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Économie

Kaolack: Le Forum civil renforce les membres du comité territorial de justice fiscale

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Un atelier sur la fiscalité et le finance local a eu lieu ce samedi 03 novembre à Kaolack. A l’initiative de la section régionale du Forum civil de Kaolack en collaboration avec Taxe Justice Network Africa (TJNA), dans le cadre de la phase 2 du projet de renforcement de la justice fiscale au Sénégal.

Selon le coordonnateur de la section Forum civil de Kaolack, Abdou Karim Sadji, « nous avons jugé utile d’accompagner les collectivités territoriales dans le cadre de la fiscalité parce qu’on s’est rendu compte qu’au niveau local, les gens éprouvent beaucoup de difficultés à recouvrer les taxes et du coup ça a un impact très négatif au niveau de la réalisation des projets. Du coup on s’est dit qu’il fallait accompagner les populations, mettre sur pied un comité territorial de justice fiscale et organiser des sessions de renforcement dans le cadre d’aider les populations à mieux s’approprier le civisme fiscal », a t-il expliqué.

Les bénéficiaires sont des membres du Comité territorial de la justice fiscale (CTJF). « Ce comité sert de relai entre les autorités au niveau local et la population. C’est dans le cadre des ateliers de renforcement de capacité que les membres du comité sont autour de cet atelier pour être capacité pour pouvoir vraiment jouer pleinement leur rôle de médiateur, d’informer et de sensibiliser les populations sur l’importance de la fiscalité », a renchérit M Sadji.

A l’en croire, certaines populations de Kaolack et du Sénégal en général n’ont pas la bonne information par rapport à la fiscalité. C’est pourquoi, il a invité les « autorités locales de tout faire pour que les projets soient réalisés », pour inciter les populations à payer les taxes et impôts.

« C’est une source de motivation parce que là, la personne saura que l’argent qu’il a remis à la collectivité, sert à réaliser tel ou tel projet (…) », a soutenu le coordonnateur de la section Forum civil de Kaolack.

L’atelier a enregistré la participation de membres du comité territoriale de justice fiscale, des services financiers de la mairie de Kaolack, des représentants des populations etc.

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Kaolack : Médoune Sarr: « L’association des boulangers de Kaolack ne suit pas la grève annoncée par le Regroupement des Boulangers du Sénégal»

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Le Regroupement des Boulangers du Sénégal (RBS) a annoncé une grève générale les 18 et 19 mars prochains, une décision relayée par plusieurs médias ce matin. Cependant, l’Association des Boulangers de la Région de Kaolack, affiliée à la (FNBS), prend ses distances avec ce mouvement d’humeur.
Dans un entretien, Medoune Sarr,  président régional de ladite organisation, a tenu à clarifier la position des boulangers de Kaolack. « Cette décision ne nous concerne pas », affirme t-il. Ainsi, il rappelle que la Fédération Nationale des Boulangers de Sénégal a rencontré le ministre du Commerce il y a deux mois et attend encore les résultats de ces échanges. « Nous sommes les premiers partenaires de la population, et en plein mois de Ramadan, nous ne pouvons pas prendre certaines décisions qui risqueraient de pénaliser les consommateurs », explique-t-il.

Malgré cette prise de position, le président de l’association ne minimise pas les difficultés que traverse le secteur. « Depuis les Assises nationales de la boulangerie, il y a deux ans, la réglementation peine à être appliquée. Nous faisons face à une hausse des coûts des matières premières, de l’électricité et des intrants, ce qui fragilise nos activités », déplore-t-il.
Le Président de l’Association des Boulangers de la Région de Kaolack, affilié souligne que plus de treize boulangeries ont déjà fermé dans la région en raison du manque de réglementation, de l’augmentation des charges et de la nouvelle loi sur le secteur. Face à cette crise, l’Association des Boulangers de Kaolack plaide pour une vérité des prix plutôt que des subventions ponctuelles. « Nous ne pouvons pas nous contenter d’aides temporaires, nous demandons une révision claire des prix pour assurer la viabilité de nos entreprises », insiste t’il.

Malgré les difficultés, il se veut optimiste : « L’État et les autorités locales nous tendent la main pour trouver des solutions. Nous ne pouvons que suivre cette dynamique et espérer des résultats positifs », conclut-il. Cette prise de position marque une divergence au sein du secteur de la boulangerie, entre ceux qui optent pour le dialogue et ceux qui privilégient la contestation. Reste à voir quelles mesures seront prises pour répondre aux préoccupations des boulangers.

Ndeye Maty Gueye

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Magal de Porokhane 2025/ Bilan provisoire de la BNSP: 88 victimes dont 2 morts et 12 accidents de la circulation enregistrés

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88 victimes dont deux morts ont été enregistrées dans le cadre du Magal de Porokhane édition 2025. Le bilan provisoire a été dressé par la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers (BNSP) qui a effectué différentes interventions.

Selon le Commandant du Groupement d’incendie et de secours N° 3, Djibril Sall, « en la date du vendredi 7 février, 74 sorties ont été réalisées avec la prise en charge de 88 victimes, dont deux décès. Parmi ces interventions, 12 ont concerné des accidents de la circulation, causant 51 victimes, dont un décès et 15 blessés graves », a-t-il expliqué.
Le commandant Sall, de rappeler que pour cette édition du Magal, la BNSP a mobilisé 200 agents et 35 engins d’incendie.

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Magal de Porokhane: Des milliers de fidèles convergent vers la cité religieuse

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Le Magal de Porokhane est célébré, ce jeudi 6 février 2025. Toutes les voies mènent vers la ville sainte de Porokhane où les fidèles viennent par milliers pour rendre hommage à la Sainte mère du vénéré fondateur du Mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Khadim Rassoul.

Les fidèles ont commencé très tôt leur Ziarra dans la cité religieuse surtout à la grande mosquée, au mausolée de Sokhna Diarra Bousso, au puits de Porokhane etc.

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Magal de Porokhane: Zoom sur la vie de Mame Diarra Bousso

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Le Magal de Porokhane est le seul événement religieux dédié à une femme au Sénégal. Il attire chaque année des milliers de disciples, surtout des femmes, qui viennent visiter. Zoom sur la Sainte Mère du vénéré Cheikh Ahmadou Bamba Khadim Rassoul.

Contrairement à tous les autres Magal de la communauté mouride, celui de Porokhane ne correspond à aucune circonstance. Il n’a pour but que de rendre hommage à la Sainte Mère du vénéré Serigne Touba Khadimou Rassoul. Ainsi, si tous les autres Magal ont lieu à une date fixe de l’année, déterminée en fonction du calendrier lunaire, celui de Porokhane peut avoir lieu à n’importe quel moment de l’année. La détermination de la date à laquelle il se tient est du ressort de la famille de Serigne Mouhamadou Bassirou Mbacké, assurément avec l’aval du khalife général des Mourides.

De son vrai nom, Mariama Bousso, elle nous est parvenue en 1833 à Golléré, petite localité du Fouta. Fille de Mouhamed Bousso, fils de Hammad, fils de Aliou Bousso, elle descend d’une lignée dont l’origine chérifienne remonte jusqu’à l’Imam Hassan, fils de Ali, fils de Abu Talib. De son ascendance aussi bien paternelle que maternelle, Sokhna Diarra a hérité d’une forte tradition d’érudition en Sciences coraniques, et d’une profonde piété. Sous la férule de sa mère Soxna Asta Wallo, elle a achevé à 14 ans son premier Muçhaf (rédaction de mémoire du Saint-Coran). Sa vie n’a pas été longue, elle a vécu 33 ans. Pourtant, elle est créditée d’une production de plus de 40 exemplaires du Livre Sacré, écrits de sa main, car elle était « passée maître » dans l’art de la calligraphie.

Diaratoullah, la piété incarnée
Abdallah Fahmi, chercheur en sciences islamiques et talibé mouride, confie : « Mame Diarra Bousso est connue Diaratoullah, c’est-à-dire la protégée d’Allah. Protégée par sa piété familiale, sa piété conjugale et par ses adorations. Elle aimait Allah et respectait ses interdictions, elle faisait beaucoup d’actes surérogatoires ».

Les deux familles Bousso et Mbacké habitaient ensemble et viennent de la Mauritaine, ils sont venus après s’installer dans le Fouta, à Golléré. Ensuite, ils sont venus dans le Baol. Serigne Mouhamadou Lamine Diop Dagana l’a même écrit. « Mame Diarra était une savante. Sa famille fait partie de celles qui ont diffusé l’islam au Sénégal. Elle a beaucoup marqué Khadim Rassoul et a joué un rôle très important chez cet enfant. Elle a joué un rôle fondamental avec l’éducation et le parcours de son fils ».

Sokhna Mame Diarra Bousso était la deuxième épouse du marabout Momar Anta Sali Mbacké. Elle jouit d’une haute considération et d’une dévotion particulière auprès des mourides. C’est son petit-fils Serigne Mouhamed Bachir Mbacké, père de l’actuel khalife général des mourides qui a découvert sa tombe. Abdallah Fahmi raconte : « Serigne Mouhamed Bachir était parti à la recherche de la tombe avec un berger. Ce dernier qui était contemporain de Mame Diarra lui a montré le lieu où elle a été enterrée. Sur ces entrefaites, il a demandé à un de ses disciples en la personne de Serigne Moussa Ka de rester avant qu’il ne demanda au père de Mountakha Kane, un homonyme de l’actuel khalife de rester dans ce village où les conditions de vie et d’existence étaient très difficiles. Il a fait ensuite construire des maisons. C’est ce qui est devenu la ville de Porokhane. La famille de Serigne Bassirou a beaucoup fait pour l’urbanisation. Serigne Mountakha a achevé le travail. Ce Magal valorise le rôle de la femme dans le monde musulman mais cela n’est pas bien valorisé ».

Avec Seneplus

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