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Faits divers

Chambre criminelle de Kaolack: Amy Faye condamnée à 5 ans de prison pour infanticide

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Accusée d’infanticide, la dame Amy Faye, âgée de 29 ans a été condamnée à 5 ans de réclusion criminelle par la chambre criminelle de la Cour d’appel de Kaolack. En effet, l’accusée  avait jeté son nouveau-né dans une fosse septique.
 
Le 28 janvier 2019, les éléments du commissariat d’arrondissement de Ndorong dans la ville de Kaolack ont reçu une information faisant état d’une découverte macabre,  d’un nouveau-né de sexe masculin dans une fosse septique. Après constats et investigations sur les lieux, les policiers ont appréhendé la dame répondant au nom de d’Amy Faye. Les renseignements recueillis sur place ont montré que la dame s’était arrangée pour se débarrasser de son nouveau-né. Le certificat de genre de mort indique que le décès est dû à une asphyxie par étouffement.
Attraite à la barre, Amy Faye a tout reconnu avant de revenir sur les causes qui lui ont poussé à tuer son enfant. « J’ai annoncé la grossesse à son copain Seydou Kane et ce dernier prenait la situation comme une plaisanterie. Étant à mon troisième enfant hors mariage, j’avais décidé de dissimuler ma grossesse pour partir à Touba, accoucher là-bas par peur de représailles de mes parents ainsi que de mon entourage  », a-t-elle confessé.
 
L’accusée de poursuivre que 4 jours après son accouchement, elle est revenue à Kaolack et s’est rendue au quartier Darou Salam Ndangane près de la gare routière de Nioro pour déposer l’enfant sur un site faisant office d’un dépotoir d’ordures. C’est par la suite qu’elle est retournée à la gare routière. Au moment de récupérer ses valises, la dame à qui elle l’avait confié, l’interpelle sur la position de l’enfant qu’elle avait entre ses mains. Voulant lui faire croire qu’elle l’avait remis à une personne, cette dernière a vite fait d’alerter des personnes dans son entourage. Le lendemain, les policiers recevaient une information faisant état de la découverte d’un corps sans vie d’un nouveau-né, au quartier Darou Salam Ndangane. La descente effectuée sur les lieux en compagnie des sapeurs-pompiers et des agents du service hygiène avait permis aux enquêteurs de repêcher le corps dans une fosse septique.
La partie civile estime qu’il y a préméditation de l’acte. Selon le procureur, « l’accusée  a reconnu avoir caché sa grossesse par peur de ses parents et de son partenaire qui ne voulait pas prendre ses responsabilités. Ce qui montre la préméditation de son acte ». Ainsi, au regard de tout cela, il a requis 5 ans de réclusion criminelle contre l’accusée Amy Faye.
 
La défense quant à elle a souligné que la dame Amy Faye a craqué pour avoir eu un troisième enfant hors mariage, au regard de la société. En jetant l’enfant, elle n’a pas mesuré la gravité de l’acte.
Après délibération, la cour a condamné l’accusée à 5 ans de réclusion criminelle.

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Fortes pluies: Kaolack patauge encore sous les eaux 

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Kaolack est encore touché par des fortes pluies. Les rues sont inondées, un spectacle visible dans plusieurs endroits de la commune.

Le ciel a ouvert ses vannes sur Kaolack, dans la nuit du 16 au 17 septembre. La commune est sous les eaux.

Des quartiers comme Médina Mbaba, Médina Baye, Sam, Dialegne, Passoire etc sont envahis par les eaux de pluie.

Des quantités de pluie très importantes ont rendu les rues impraticables…

Selon les sources de Kaolack Infos, les communes environnantes n’ont pas été épargnées par les inondations…

FGS

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Kaolack: Une collision entre un moto Jakarta et un véhicule 4×4 fait 3 blessés

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Trois (3) blessés, c’est le bilan de l’accident survenu, ce samedi à 9h moins au niveau de la grande porte de camps des gardes, impliquant un véhicule 4×4 et un moto Jakarta qui avait à son bord deux enfants, a constaté sur place Kaolack Infos.

Les blessés à savoir les deux enfants et le conducteur du moto Jakarta ont été rapidement secourus par les sapeurs pompiers.

Ainsi, les chauffeurs et les usagers de la route sont invités à faire preuve de prudence et de responsabilité durant la période du Gamou pour éviter les accidents.

Dieynaba DIALLO (Stagiaire)

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Kaolack: A moins d’une semaine du Gamou, Léona Niassène est déjà confronté à une pénurie d’eau

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A moins d’une semaine de la célébration de la naissance du Prophète Mouhammad (PSL) communément appelé Gamou prévu le 15 septembre, la cité religieuse de Léona Niassène et ces alentours sont confrontés à une pénurie d’eau, a constaté Kaolack Infos.

Les habitants de ce quartier de la commune de Kaolack subissent des pénuries d’eau récurrentes à cette veille de Gamou. Ce qui exacerbe leurs frustrations.

« Cette situation est difficile pour mon activité, qui dépend fortement de l’eau pour servir les fidèles et les clients. Depuis jeudi, l’eau n’est pas stable. On constate qu’à chaque fois qu’on commence à installer les robinets dans les rues (robinet mayé), ceux qui sont dans les maisons ne marchent plus ou pas correctement », a dénoncé Sylvie Ndiaye, restauratrice.

Pour Magueye Gueye, « les autorités étatiques ne semblent pas accorder une importance à notre quartier. Depuis des années, nous vivons cette situation. Le président sortant n’a pu faire aucun effort allant dans ce sens. Nous espérons que les nouvelles autorités vont prendre des mesures pour alléger notre souffrance », a t-il espéré.

Awa, une autre résidente de Léona Niassène, déplore cette situation très difficile. « On se lève à 6h du matin pour chercher de l’eau mais depuis rien. Les travaux domestiques tardent à cause de ces pénuries d’eau. On lance un appel les autorités. Il faut qu’elles prennent des mesures urgentes pour résoudre ce problème avant le Gamou », a t-elle sollicité.

Ces témoignages reflètent un sentiment d’abandon parmi les habitants de Léona Niassène. Ces derniers espèrent que les autorités prendront enfin des mesures concrètes pour améliorer l’approvisionnement en eau, surtout durant des événements importants comme le Gamou.

Pour rappel, des centaines de disciples convergent chaque année à Leona Niassène pour célébrer le Gamou.

Fatou Kiné SOW/KAOLACKINFOS

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Crise des valeurs au Sénégal: Certaines populations pointent du doigt les parents et interpellent l’Etat

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Le constat aujourd’hui est que le Sénégal d’hier et ses valeurs n’est plus. Il apparait ainsi que le pays fait actuellement face à une crise des valeurs. Les choses ont vraiment changé, la jeunesse d’aujourd’hui ne reflète guère les valeurs que nous avaient incarnés nos ancêtres et chaque génération qui vient en donne la preuve.

Quelle est la source de ce phénomène? Quelles en sont les causes? Quelles sont les mesures à prendre afin d’y remédier? Les différents acteurs interpellés là-dessus ont tenté d’apporter des réponses à ces différents questions, que nous étalerons dans ce reportage.

Il est essentiel de souligner que nous vivons aujourd’hui dans un monde dominé par les réseaux sociaux. Cependant est-ce vraiment une raison de délaisser ses valeurs ancestrales? La société a été formatée parce qu’elle n’a plus les habitudes ancestrales, l’éducation traditionnelle qui octroyait à chaque enfant les valeurs nécessaires pour bien se comporter en société.

Elle a adopté les valeurs occidentales (qui ne collent pas avec notre culture) donc nous sommes perdus dans la masse mondiale, tels sont les propos de Demba Wellè, étudiant en Master 2 à l’EBAD. Toutefois, l’éducation est à la base de toute chose, donc si on faillit à l’éducation de son enfant, tout tombe à l’eau facilement. « Il n’y a plus d’éducation locale, les enfants sont presque éduqués par l’internet. Dès le bas âge, un enfant qui pleure c’est le téléphone qui prend le soin de l’occuper. Nous n’avions pas été préparé à l’internet et à la mondialisation, raison pour laquelle nous copions négativement la culture d’autrui (pour être en tendance) » a-t-il expliqué.

Pour Monsieur Wellè, les parents ont une grande part de responsabilité par rapport à cette situation: « les parents ont la partie la plus sensible du travail, la plus grande part même, l’éducation de base ». Cependant à la question la société n’a-t-elle pas aussi sa part de responsabilité là-dessus? Ce dernier a expliqué clairement que la société a toujours existé et que c’est l’ensemble des maisons qui se retrouvent dehors formant ainsi une société. « Si chaque maison gère l’éducation de base de ses enfants, la même éducation se retrouvera dehors et il n’y aura pas de problèmes, il en est de même pour les réseaux sociaux » a-t-il ajouté. A en croire, il trouve que la source de tout ce problème est une mauvaise éducation de base et donc ceux sont les parents qui sont fautifs.

Demba pense que l’Etat a des cartes à jouer afin de remédier à cette situation, mais son rôle vient après l’éducation de base. L’Etat doit ainsi réguler les médias sociaux et de masse (pour éviter les choses inacceptables), interdire certaines choses à l’école et dans les rues, gérer tout ce qui concerne la communication sociétale. En somme, l’État ne peut que soutenir les parents pour qu’après l’éducation de base, la société ne détruit pas cela et que l’enfant reste sur la bonne voie à l’école et dans la rue.

Ainsi, pour conclure, Monsieur Wellè affirme que le concept de Senghor « l’enracinement puis l’ouverture » a été raté par notre société: « nous avons plutôt adopter l’ouverture avant de nous enraciner malheureusement le retour n’est presque plus possible après l’ouverture au monde extérieur ».

Alima Diakhaté, étudiante en deuxième année de licence médecine, aborde dans le même sens que Demba. En effet, cette dernière se désole de la situation à laquelle le pays fait face actuellement. « Un pays majoritairement musulman qui présente une jeunesse aussi prise dans le divertissement mondain, c’est vraiment triste et désolant » a-t-elle affirmé. Les parents n’arrivent plus à inculquer aux enfants les valeurs d’antan, certains abandonnent l’éducation de leurs enfants et les laissent se débrouiller et d’autres sont eux-mêmes perdus et ne savent plus quoi faire face à la situation.

Selon elle, tout cela est causé par le fait que ces derniers n’ont pas bien compris l’éducation dont ils ont bénéficiés. « Si les parents avaient compris les valeurs de nos grands parents et de la religion, ils auraient pu mettre leurs enfants sur le bon chemin. Avec toutes ces valeurs, l’enfant grandira avec un bon comportement. Il n’aura pas ainsi besoin d’abandonner sa propre culture puisque le travail est déjà fait depuis le bas âge », a-t-elle expliqué.

Pour résoudre ce problème, Madame Diakhaté propose que les services de la protection de l’enfance veillent à ce que les enfants bénéficient d’une bonne éducation de base, un encadrement rude et bien structuré. « L’enfant, pour connaître les bonnes valeurs et principes, pour être un poids dans le développement de demain, doit évoluer dans un cadre qui répond à ces critères » a-t-elle ajouté.

Le Sénégal est devenu aujourd’hui un terroir de prédilection des antivaleurs. Pour y remédier, nos interlocutuers pensent qu’il est primordial que l’Etat revoit les contenus diffusés sur les télévisions, les séries télévisées en particulier et surtout les réseaux sociaux.

Dieynaba DIALLO (Stagiaire)

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