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Communiqué du Conseil des ministres du 6 janvier 2021

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Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL, a présidé le Conseil des ministres ce mercredi 06 janvier 2021 au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a renouvelé ses meilleurs vœux au Gouvernement, à l’ensemble de la population sénégalaise, ainsi qu’aux pays amis et partenaires du Sénégal.
Sur le rappel à Dieu de Serigne Abass Mbacké, Khalife de Darou Mouthy, le Président de la République présente les condoléances de la Nation au Khalife général des Mourides Serigne Mountakha Mbacké et à la Oumma islamique.
Le Chef de l’Etat, revenant sur son Message à la Nation du 31 décembre 2020, a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions appropriées afin d’engager dans les meilleurs délais l’exécution des différents programmes et projets, inscrits dans la loi de finances pour l’année 2021, en mode « Fast Track ».
Poursuivant sa communication, le Président de la République a indiqué toute l’importance qu’il accorde à la consolidation de la résilience sanitaire et de notre souveraineté alimentaire, mais également à l’accompagnement soutenu du système éducatif et de la formation professionnelle dans sa globalité.
Il a, à ce propos, insisté sur l’impératif d’asseoir la valorisation optimale du capital humain national à travers la mise en œuvre efficiente d’une politique d’emploi, d’encadrement, de financement et d’insertion socio-économique des jeunes et des femmes.
Le Chef de l’Etat a, à ce sujet, informé le Conseil qu’il présidera, dans la deuxième quinzaine de janvier, la première réunion du Conseil national pour l’Insertion et l’Emploi des jeunes.
Sur l’adaptation de la stratégie nationale de la lutte contre la pandémie de la Covid-19, le Président de la République a informé le Conseil avoir présidé le mardi 05 janvier 2021, une réunion pour évaluer la situation de la pandémie de la COVID-19, en présence des membres du Comité national de Gestion des Epidémies (CNGE).
Il a, à ce sujet, constaté que la tendance actuelle de la maladie, devenue endémique au plan national, avec une augmentation fulgurante des contaminations, des cas sévères, des cas graves et du nombre de décès, nécessite la prise de mesures hardies.
Le Chef de l’Etat a informé le Conseil avoir décrété, à compter de ce jour, l’état d’urgence dans les régions de Dakar et Thiès, assorti d’un couvre-feu de 21 h à 05 h du matin dans les régions concernées qui concentrent plus de 90 % des cas.
Le Président de la République invite, dès lors, les membres du Gouvernement à prendre, chacun en ce qui le concerne, les mesures sectorielles subséquentes, afin d’assurer, en relation avec les gouverneurs, préfets, maires et populations, l’application rigoureuse de l’état d’urgence sur les territoires concernés.
Le Chef de l’Etat rappelle, par ailleurs, l’impératif de faire respecter les restrictions effectives sur les rassemblements et réunions de toute nature, les déplacements et le port obligatoire du masque dans les lieux et transports publics.
Le Président de la République demande, en outre, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, en liaison avec le CNGE, d’accentuer les efforts de maitrise de la pandémie sur le territoire national en renforçant le suivi des cas à domicile, en accélérant la décentralisation des tests à diagnostic rapide, mais aussi la mise en œuvre de la stratégie nationale de vaccination des populations avec comme cibles prioritaires, les personnels de santé, les forces de défense et de sécurité et les personnes âgées de plus de 60 ans vivant avec des comorbidités. Les ressources financières nécessaires, à ce titre, seront mis à disposition afin de faciliter le déploiement rapide du Plan d’introduction de la vaccination.
Le Chef de l’Etat demande, dans ce contexte, aux membres du Gouvernement de bannir toute cérémonie ou rassemblement inapproprié au sein des ministères et structures publiques.
Durant cette phase cruciale de la lutte contre la pandémie, qui s’ouvre, le Président de la République lance un appel à la mobilisation nationale, notamment celle des communautés : notabilités religieuses et coutumières, personnels de santé, élus territoriaux (maires et présidents de conseil départemental), organisations de jeunes et de femmes, leaders d’opinion, pour une implication solidaire dans cette lutte collective contre la pandémie de la Covid-19.
Le Chef de l’Etat a, enfin, indiqué que cette bataille décisive que nous engageons, pour gagner la Guerre contre la pandémie de COVID-19, doit être soutenue par une sensibilisation notable des populations via une communication adaptée.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République a mis l’accent sur la nécessité d’accélérer la construction et la réhabilitation des ponts et ouvrages de franchissement et à la modernisation du secteur des transports.
Il a ainsi demandé au Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement de veiller à la finalisation des travaux des ponts en cours d’édification et de réhabilitation au niveau national.
Le Chef de l’Etat a, dans ce cadre, signalé l’urgence d’accélérer les processus de reconstruction des ponts de Baïla, Diouloulou  et Katakalousse, de même que les ponts de Tobor et Emile Badiane en service dans la région de Ziguinchor.
Le Président de la République demande, dans le même élan, au Gouvernement de poursuivre les efforts de modernisation des systèmes de transports routiers par : (i) l’entretien et le maintien de la qualité des réseaux routiers et autoroutiers ; (ii) l’intensification des programmes de renouvellement du parc national de camions ; (iii) le renforcement de la sécurité routière et de la régulation des contrôles routiers ; (iv) la concertation permanente et le soutien aux différents acteurs des transports routiers.
Au titre de la coopération et des partenariats, le Chef de l’Etat demande au Ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes industries en relation avec les  Ministres en charge des Finances et de l’Economie de prendre les dispositions nécessaires pour un démarrage effectif de la deuxième phase du Parc Industriel de Diamniadio.
Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique.
Au titre des Communications,
– le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, a fait le point sur le suivi des directives présidentielles ;
– le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur l’exécution budgétaire 2020 et sur le démarrage de gestion budgétaire 2021;
-le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
-le Ministre de l’Intérieur a fait une communication sur le contrôle de légalité des actes des collectivités territoriales ;
-le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur la situation de la pandémie Covid-19 ;
-le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la campagne de commercialisation de l’arachide ;
-le Ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel a fait une communication sur les instruments d’exécution de la politique nationale en matière d’artisanat et de transformation du secteur informel ;
-le Ministre auprès du Président de la République en charge du suivi du Plan Sénégal Emergeant a fait le point sur les projets phares du PSE.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté :
-le projet de décret relatif aux avantages et obligations attachés aux statuts d’entreprises de presse ;
-le projet de décret fixant les modalités d’organisation et de fonctionnement du Fonds d’Appui et Développement de la Presse.

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Immigration clandestine: « TEKKI MBA DE », le Sénégal perd son espoir (Par Néné Jupiter Ndiaye)

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Encore des morts en  mer,  plus de 35 personnes ont perdu la vie suite au naufrage de Mbour. Un bilan lourd qui vient s’ajouter à la longue liste de jeunes morts en tentant de trouver l’espoir d’une vie meilleure. Depuis un certain temps, la recrudescence de ce phénomène a fait l’objet de plusieurs débats. D’ailleurs, beaucoup d’études ont été effectuées afin de comprendre le pourquoi de cette récurrence pour sensibiliser davantage et aider à freiner ce phénomène causé par plusieurs facteurs.

« TEKKI MBA DE » un slogan, voire un sacerdoce pour tous ces jeunes désespérés, en manque de repères et en quête d’opportunités  vers d’autres horizons ; bravant la mer inconsciemment, ignorant (pour certains ) les réalités qui les attendent ou le risque qu’ils encourent. Pour beaucoup d’entre eux, ce rêve de l’Europe, cet espoir de réussir en faisant face á la mort survient en un moment de désespoir face á un manque d’opportunités économiques dans notre pays : taux de chômage persistant, une pression sociale accrue, l’insuffisance des politiques migratoires légales, des mesures conjoncturelles presque inexistantes etc….

 Des statistiques assez révélateurs

Selon les recherches, en 2020 plus de 23 000 migrants ont pu atteindre les iles Canaris, soit une augmentation de plus de 750% par rapport à 2019 et avec une majorité composée de sénégalais. Le rapport de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) révèle que plus de 500 personnes ont perdu la vie en mer en 2020.

Pourtant de 2017 à 2019, des études ont noté une baisse du phénomène par la route de l’Atlantique . C’est à partir de 2020 qu’il a commencé à reprendre son envol. En 2022, sur les 22 000 migrants enregistrés, les sénégalais étaient en nombre assez représentatif avec un pourcentage de jeunes ( 18- 35 ans) assez important. Une situation qui peut être expliqué par un taux de chômage des jeunes élevé  dans notre pays .

Au premier trimestre 2024, l’Agence Nationale de la Statistique (ANSD) dans sa publication relative à l’Enquête Nationale sur l’Emploi au Sénégal (ENES) relate que le taux de chômage dans notre pays est de 23.2%. Un pourcentage en hausse par rapport à 2023 où le taux était à 21,5%. Un taux plus élevé en milieu rural avec 31, 7%  contre 17, 5% en milieu urbain.   Un taux qui touche plus les femmes avec 36,7% contre 13,3% pour les hommes. Pour les « jeunes NEET », ceux qui ont entre  15-24 ans et qui ne sont ni en emploi, ni en éducation, ni en formation, représentent 34,4%  de cette tranche d’âge. Un taux plus élevé en milieu rural 43,8% contre 25,5% en milieu urbain. Une situation qui affecte beaucoup plus les jeunes  femmes 43% contre 25,9 des jeunes hommes.

Le ministère de l’intérieur rapporte qu’en 2020 , 7000 personnes tentant de rejoindre les Iles Canaries ont été interceptées. En 2022, une baisse des départs a été observée suite  aux mesures renforcées de la police maritime et une importante campagne de sensibilisation à cet effet.

En 2023, selon African Center for Strategic Studies, près de 32 000 personnes ont tenté la traversée de l’Atlantique toujours avec un nombre important de sénégalais,  En  février 2024  à Saint Louis, une pirogue transportant environ 300 migrants a chaviré au large de la ville tricentenaire . Le bilan provisoire fait état de 45 victimes, dont 24 décès et 21 blessés, certains dans un état grave. Il est rapporté que plus de 500 arrestations ont été effectuées et la saisie de nombreuses embarcations. Cependant, il est opportun de soulever qu’il est difficile d’avoir   des statistiques précises liées aux flux migratoires. Certains naufrages peuvent ne pas être enregistrés ce qui signifie que le nombre de décès peut être supérieur aux taux rapportés ou communiqués.

Un phénomène, plusieurs facteurs

Mettre le focus sur les dynamiques sociales, culturelles et économiques de ce fait social nous révèle des facteurs socio-économiques  notamment la pression sociale, le chômage, l’inégalité sociale etc… Ce n’est pas nouveau puisque beaucoup d’études sociologiques ont évoqué ces facteurs qui sont les suivants :  les disparités économiques, la pauvreté et le taux de chômage surtout chez les jeunes qui, dans l’impossibilité d’accéder à des visas légaux ou à des programmes d’immigration régulière ; sont à la recherche de la terre promise, au péril de leur vie. Autres facteurs notés, la pression sociale avec le « TEKKI » (réussir) valeur culturelle intrinsèque, perçue comme un accomplissement personnel et familial ; le rêve de l’Europe avec le phénomène des réseaux sociaux notamment « tik tok », « facebook », « instagram », « snapchat », où des migrants interpellent très souvent leurs compatriotes en les invitant à venir pour une vie meilleure. Il y a lieu de noter également le réseau de passeurs qui sont bien organisés et opèrent en toute impunité, en raison de la faiblesse des contrôles.  On peut parler d’une économie de l’immigration irrégulière ou une réalité de traite quoi que fondée sur des transactions irrégulières voire illicites.

Un traumatisme collectif

Aujourd’hui, les conséquences sont dramatiques. Beaucoup de familles souffrent de ce phénomène, des membres d’une même famille y ont perdu la vie, la disparition d’un migrant clandestin affecte profondément les familles restées, tant émotionnellement que financièrement, le deuil et l’incertitude quant au sort des disparus créent également un traumatisme collectif. Même ceux qui parviennent à arriver dans les pays de destination sont souvent confrontés à des réalités qu’ils ignoraient.

Malgré les efforts du gouvernement avec l’aide de la communauté internationale avec  des initiatives de développement et des mesures de contrôle renforcées aux frontières, la pression migratoire reste forte. L’absence d’opportunités économiques pousse encore des milliers de jeunes à prendre des risques considérables pour tenter d’atteindre l’Europe.

Le gouvernement du Sénégal  gagnerait à s’attaquer aux causes profondes  de ce phénomène en mettant en place une politique basée sur des mesures conjoncturelles.  Des accords bilatéraux et des initiatives de développement, le renforcement des politiques économiques  pour offrir plus d’opportunités aux jeunes  et une campagne de  sensibilisation en permanence á travers une communication persuasive sur les facteurs de risque, autant de mesures qui peuvent  contribuer à atténuer ce phénomène et dissuader les jeunes de prendre des risques qui peuvent leurs couter la vie.

 Néné Jupiter Ndiaye

ENE JUPITER NDIAYE

JOURNALISTE/SOCIOLOGUE

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Sénégal vs Malawi: La liste des Lions avec le retour de Boulaye Dia, Fadiga zappé…

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Gardiens : Mory Diaw (Clermont), Seny Dieng (Middlesbrough), Cheikh Lo Ndoye (ASC Jaraaf)

Défenseurs : Kalidou Koulibaly (Al-Hilal), Abdou Diallo (Al-Arabi), Moussa Niakhate (Olympique Lyonnais), Abdoulaye Seck (Maccabi Haïfa), Formose Mendy (FC Lorient), Ismail Jakobs (AS Monaco), Seydou Sano (Al-Gharafa), El Hadji Malick Diouf (Slavia Prague)

Milieux de terrain : Nampalys Mendy (RC Lens), Pathé Ciss (Rayo Vallecano), Lamine Camara (AS Monaco), Pape Matar Sarr (Tottenham), Pape Gueye (Villarreal), Habib Diarra (Strasbourg), Idrissa Gueye (Everton)

Attaquants : Sadio Mané (Al-Nassr), Ismaila Sarr (Crystal Palace), Habib Diallo (Damac FC), Iliman Ndiaye (Everton), Nicolas Jackson (Chelsea), Cherif Ndiaye (Etoile Rouge de Belgrade), Abdallah Sima (Stade Brestois), Boulaye Dia (Lazio)

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Drame à Porokhane: Un enfant de 12 ans tué par balle à Médina Omar Niang

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C’est l’émoi et la consternation au village de Médina Omar Niang situé dans la commune de Porokhane. Un enfant de 12 ans a été tué hier mercredi par balle, a appris Kaolack Infos

Selon notre source, l’auteur du tir serait son frère âgé de 14 ans qui manipulait une arme à feu chargée dans la chambre de leur père.

La victime est décédé au cours de son évacuation vers le Centre de santé de Nioro.

Le présumé coupable est actuellement entre les mains des FDS. Une enquête est ouverte pour déterminer les causes du drame.

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Justice: Cheikh Yérim Seck, Bougane Guèye Dani et Kader Dia libres

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Bougane Gueye Dani, ainsi que le journaliste Cheikh Yérim Seck et le chroniqueur Kader Dia, ont été libérés, selon plusieurs médias.

Ces personnalités étaient accusées, entre autres, de diffusion de fausses nouvelles et de diffamation.

Bougane Gueye, leader du mouvement politique Gueum Sa Bopp et président-directeur général du groupe de presse D-Média, avait été placé en garde à vue suite à sa convocation, la veille, par la Division spéciale de la cybersécurité. Il lui était reproché des propos injurieux et diffamatoires, ainsi que la diffusion de fausses informations. Bougane Gueye est également candidat aux prochaines élections législatives, prévues pour le 17 novembre prochain.

Quant à Cheikh Yérim Seck, le procureur Ibrahima Ndoye a décidé de classer son dossier sans suite.

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