L’Institution préscolaire Thérèse Agnès Ndiaye de Sibassor a célébré le Mardi Gras ce 4 mars dans une ambiance festive, marquée par des danses, des chants et des déguisements annonçant la fin du temps ordinaire du calendrier liturgique.

Si la majorité des élèves ont opté pour des costumes traditionnels wolof, lébou ou autres, Samba Ndiaye s’est démarqué en incarnant le gouverneur de Kaolack, Mamadou Moctar Watt. Vêtu comme une autorité, il est arrivé sur une moto Jakarta ornée d’étiquettes de la gendarmerie et de la police, traduisant son rêve de devenir gouverneur. Samba promet à ses parents de bien travailler pour atteindre son objectif.

Cette journée haute en couleurs a permis aux enfants de s’exprimer librement avant d’accueillir le temps de carême.

Ndeye Maty Gueye

Plus de 187 enfants ont bénéficié de matériels scolaires. Ce don a été offert par l’Association JOOKO Sénégal Deutschland, ce week-ends. Cette initiative vise à soutenir les enfants en situation de handicap et ceux issus de familles démunies, dont les parents peinent à subvenir aux besoins éducatifs.

Les enfants des quartiers de Bongré et environ ont bénéficié d’un important lot de matériels scolaires offert par l’Association Jooko Sénégal Deutschland. Selon Vieux Guédel Mbodj, au-delà de la distribution de matériel scolaire, cette action est une manière pour l’Association de contribuer au développement de l’éducation au Sénégal. « Nous ne sommes pas à notre première. L’association a contribué à l’amélioration des infrastructures éducatives en construisant six nouvelles salles de classe à l’école Dadack (Bambey), à l’école de Kabatoki 1 (Kaolack) et au CEM de Daga Diakhaté (Guinguinéo), actuellement en phase de finition. Le décès du président de l’association, Helmut (JORO), a été une perte immense pour le Sénégal, en particulier pour les couches sociales défavorisées. Depuis lors, les activités de l’association ont ralenti mais nous allons faire de nos mieux pour satisfaire certaines préoccupations et participer à l’épanouissement des acteurs de l’éducation », a expliqué monsieur Vieux Mbodj.
À en croire ce dernier, de nouvelles perspectives se dessinent avec la mise en place d’un nouveau bureau, composé de deux avocats qui envisagent de visiter le Sénégal pour apporter leur contribution. Une nouvelle règle stipule que les enfants de 18 ans et plus ne peuvent plus bénéficier de ces aides, car ils sont considérés comme majeurs. Toutefois, l’association prévoit de négocier cette disposition, reconnaissant que les conditions de vie au Sénégal diffèrent de celles en Europe.

Pour rappel, chaque année, l’association distribue au développement de l’éducation avec des dotations en fourniture scolaire, des sacs et des soutiens financiers aux élèves. A noter que l’Association a soutenu plus de 400 enfants avant d’étendre ses actions à Kaolack.

Ndeye Maty Gueye

Kaolack à l’honneur de la 9ᵉ édition de la Journée Nationale de l’Élevage. Cet événement d’envergure est marqué par une cérémonie d’ouverture présidée par le Chef de l’État, en présence du président de l’Assemblée nationale, du Ministre de l’agriculture, des Maires, des acteurs et professionnels du secteur de l’élevage .

Au cœur des échanges : la valorisation des produits d’origine animale dans un contexte où la souveraineté alimentaire devient un enjeu stratégique majeur. L’événement permet ainsi aux participants de partager leurs expériences, de discuter des défis du secteur et d’explorer des solutions pour renforcer la production et la transformation locale des produits issus de l’élevage.

Cette journée constitue une opportunité pour mettre en lumière les initiatives locales, encourager les investissements et favoriser des partenariats durables en vue d’assurer l’autosuffisance alimentaire et la compétitivité du secteur au Sénégal.

Ndeye Maty Gueye

Dans un communiqué parvenu à Kaolack Infos, les syndicats réunis au sein du G7 de Kaolack avertissent les autorités. Ils dénoncent « avec la plus grande fermeté le non-paiement des indemnités de surveillance du Baccalauréat 2024 ».

Le communiqué d’indiquer « alors que les enseignants ont accompli leurs missions avec professionnalisme et dévouement, ils se retrouvent une fois de plus face à des lenteurs inexplicables et à un mépris manifeste de leurs droits. Nous rappelons aux autorités régionales que ces indemnités ne sont pas une faveur, mais un droit qui doit être respecté. Loin d’être un fait isolé, ce retard s’inscrit dans une série de manquements récurrents, notamment les paiements tardifs des allocations familiales, qui suscitent de nombreux désagréments pour les enseignants », peut-on lire.

Face à cette situation, ces syndicats exigent « le paiement immédiat et sans condition des indemnités de surveillance du Baccalauréat 2024, un calendrier clair et respecté pour le versement des allocations familiales afin de garantir aux enseignants un minimum de stabilité, l’arrêt définitif de ces retards injustifiés, qui ne font qu’exacerber les tensions sociales et sapent la confiance des enseignants envers les autorités ».

Ils mettent en garde les autorités contre « les conséquences d’un silence ou d’une inertie face à ces revendications légitimes. Si des mesures urgentes ne sont pas prises, les syndicats du G7 n’hésiteront pas à durcir la lutte syndicale dans les semaines prochaines. Nous restons mobilisés et déterminés à défendre les intérêts des enseignants et du système éducatif sénégalais ».