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COVID-19: Pourquoi se vacciner ? (Par MIK)

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Tristement. La covid-19, puisqu’il faut la nommer, continue de remplir les cimetières de nos êtres chers. Cette fois-ci, c’est le journaliste Marcel Mendy qui est emporté par un virus qui sème la terreur et la mort partout où il passe. Nous ne mesurons pas vraiment la perte de ces ressources humaines ô combien précieuses pour notre pays. Il est temps de revenir à la terrible réalité. L’essentiel, c’est la résistance pour survivre face à une maladie impitoyable. Tout le reste est accessoire.

Le vaccin est arrivé. Il faut l’accueillir à bras ouverts ! Deux cents mille doses convoyées de la lointaine Chine et réceptionnées avec tous les honneurs dus à leur rang à la coupée de l’avion d’Air Sénégal, la compagnie nationale.

Tout un symbole quand on sait que le fameux virus s’est « échappé » de la ville chinoise de Wuhan pour se répandre sur toute la planète terre. Une première dose destinée à la protection des personnels de santé de première ligne, des personnes âgées de plus de 60 ans et celles vivant avec une comorbidité. Tel est le protocole vaccinal adopté par le Sénégal.

Ces premières quantités de vaccin, « un petit pas pour l’homme, mais un pas de géant pour l’humanité », aurait dit Armstrong en cette ère d’une autre mais nécessaire conquête spatiale : le vaccin contre le coronavirus. Apollo contre Spoutnik comme à la vieille époque de la guerre froide ? Allez savoir. Autre temps, autres priorités. Le défi de l’heure est la vaccination de masse, comme l’indique le président de la République qui annonce l’acquisition « dans les prochaines semaines de 6 millions 798 mille doses ».

Quel est l’objectif du Gouvernement par rapport aux 16 705 608 Sénégalais – projections 2020 de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie ? Si nous partons du principe que tout le monde doit être vacciné, sauf contre-indication pour certains sujets (source médicale), disons qu’il y a encore du chemin, pour ne pas dire… du vaccin à faire ! Il ne faut pas cependant faire la fine bouche. Une dose de vaccin coûte en moyenne 10 euros. À moins que le Sénégal obtienne gratuitement, en tout ou en partie le nombre de vaccins nécessaires auprès de la Chine ou de la Russie. Une hypothèse qu’il ne faudrait ni exclure ni considérer comme acquise. Pas besoin d’être spécialiste pour comprendre l’enjeu de la vaccination contre le coronavirus. C’est une question de bon sens : derrière les raisons médicales il y a un enjeu commercial énorme pour les industries pharmaceutiques.

Pour des raisons stratégiques liées notamment au fait qu’il n’y aura pas assez de doses pour un seul vaccin, Dakar a commandé tous les cinq même s’il est fort probable que la plus grosse livraison provienne de l’Occident. Pourtant, là où les vaccins occidentaux se conservent entre -20 et -80°, les vaccins chinois et russes, plus adaptés à notre climat, se préservent à 8°. Pourquoi se vacciner ? Certes un vaccin n’empêche pas la maladie. Mais, et c’est plus que fondamental avec la Covid-19, il prémunit la personne vaccinée des formes graves de la maladie. Et par extrapolation, de la mort parce l’organisme aura fabriqué les anticorps nécessaires pour faire face aux formes dites graves.

Seulement, préviennent les médecins, le vaccin n’empêche ni les formes graves ni la mort dans certaines situations exceptionnelles. C’est le cas, par exemple quand le sujet traîne une ou plusieurs comorbidité(s) aiguë(s). La vaccination de masse, à l’image de l’option prise par le Sénégal, est bénéfique.

À titre illustratif, à partir de 1984 le programme de vaccination systématique des nouveau-nés contre l’hépatite B a permis de faire disparaitre la maladie dans certaines régions du monde. D’autres épidémies surviendront. D’autres défis se feront jour. L’un dans l’autre il faut plutôt se vacciner. Car, mieux vaut prévenir que guérir. La règle est aussi vieille que le monde.

Mamadou Ibra Kane

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Lutte contre l’émigration irrégulière: Les anciens sous-préfets du Sénégal mobilisés sur le terrain pour lutter contre ce fléau

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Dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, l’Association des Anciens Sous-Préfets du Sénégal pour la Promotion du Développement Territorial a entamé une tournée nationale, sous la direction de Bafodé Kallo. Cette initiative vise à sensibiliser, orienter et encourager les jeunes à croire en un avenir possible et réalisable dans leur propre pays.

« L’immigration irrégulière n’apporte que des déceptions, et l’État a mis en place des stratégies permettant aux jeunes de travailler », a-t-il déclaré tout en précisant
qu’il faut aussi que ces jeunes acceptent de travailler». Il souligne: « Notre apport est de sensibiliser les jeunes. Nous sommes une association à but non lucratif, et l’émigration constitue un fléau. Il faut que nous apportions notre contribution». Selon lui, des dispositions ont été prises pour permettre à ces jeunes de travailler et de rester dans leur pays natal.

Le département de Foundiougne constitue l’acte I de cette démarche. Bafodé Kallo est largement revenu sur les objectifs de l’association. Après cette étape, les membres de l’association comptent poursuivre leur tournée à Cayar et à Guet Ndar. Ils espèrent que leur contribution permettra à ces jeunes, qui tentent un lendemain meilleur en risquant leur vie, de rester dans leur pays natal.

Ndeye Maty Gueye

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Kaolack: 2 morts dans une collision entre un véhicule 7 places et une moto jakarta

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La route a encore fait des victimes. Deux mots et des blessés, c’est le bilan d’un violent accident de la circulation qui s’est produit, ce matin, vers 12 heures, sur la route nationale N1 à hauteur du village de Parasel (commune de Mbadakhoune). Il s’agit d’une collusion entre un véhicule 7 places et une moto Diakarta.

Les victimes sont un jeune homme des forces de défense et de sécurité qui était en congé et une fille du nom de Yacine Diop originaire de Ndoffane Masérigne. Les corps sans vie ont été évacués au centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack.

Les populations de cette localité ont profité de cette occasion pour alerter les autorités face à cette situation et demander des ralentisseurs.

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Célébré dans l’unité et dans la souveraineté à Dya : Le maire Tamsir Gueye à la tête du 65e anniversaire de l’indépendance du Sénégal

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Le 4 avril 2025, la commune de Dya a célébré avec ferveur le 65e anniversaire de l’indépendance du Sénégal. La cérémonie a été présidée par le sous-préfet de l’arrondissement de Ngothie en présence du maire Tamsir Gueye, de ses pairt, de l’association des chefs de village, des autorités religieuses et coutumières, ainsi que de nombreuses délégations.

Le thème retenu cette année met en lumière la souveraineté technologique et industrielle des forces armées sénégalaises, soulignant l’importance de l’autonomie nationale dans un monde en constante évolution. C’est dans une ambiance de fête et de communion que les cinq communes de l’arrondissement se sont réunies, sous la houlette du sous-préfet. Le maire Tamsir Gueye a exprimé sa joie de partager ce moment avec ses pairs et les populations. Il a salué la mobilisation des communes, malgré l’absence d’un défilé militaire.

« La célébration a été marquée par un défilé civil. Et bien qu’il n’y ait pas eu de défilé militaire, nos élèves et nos communautés ont su combler ce vide avec brio. Je rends un vibrant hommage à tous les élèves des cinq communes pour la qualité de leur prestation », a déclaré le maire.

Il a également salué la richesse culturelle et ethnique qui s’est illustrée durant cette journée, avec la participation des communautés peulhs, sérères, bambaras, wolofs, des artisans, des cultivateurs, ainsi que de l’équipe de taekwondo de Gandiaye, qui a offert une brillante démonstration.

Abordant les préoccupations des populations, il a évoqué le projet de bitumage de la route Sibassor-Gnébel : « Ce chantier nous tient à cœur. Nous espérons que les travaux reprendront dans les plus brefs délais. »

Le maire a exprimé sa gratitude à toutes les personnes ayant contribué à la réussite de cette célébration, et a eu une pensée particulière pour les personnes à mobilité réduite.

Prenant la parole, Monsieur Bassirou Dia, sous-préfet de l’arrondissement de Ngothie, s’est réjoui de la qualité de l’organisation et du défilé : « Aujourd’hui, c’est toute la nation qui est présente à Dya », a-t-il déclaré avec émotion.

Revenant sur le thème de l’année, il a insisté sur sa pertinence pour les élèves et leurs parents : « Nous vivons dans un monde de compétition, dominé par la science. Il est donc impératif que nos élèves s’investissent dans les matières scientifiques. C’est la voie vers une véritable indépendance économique et technologique, à l’image des grandes nations. »

Dans la commune de Dya, l’indépendance ne se résume pas à un anniversaire : elle s’incarne dans l’unité, l’ambition et la foi en un avenir souverain, porté par ses enfants.
Ndeye Maty Gueye

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Tragédie sur l’axe Linguère-Matam : Cinq morts dans un accident

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La série noire des accidents de la route se poursuit. Ce jeudi 3 avril 2025, un violent choc a coûté la vie à cinq personnes sur l’axe Matam-Linguère. Le drame s’est produit près du village de Nakara, dans le département de Ranérou, impliquant un bus de la société nationale Dakar Dem Dikk et un véhicule particulier de type Peugeot 406.

L’impact, d’une rare violence, a été fatal à tous les occupants du véhicule léger. Alertés, les sapeurs-pompiers se sont rapidement rendus sur les lieux pour évacuer les victimes et sécuriser la zone.

Ces derniers mois, la région de Matam enregistre une recrudescence des accidents de la circulation. Ce nouvel accident relance une fois de plus le débat sur l’état des routes, la prudence des conducteurs et la nécessité de renforcer les mesures de sécurité routière.

Le Soleil

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