Pour la deuxième édition de la distribution de Ndogou à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Kaolack, le journaliste Khadija Diouf, directrice de la boîte Kaolack 221, a organisé une journée de partage à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

À cette occasion, des boissons, des bonbons au lait, du sucre, des dattes, du café et de la glace ont été distribués aux femmes détenues, leur offrant un moment de réconfort en ce mois béni de Ramadan.
« Nous œuvrons dans le social, et ma famille l’a toujours fait. C’est pourquoi, en ce mois de Ramadan, j’ai choisi d’apporter mon aide. Nous soutenons les détenus, et j’envisage de mener d’autres actions, notamment à la MAC de Koutal et en faveur des pouponnières de Lamine Coulibaly », a expliqué Khadija Diouf.

Marquée par l’émotion, elle a ajouté : « Aujourd’hui, j’ai ressenti quelque chose de fort en voyant ces femmes accepter ce Ndogou avec amour. »
Elle a également tenu à exprimer sa gratitude envers toutes les personnes ayant contribué à cette initiative, en particulier le Dr Macoumba Diouf et Moda Samb : « Je ne peux pas citer tout le monde, mais je les remercie tous chaleureusement. Je salue aussi la presse qui m’a accompagnée. »

De son côté, l’inspecteur Omar Diop, Directeur général de l’administration pénitentiaire des régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine, a salué ce geste de solidarité en faveur des détenus, en soulignant son importance en ce mois de Ramadan.
« Je félicite et remercie Khadija Diouf pour son ouverture et sa volonté de partager avec les détenus. J’en profite également pour lancer un appel à la population de Kaolack : n’oublions pas ces prisonniers. Ils font partie de la société et nous devons œuvrer pour leur réintégration », a-t-il conclu.
Ndeye Maty Gueye

L’ONG Kaweïtien, active au Sénégal depuis 1981, a débloqué 35 millions de francs CFA pour soutenir l’autonomisation des femmes du village de Darou Mougnagueune, situé dans la commune de Porohane. Ce projet de développement comprend neuf cantines, deux motos à trois roues, un moulin, 30 chèvres et 15 vaches, selon Saïd Oubarine, adjoint au directeur général de Directed Société.

« Notre objectif est clair : sortir ces familles de la précarité et leur offrir les moyens de travailler pour devenir autonomes », a-t-il déclaré.

Présent lors de la cérémonie, le maire de Porohane, Alassane Mbaye, a salué cette initiative et souligné l’engagement des habitants. « Ces dons arrivent au bon moment. La municipalité est toujours engagée dans le développement socio-économique. Nous avons mis à disposition des terrains pour l’installation des cantines et des enclos », a-t-il affirmé.

Pour assurer la durabilité du programme, un vétérinaire a été engagé afin de garantir le suivi sanitaire des animaux.

Seynabou Ndiaye, l’une des bénéficiaires, a exprimé sa reconnaissance, « Ce projet nous tient à cœur. Grâce à ce don, nous avons l’opportunité de travailler et de nous entraider. Nous redoublerons d’efforts pour en faire un succès. »

Toutes fois, Cette initiative, actuellement en phase pilote, constitue une avancée majeure vers l’autonomisation des femmes en milieu rural. Si elle s’avère concluante, elle pourrait servir de modèle pour d’autres projets similaires à travers le pays.

Ndeye Maty Gueye

Ce vendredi, juste après la prière de 14 heures, la brigade des Douanes de Fimela a intercepté une pirogue transportant plus de 300 candidats à l’émigration irrégulière, ont constaté les envoyés spéciaux du Soleil digital. 

Les passagers ont ensuite été débarqués sur les côtes de Joal et acheminés vers la gendarmerie de la ville pour un décompte et une identification.

Selon nos sources sur place, l’embarcation transportait des personnes originaires de divers pays de la sous-région.

Nous y reviendrons.

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