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03 Avril 2023: Voici le message à la Nation du Président de la République Macky Sall
Mes chers compatriotes,
Demain, 4 avril 2023, nous célébrons le 63e anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale. J’adresse à chacune et chacun de vous mes chaleureuses félicitations.
Par une heureuse coïncidence, notre fête nationale, symbole de ce qui nous rassemble au-delà de nos différences, se tient cette année sous le signe de la communion religieuse, en ces temps bénis de jeûne et de carême.
Voilà ce qui nous rappelle l’héritage des anciens ; hommes de foi et de courage, qui ont bravé l’hostilité coloniale et sa prétendue mission civilisatrice, et se sont donnés corps et âme pour former, éduquer et guider, afin que nous soyons ce que nous sommes aujourd’hui : une nation libre, ancrée dans ses valeurs spirituelles et socio culturelles, et pratiquant son vivre ensemble dans la diversité et l’harmonie.
Nous devons respect et protection à ce legs ancestral, fondement essentiel de notre modèle de société.
Je rends hommage à nos résistants et à nos héros, qui, aux heures sombres de l’esclavage et de la colonisation, ont livré la bataille de l’honneur, et refusé, au péril de leur vie et de leur liberté, que le destin de notre peuple soit scellé dans la servitude et l’aliénation.
Ce souvenir du passé nous renseigne sur la chance que nous avons de vivre libres et de transmettre à nos enfants le désir ardent de liberté et de responsabilité inhérentes à la dignité d’un peuple.
La fête de l’indépendance est aussi un exercice mémoriel, en souvenir des sacrifices immenses de nos anciens combattants pour la défense du monde libre.
Je vous salue avec respect et affection, chers anciens combattants. Le souvenir de vos sacrifices restera toujours gravé dans notre mémoire collective.
Demain, notre jeunesse et nos Armées, forces vitales de la nation, seront aussi à l’honneur.
A vous, officiers, sous-officiers et militaires du rang, je renouvelle ma confiance et mon soutien.
Je salue la mémoire de vos défunts frères d’armes et réitère à leurs familles ma solidarité et ma compassion. Aux blessés parmi vous, j’adresse mes vœux de prompt rétablissement.
Au nom de la nation, je vous redis notre satisfaction et notre fierté. Je salue votre fidélité à la symbiose armée-nation, votre attachement aux valeurs de la République et des institutions, et vos qualités professionnelles, dans la conduite de vos missions au service de la nation et de la paix dans le monde.
Le métier difficile des armes que vous avez choisi est devenu encore plus complexe et plus risqué, en ces temps où les menaces sont plus diffuses, plus nombreuses et plus imprévisibles.
C’est pourquoi, face à la montée des périls, nous poursuivons la sécurisation du territoire national avec l’implantation de nouvelles unités jusque dans les zones les plus excentrées, afin de mieux affirmer la souveraineté de l’Etat et assurer la sécurité des personnes et des biens.
S’agissant de la gendarmerie nationale, de nouveaux escadrons de surveillance et d’intervention ont été créés dans 12 localités : Saraya, Bignona, Sédhiou, Kounkané, Ranérou, Ndioum, Podor, Kaffrine, Fatick, Mbour, Keur Massar et Diamniadio.
Quant à la Police nationale, elle s’est dotée de 10 nouveaux Commissariats : aux Parcelles Assainie Unité 15, Golf Sud, Diamagueune Sicap Mbao, Rufisque Est, Yeumbeul COMICO, Zac Mbao, Thiaroye, Linguère, Nioro du Rip, Koungheul, et prochainement à Keur Massar.
Ces efforts sont renforcés par la modernisation des moyens d’investigation et le relèvement des effectifs, afin que nos Forces de défense et de sécurité restent toujours à la hauteur de leurs missions régaliennes et des tâches civilo-militaires qui leur sont confiées, comme la préservation des ressources naturelles, thème de la fête de l’indépendance cette année.
En effet, la protection de nos ressources naturelles reste au cœur des priorités de notre souveraineté, avec la raréfaction des ressources, les pillages et trafics illicites de tous genres, et la nouvelle vocation minière, pétrolière et gazière de notre pays.
C’est pourquoi je tiens à la poursuite des Plans d’équipement de nos Forces de défense et de sécurité, pour qu’en tout temps et en tout lieu, elles gardent l’ascendant et soient prêtes à la riposte.
Mes chers compatriotes,
Dans mon message pour le nouvel an, je vous ai entretenu de nos programmes et projets de développement économique et social, y compris l’état d’exécution de nos chantiers d’infrastructures indispensables à la réalisation de nos objectifs d’émergence.
En dépit de la conjoncture économique difficile, l’Etat continue sa politique de soutien aux ménages, comme en témoignent les mesures de lutte contre la cherté du coût de la vie, dont la baisse du prix des loyers.
En même temps, tous nos chantiers d’infrastructures restent actifs, aussi bien en milieu urbain que rural, conformément à notre politique de développement dans la justice sociale et l’équité territoriale.
Ainsi, après les auto ponts de Yoff, Keur Gorgui, Saint Lazar, Lobatt Fall et Keur Massar, celui de Cambérène et le pont de Marsassoum ont été mis en service.
Dans la même dynamique, je suis heureux d’annoncer que l’exploitation commerciale du BRT débutera dans le courant du 2e semestre de cette année, avec un parc de 158 bus spéciaux, 100% électriques, qui seront alimentés par voie solaire. C’est une première mondiale. Les premiers bus seront livrés en mai.
Le BRT permettra de transporter plus de 300 000 passagers par jour, sans pollution, avec internet à bord, et dans les meilleures conditions de sécurité, de confort et de régularité, comme le TER.
Il réduira de 90 à 45 minutes le temps de transit entre Guédiawaye et Dakar et mettra au travail 1000 jeunes dont le recrutement est en cours.
Mes chers compatriotes,
Demain, aux côtés de nos vaillantes Forces de défense et de sécurité, notre jeunesse vibrante sera aussi à l’honneur à la Place de la Nation, parce que c’est elle, qui, assurant la relève, porte nos espoirs pour le futur.
A vous les jeunes, je voudrais vous dire, que je mesure pleinement vos rêves, vos aspirations et ambitions légitimes d’être utiles à vous-mêmes, à vos familles et à votre pays. Vous restez au cœur de mes préoccupations.
C’est le sens des investissements que nous continuons de faire dans l’éducation et la formation, y compris pour nos daara modernes.
C’est aussi le sens de nos politiques de soutien à l’employabilité, par l’enseignement du savoir-faire.
Dans tous les pays, l’expérience montre que si la diffusion de connaissances livresques permet d’avoir un diplôme, elle ne suffit pas pour offrir la qualification nécessaire à l’emploi ou à l’auto emploi.
C’est pourquoi nous développons davantage l’enseignement professionnel pour mieux préparer notre jeunesse à la vie active.
Nous voulons qu’à chaque niveau de formation et de diplôme, corresponde un niveau de qualification qui facilite l’insertion dans le marché de l’emploi.
C’est ce que nous faisons avec succès dans nos Instituts supérieurs d’Enseignement professionnel, (ISEP). Et c’est ce que nous comptons faire avec le Programme déjà finalisé de 38 Centres départementaux de formation professionnelle.
En même temps, la DER poursuit ses activités de financement, d’encadrement et de conseil en soutien aux femmes et aux jeunes, sur l’étendue du territoire national.
Quant au Programme XËYU NDAW ÑI, il a généré à ce jour 63 650 emplois sur les 65 000 prévus ; alors que 14 150 jeunes débutants ont bénéficié de la Convention Etat-employeurs, sur l’objectif initial de 20 000.
Le Programme des Domaines Agricoles Communautaires (PRODAC) et les Agropoles s’inscrivent également dans la réponse à la problématique de l’emploi et de l’entreprenariat des jeunes, avec la création de pôles de développement économique dans nos terroirs.
Nous ferons encore plus pour l’emploi des jeunes avec l’exploitation prochaine de nos ressources gazières et pétrolières.
Ainsi, en collaboration avec nos partenaires, l’Institut national du pétrole et du gaz a formé 78 ingénieurs et techniciens déjà opérationnels. D’autres sont en cours de formation.
En outre, à la faveur de la loi sur le contenu local, j’engage notre secteur privé national à investir davantage dans la chaine de valeurs de la filière gazière et pétrolière afin de créer de nouvelles opportunités d’emplois et d’activités génératrices de revenus pour nos jeunes.
Je me réjouis de pouvoir échanger sur ce point et sur d’autres avec les dirigeants des organisations patronales au cours de l’audience que je leur accorderai dans les prochains jours.
Ce soir, je voudrais aussi saluer et encourager nos 32 500 jeunes agents recenseurs engagés pour les opérations du 5e recensement général de la population et de l’habitat prévu du 15 mai au 15 juin, afin d’actualiser nos données démographiques et statistiques.
Mes chers compatriotes,
La fête de l’indépendance, qui marque notre liberté retrouvée, nous rappelle, en même temps, l’histoire qui nous lie et nous oblige à bâtir sur la terre de nos ancêtres l’héritage que nous devons laisser à nos enfants.
Chacun de nous en porte la responsabilité. Dès lors, il nous revient de puiser à la source des anciens la sagesse qui inspire le dialogue et la concertation, pour surmonter nos différences, afin de rester la nation sénégalaise qui nous rassemble et nous ressemble ; une nation de coexistence pacifique, où le sort de chacun dépend de celui de son prochain ; parce que nous sommes une seule et même famille.
Dans cet esprit, je reste ouvert au dialogue et à la concertation, avec toutes les forces vives de la nation, dans le respect de l’Etat de droit et des Institutions de la République, pour un Sénégal uni, un Sénégal de paix, de stabilité et de cohésion nationale.
Vive le Sénégal ! Vive la République !
Bonsoir et bonne fête de l’indépendance.
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Nécrologie: L’animateur Dj Dogo de la RTS Kaolack est décédé…
Le célèbre animateur de la RTS Kaolack, Dj Dogo (MC Dogolia) n’est plus. Abdoulaye Mbengue de son vrai nom est décédé hier, a appris Kaolack Infos
Son inhumation est prévue ce lundi 25 novembre, après la prière de Takkussane (17 heures).
Kaolack Infos présente ses condoléances au personnel de la RTS Kaolack et à toute sa famille.
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Kaolack: Cheikh Ibrahima Diallo au chevet de la pouponnière de Bongré
Le fils ainé de Cheikh Mouhidine Alpha Samba Diallo, Cheikh Ibrahima Diallo, a apporté des dons à la pouponnière Lamine Coulibaly de Bongré dans la commune de Kaolack.
Ce don est composé de kits alimentaires, de couches entre autres. Cette action a été une occasion pour le chef religieux d’apporter son soutien et assistance à ces enfants orphelins. « Nous allons tout faire pour apporter notre soutien tous les six mois ou au moins une fois l’année », a promis Cheikh Ibrahima Diallo.
La directrice de la pouponnière a salué à sa juste valeur. « Je remercie vivement le marabout pour le geste que nous apprécions à sa juste valeur », s’est réjoui Fama Ndiaye Diaw.
Pour rappel, la pouponnière prend actuellement en charge 26 enfants de 0 à deux ans qui ont perdu soit leurs mamans, soit abandonnés ou de mères déséquilibrées.
ACTUALITES
Réinventer le « Système » pour un Sénégal résilient et durable (Par Dr. Abdourahmane Ba)
La victoire de PASTEF aux élections législatives de novembre 2024 consolide une majorité confortable à l’Assemblée nationale et offre une opportunité unique pour engager des réformes structurelles ambitieuses et opérationnaliser efficacement la Stratégie nationale de développement (SND) 2025-2029. Cette phase critique nécessitera des approches techniques solides et une mobilisation cohérente des mécanismes de financement et de gestion, adaptés aux réalités socio-économiques du Sénégal.
La réforme fiscale devra être un pilier central pour maximiser les recettes publiques et réduire la dépendance aux financements externes. Un audit complet du système fiscal permettra d’identifier les niches d’évasion et les exonérations inefficaces. L’instauration d’une fiscalité progressive renforcera l’équité et augmentera les contributions des segments les plus solvables de la population. La formalisation de l’économie informelle devra être encouragée par des régimes fiscaux simplifiés et des incitations spécifiques, tels que des réductions temporaires pour les nouveaux entrants. La modernisation des outils numériques fiscaux automatisera les processus, réduira les fraudes et favorisera la transparence dans la gestion des recettes.
Les partenariats public-privé (PPP) devront constituer un levier essentiel pour financer les infrastructures stratégiques. La mise en place d’un cadre juridique robuste assurera la transparence et la prévisibilité des investissements. Un guichet unique simplifiera les procédures administratives et facilitera la gestion des projets. Ces PPP devront se concentrer sur des domaines prioritaires, tels que les énergies renouvelables, les infrastructures de transport et l’amélioration des systèmes de santé. Chaque projet devra intégrer des études d’impact social et environnemental afin d’assurer des retombées positives sur les communautés locales.
Les fonds souverains d’investissement, qui seront financés par les recettes pétrolières et gazières, devront être structurés autour d’objectifs de diversification économique et de résilience. Ces fonds devront financer des secteurs stratégiques comme l’agriculture, l’éducation et les technologies vertes, tout en sécurisant les richesses pour les générations futures à travers des mécanismes d’épargne intergénérationnelle. Une gouvernance indépendante et transparente sera indispensable pour garantir leur efficacité et prévenir toute interférence politique.
Les instruments financiers innovants, tels que les obligations vertes et les Diaspora Bonds, devront diversifier les sources de financement de la SND. Les obligations vertes permettront de financer des projets alignés sur les priorités environnementales, comme la transition énergétique et les infrastructures climato-résilientes. Les Diaspora Bonds devront capter les ressources de la diaspora sénégalaise, en proposant des produits d’investissement attractifs et sécurisés, associés à des projets locaux à fort impact social. Une plateforme numérique transparente facilitera la gestion et le suivi de ces instruments.
La décentralisation devra être renforcée par une véritable territorialisation des politiques publiques. Chaque région devra mettre à jour un Plan régional de développement intégré (PRDI) aligné sur les nouvelles priorités nationales mais tenant compte des spécificités locales. Ces plans devront inclure des indicateurs de performance mesurables et des mécanismes de suivi et évaluation rigoureux. Les collectivités locales devront bénéficier d’un appui technique et financier substantiel à travers un fonds de décentralisation dédié, pour garantir une gestion efficace et transparente des ressources.
Pour changer le « système », la Nouvelle gestion publique (NGP) devra être utilisée systématiquement pour transformer les pratiques administratives en mettant l’accent sur la transparence, l’efficience et la redevabilité. La Gestion axée sur les résultats (GAR) devra être systématiquement déployée dans les institutions publiques, avec des indicateurs précis et des tableaux de bord numériques permettant de suivre les performances en temps réel. Ces outils devront être accompagnés d’audits réguliers pour ajuster les politiques en fonction des résultats obtenus et pour promouvoir une culture d’amélioration continue.
La gestion participative devra jouer un rôle clé dans l’adhésion des citoyens aux réformes de profondeur pour révolutionner le « système ». Des mécanismes consultatifs réguliers, tels que des forums régionaux, devront permettre de recueillir les besoins et priorités des communautés. Une plateforme numérique interactive offrira aux citoyens la possibilité de suivre les projets en temps réel, de signaler des anomalies et de contribuer à la redevabilité des institutions publiques.
La gestion intégrée des ressources humaines, financières et matérielles devra être renforcée par l’adoption de systèmes numériques centralisés. Ces systèmes permettront une coordination efficace des interventions et une allocation optimale des ressources en fonction des priorités stratégiques indépendamment des secteurs. Cela va permettre de changer les habitudes « en silos » laissées par le « système ». Un programme national de formation continue devra accompagner cette transformation pour doter les agents publics des compétences nécessaires à la gestion des nouveaux outils.
La modernisation des infrastructures numériques devra être une priorité pour améliorer l’efficacité des services publics. La digitalisation des processus administratifs, notamment dans les domaines de l’état civil, de la santé et de la justice, devra réduire les délais de traitement et améliorer l’accès aux services pour toutes les couches de la population, en particulier dans les zones rurales. Des campagnes de sensibilisation et de formation devront garantir une adoption rapide de ces nouvelles technologies par les usagers.
La lutte contre la corruption devra être intensifiée et accélérée pour restaurer la confiance des citoyens et des investisseurs tout en fermant la page du « système ». Une Autorité nationale de transparence, dotée de pouvoirs étendus, devra être mise en place pour enquêter et sanctionner les malversations passées et futures. Ce dispositif devra être complété par des audits systématiques publiés des marchés publics et des mécanismes de prévention, tels que des formations en éthique publique et un portail de signalement accessible aux citoyens.
L’intégration régionale devra être renforcée pour maximiser les synergies avec les initiatives régionales et continentales. Des projets communs avec la CEDEAO et l’Union africaine devront être développés dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures et de la sécurité alimentaire. Ces initiatives bénéficieront de financements multilatéraux, comme les fonds climatiques et le Millenium Challenge Corporation, pour compléter les ressources nationales et promouvoir un développement inclusif et durable.
Avec cette approche intégrée et rigoureuse qui repose sur des mécanismes de financement innovants et des réformes de gestion efficaces, la mise en œuvre de la SND permettra de transformer les ambitions des nouvelles autorités en résultats concrets. La majorité parlementaire solide de PASTEF devra garantir l’exécution de ces priorités et assurer le changement de « système », et un Sénégal plus souverain, prospère et résilient pour les générations présentes et futures.
Dr. Abdourahmane Ba
Ingénieur Statisticien, Docteur en Management
Président du Mouvement ESSOR (Engagement Solidaire pour un Sénégal Organisé et Résilient)
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(Vidéo) Médina Baye: Un mort et 4 blessés dans l’effondrement de la dalle d’un bâtiment
Un mort et 4 blessés, c’est le bilan de l’effondrement d’une dalle à Médina Baye, dans la commune de Kaolack, a constaté Kaolack Infos
Les faits se sont déroulés ce samedi, vers 16 heures, selon des témoins.
Les secouristes étaient sur les lieux à la recherche d’éventuelles victimes, en présence des autorités administratives locales et religieuses.
Les victimes sont évacués au centre de santé de Médina Baye et à l’hôpital régional Elhadji Ibrahima Niass.
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