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JUSTICE

Affaire « Sweet beauty »: Suite et pas fin

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Après avoir été entendus séparément sur le fond du dossier, les deux protagonistes étaient en confrontation dans le bureau du Doyen des juges, Maham Diallo, pour la première fois. La rencontre qui a démarré vers les coups de 11 heures a pris fin vers 20 heures.

« Si la confrontation était un combat, on peut dire que la partie adverse a perdu. On attendait la fille pour qu’elle vienne nous fournir les preuves de l’existence du viol, mais elle n’a pas voulu s’affirmer et s’est retranchée dans un silence qui nous a même surpris », a déclaré l’un des avocats d’Ousmane Sonko, Me Bamba Cissé.

Poursuivant son propos, il ajoutera: « On pensait qu’elle allait être d’attaque avec des preuves vidéos qu’elle disait avoir en sa disposition et qu’elle remettrait au juge. Donc ce silence d’Adji Sarr nous a étonnés. Ils ont carrément perdu la bataille de la confrontation et ils le savent ».

Pour sa part, un autre avocat d’Ousmane Sonko, Me Ousseynou Ngom, renchérit : « c’est une satisfaction totale. Je prends à témoin l’opinion nationale et internationale pour leur rappeler que la partie adverse disait toujours qu’elle était pressée pour la confrontation afin de sortir leurs preuves mais aujourd’hui on n’a vu aucune preuve. Aujourd’hui, la fille s’est emmurée dans un silence total ».

La robe noire dit attendre un non-lieu total dans ce dossier.

Pour sa part, l’avocat d’Adji Sarr, Me El Hadj Diouf, informe qu’Ousmane Sonko a refusé de répondre à leurs questions.  L’information avait été annoncée plus tôt dans la journée. Depuis l’éclatement de l’affaire, Ousmane Sonko a toujours parlé de complot venant du régime en place.

« Vous êtes acteur du complot, vous avez falsifié le PV d’enquête pour me salir. Je ne réponds à aucune de vos questions », disait déjà l’ancien candidat arrivé en troisième position à la présidentielle de 2019.

A noter que c’est exactement à 19h56 minutes que le cortège du leader de Pastef, Ousmane Sonko, a franchi la porte du tribunal de grande instance de Dakar, en compagnie de ses avocats pour rentrer chez lui, sous haute escorte de la gendarmerie nationale, cela après environ onze tours d’horloge passés devant le doyen des juges en confrontation avec la jeune masseuse Adji Raby Sarr qui l’accuse de « viols répétitifs ». Engouffré dans sa voiture type 4×4 de couleur grise, avec des vitres teintées, Ousmane Sonko rentre ainsi tranquillement chez lui.

Reste maintenant à savoir quelle sera la suite que le Soyen des juges Maham Diallo va réserver à cette affaire scabreuse fortement teintée de politique qui a rudement secoué le Sénégal en mars, via des émeutes qui ont causé la mort de plus une douzaine de personnes.

Avec Sud Quotidien

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Affaire Mairie de Kaolack et ADIK: Mbaye Ngom apporte des éclairages et annonce une plainte contre…

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Le Secrétaire Général de la Mairie de Kaolack, Mbaye Ngom, a fait face à la presse, mardi, pour apporter des éclairages sur l’affaire opposant certains citoyens kaolackois (de l’ADIK, partie civile etc) et la mairie de Kaolack notamment le maire Monsieur Serigne Mboup, Adja Seynabou Diallo et Abdou Khadir Sèye, l’ancien percepteur municipal.

En effet l’affaire a été renvoyée par le tribunal de grande instance de Kaolack jusqu’au 05 Novembre « parce qu’il y’a certains juges qui sont nouvellement affectés et qui n’ont pas encore pris fonction. Toutefois la délibération sera faite après leurs prises de service, c’est la raison pour laquelle le tribunal a renvoyé l’affaire. », a d’abord renseigné Mr Ngom.

Il poursuit: « Nous tenons à informer l’opinion publique que cette affaire est le fruit d’un montant de cent neufs millions (109 000 000) de Francs Cfa, repartis comme suit cinquante millions (50 000 000) décaissés par la mairie de Kaolack et cinquante neufs millions (59 000 000) décaissés par Monsieur Serigne Mboup dans son propre compte, alloué au Gamou de 2023, composé de 100 tonnes de riz, de 5000 paquets d’eau et différents services fournis pour la réussite du Gamou, ainsi que de quelques appuis financiers octroyés aux chefs religieux » a affirmé le secrétaire général.

« Monsieur Serigne Mboup participe financièrement depuis plus de quinze années au bon déroulement du Gamou et dorénavant il fera une rétrospection de la situation des clubs en particulier et du monde sportif en général ».

Selon lui, c’est la première fois dans l’histoire de la commune qu’un tel montant supérieur à l’appui du gouvernement a été décaissé pour le Gamou. « Cet appui distribué aux familles religieuses et des personnes diminues à des fins d’actions nobles a permis aux récepteurs et percepteurs municipales de décaisser une telle somme. Mais ces actions ont été dévoyées par des mauvaises personnes, de mauvais perdants des élections locales de 2022, manipulées par des politiciens qui ont volé les terres de Kaolack, détourné le marché de Médina Baye, manoeuvré des trafics de semences et qui ont encaissé d’importantes sommes d’argent sur le dos des commerçants du marché Khar Yalla » a dénoncé Mbaye Ngom.

À cela, il a ajouté que ces personnes se sont permis d’initier une plainte contre une institution après toutes leurs forfaitures sans pour autant respecter au préalable la procédure, au mépris de la législation qui donne les compétences exclusives à la cour des comptes de contrôler l’exécution des dépenses publiques. « Et c’est uniquement après un rapport de cette cour qu’une plainte pourrait être déposée par des autorités limitativement énumérés par la loi » a-t-il tenté d’expliquer.

Monsieur Ngom a également souligné le fait qu’il est impossible au maire d’ordonner des dépenses et décaissements sans l’autorisation de son conseil municipal, approuvée par le préfet et contrôlée par le percepteur municipal, qui est chargé de décaisser cette somme. De ce fait aucun citoyen ne doit tenter une action judiciaire contre la mairie sans respecter au préalable le code général des collectivités territoriales dans ces articles 231 et 232.

Mbaye Ngom de soutenir que le maire « Serigne Mboup n’acceptera pas que des maîtres chanteurs dénigrent constamment la mairie et prend en témoin l’opinion Kaolackoise et nationale que ces personnes ont diffamé des autorités et sont passibles d’outrages au premier magistrat de la commune à la conseillère municipale Adja Seynabou Diallo et au percepteur municipal Abdou Khadir Seye ».

Il a remarqué aussi qu’à chaque fois des personnes mal-intentionnées tapis dans l’ombre sont dans la diffamation constante et qu’au final des médiateurs viennent demander leur grâce.

Pour conclure, Monsieur Mbaye Ngom a souligné que Monsieur le Maire, Monsieur Serigne Mboup appelle ainsi à l’attention de ces derniers qui sont toujours muets dans cette grave situation durant toute la durée de leurs agissements, que la mairie de Kaolack portera plainte contre ces personnes pour divers délits sanctionnés par le code pénal notamment la diffamation, la dénonciation calomnieuse et l’outrage à un agent public.

Pour rappel, tout serait parti d’une opération de décaissement de fonds impliquant le maire et des associations sportives et culturelles (ASC). Le tribunal a renvoyé l’affaire au 5 novembre prochain, suite à la demande de la défense du fait de l’absence de son client, Serigne Mboup qui est hors du pays.

Dieynaba DIALLO (Stagiaire)

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Meurtre d’Aziz Dabala: Les 6 mis en cause seront déférés au Parquet ce mardi

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Après le bouclage de l’enquête hier lundi, les six (6) personnes arrêtées dans l’affaire du double meurtre de Pikine Technopole, seront déférées au Parquet, ce mardi.

Les nommés Serigne S, Oumar G, Mamadou Lamine Diao alias Modou Lô, Assane D, Ousseynou D et Nabou Lèye sont poursuivis pour les délits « d’association de malfaiteurs et des crimes de meurtre avec préméditation et actes de barbarie ».

Le groupe de malfrats ne sera pas au complet, l’on souffle qu’il reste une septième personne en fuite.

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Kaolack: Doff Ndéye placé sous mandat de dépôt

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Ce Mardi 25 juin 2024, le rappeur, Doff Ndéye a été déféré au parquet et présenté au procureur de la république, a appris Kaolack Infos.

Son dossier a été transmis au juge d’instruction vers 18 heures et ce dernier a envoyé le rappeur à la citadelle du silence où il passera sa première nuit en attendant la poursuite de l’instruction.

Plusieurs chefs d’ inculpation seraient retenus contre Doff Ndéye notamment coups et blessures volontaires, tentative d’ assassinat ou de meutre ….entre autres .
Sur les faits :

Au lendemain de la Tabaski ,sur invitation de ses fan’ s et du jeune prometteur de rap Diander, Dof Ndéye s’ etait déplacé pour régaler les jeunes de la commune de Ndoffane dans la région de Kaolack ,lors du concert son véhicule a été vandalisé et endommagé par un jeune .

Très en colère, Dof Ndéye n ‘ a pas hésité à assené des coups de couteau sur un jeune nommé Boucar Faye qu’ il accusa où soupçonna d’ être l ‘ auteur des faits.

Par la suite le rappeur avait précipitamment quitté les lieux pour rentrer à Dakar .
Suite à une plainte déposée par la victime Boucar Faye à la brigade territoriale de la gendarmerie de Kaolack, les hommes en bleu avaient lancé un avis de recherche pour appréhendé Dof Ndéye .

C’est grâce à des investigations poussées effectuées par les gendarmes de Mbour renforcés par des unités que le rappeur a été interpellé à Nguékokh dans la petite Côte.

Le transfèrement à la brigade territoriale de la gendarmerie de Kaolack a eu lieu dans la nuit du Dimanche à Lundi .

Ce Mardi il a été déféré au parquet où il a été entendu par le juge d’ instruction sur la demande du procureur de la république près le Tribunal de Grande Indtance de Kaolack .

C’est vers 19 heures que le rappeur a été placé sous mandat de dépôt.
Dof Ndéye n ‘ est pas encore édifié sur son sort car l’instruction de son dossier suit son cours .

Affaire à suivre…

Mamadou Camara
Camou Communication

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Tabaski 2024: Le Président Bassirou Diomaye Faye gracie 376 détenus…

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En cette veille de Tabaski, le Président de la République, son excellence Bassirou Diomaye Faye, a accordé une remise totale des peines privatives de liberté à 376 détenus.

Cette décision, annoncée par décret, s’inscrit dans une tradition de clémence et de compassion, permettant à ces personnes de rejoindre leurs familles pour célébrer cette fête religieuse.

Le décret, rédigé en vertu des articles 43 et 47 de la Constitution, énumère les détenus bénéficiant de cette remise totale des peines privatives de liberté.

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