucher davantage de bénéficiaires ».

L’Imam Moctar Sylla, responsable du centre d’éducation coranique, a salué cette initiative, soulignant l’engagement constant de Sokhna Merry Mariétou Gueye, qui perpétue ainsi l’œuvre sociale de son père au sein de l’institut.

La cité religieuse de Medina Baye est en deuil. Cheikh Mouhamed Bachir Niass est rappelé à Dieu, ce dimanche 9 mars 2025, à une clinique de la place, dés suite d’une maladie.

Papa Bachir comme l’appelaient affectueusement les plus jeune était un grand érudit, un savant d’une expérience exceptionnelle.

Kaolack Infos présente ses condoléances à la famille éplorée.

Le Regroupement des Boulangers du Sénégal (RBS) a annoncé une grève générale les 18 et 19 mars prochains, une décision relayée par plusieurs médias ce matin. Cependant, l’Association des Boulangers de la Région de Kaolack, affiliée à la (FNBS), prend ses distances avec ce mouvement d’humeur.
Dans un entretien, Medoune Sarr,  président régional de ladite organisation, a tenu à clarifier la position des boulangers de Kaolack. « Cette décision ne nous concerne pas », affirme t-il. Ainsi, il rappelle que la Fédération Nationale des Boulangers de Sénégal a rencontré le ministre du Commerce il y a deux mois et attend encore les résultats de ces échanges. « Nous sommes les premiers partenaires de la population, et en plein mois de Ramadan, nous ne pouvons pas prendre certaines décisions qui risqueraient de pénaliser les consommateurs », explique-t-il.

Malgré cette prise de position, le président de l’association ne minimise pas les difficultés que traverse le secteur. « Depuis les Assises nationales de la boulangerie, il y a deux ans, la réglementation peine à être appliquée. Nous faisons face à une hausse des coûts des matières premières, de l’électricité et des intrants, ce qui fragilise nos activités », déplore-t-il.
Le Président de l’Association des Boulangers de la Région de Kaolack, affilié souligne que plus de treize boulangeries ont déjà fermé dans la région en raison du manque de réglementation, de l’augmentation des charges et de la nouvelle loi sur le secteur. Face à cette crise, l’Association des Boulangers de Kaolack plaide pour une vérité des prix plutôt que des subventions ponctuelles. « Nous ne pouvons pas nous contenter d’aides temporaires, nous demandons une révision claire des prix pour assurer la viabilité de nos entreprises », insiste t’il.

Malgré les difficultés, il se veut optimiste : « L’État et les autorités locales nous tendent la main pour trouver des solutions. Nous ne pouvons que suivre cette dynamique et espérer des résultats positifs », conclut-il. Cette prise de position marque une divergence au sein du secteur de la boulangerie, entre ceux qui optent pour le dialogue et ceux qui privilégient la contestation. Reste à voir quelles mesures seront prises pour répondre aux préoccupations des boulangers.

Ndeye Maty Gueye