Suite aux nombreuses spéculations sur le montant que la mairie de Kaolack avait débloqué pour appuyer les Gamous de la commune, Adja Seynabou Diallo de la mairie de Kaolack, a fait face à la presse pour rétablir la vérité.

A l’en croire au lieu de 100 millions, la mairie sous la houlette du maire Serigne Mboup a dégagé 109 millions pour les Gamous.

« Pour ce qui est des dépenses. Achat de produits hydroalcoolique et désinfectants 3 millions, achat de gilets 500 mille, transport des membres du BAM par bus climatisé 750 mille, achat de denrées, riz 42 millions, appui Ansarud Din 2 millions, saupoudrage 6 millions. On a un total de 109 millions de FCFA, hors contrairement aux 100 millions que disent les oiseaux de mauvais augures ».

Poursuivant ses propres, la dame soutient que la mairie a reçu 30 millions de la perception municipale. « On a reçu que 30 millions dans le compte de la commune. Ce qui veut dire que le maire a mis la main dans sa poche pour compléter le budget avec une somme de 69 millions pour assurer toutes les dépenses », a fait savoir Adja Seynabou Diallo.

« La mairie dans son agenda financier, a octroyé 30 millions pour appuyer le Gamou de Médina Baye et l’ensemble des Gamous de la commune », a-t-elle ajouté.

« Étant donné que les lieux de culte n’ont pas de statut spécial, ni de récépissés, le receveur nous a dit que seules les ASC abritant les Gamous peuvent donner leurs récépissés et bénéficier d’un virement bancaire. C’est pourquoi les ASC Jokko, Fass, Thioffac habitants à Medina Baye, quartier où se déroule le Gamou, ont donné leurs récépissés pour que ces fonds soient décaissés. Et c’est pour une bonne cause », a soutenu Omar Niass de l’ASC Jokko.

Face à cette situation, ce dernier invite les gens qui accusent le maire et son équipe d’extorsion de fonds de se rapprocher de la commune pour être éclairer. « Nous demandons aux gens qui extrapolent d’avoir raison garder sur le budget dégagé pour le Gamou de se taire. Le maire n’a besoin d’aucun sous de la mairie pour faire sa politique ou faire autre chose. C’est un homme social, il est ce qu’il est aujourd’hui avant qu’il ne soit maire ».

Pour conclure Adja Seynabou Diallo avertit  »ceux qui annoncent une plainte contre nous, je les attend à pied ferme. Qu’ils amènent leur plainte… », a t’elle conclu.

Selon un communiqué reçu par Kaolack Infos, 386 personnes interpellées entre Tivaouane et Kaolack dont 42 déférées au Parquet lors du Gamou 2023.

Voici le communiqué de la Police:

Communiqué

Le Gamou édition 2023 a été commémoré par la communauté musulmane

dans plusieurs cités religieuses du pays comme à Tivaoune, Kaolack, Saint Louis,

Louga, Thiès, Touba, etc. La Police nationale a déployé un important dispositif pour

assurer la sécurité des pèlerins avant, pendant et après l’événement.

Pour les besoins de la couverture sécuritaire, la Police nationale a mobilisé

quatre mille cinq cent (4500) fonctionnaires de police (éléments en tenue et éléments

en civil) et des moyens logistiques conséquents. Ce dispositif a été complété par un

soutien technique composé de caméras de surveillance et des drones.

Dans un double souci de proactivité et d’accessibilité des services de police, plusieurs

postes de police avancés ont été érigés dans plusieurs endroits stratégiques afin de

réduire les délais d’intervention.

Le déploiement de la compagnie de circulation en appui aux commissariats des

différentes cités religieuses a permis également d’assurer une plus grande fluidité de

la circulation par la mise en application des plans de circulation mais aussi et surtout

de prévenir les accidents de la circulation.

À la fin de la mission, 386 personnes ont été interpellées entre Tivaoune et

Kaolack pour divers motifs dont: 231 pour vérification d’identité ; 46 pour nécessité

d’enquête ; 12 pour ivresse publique et manifeste ; 5 pour tentative de vol ; 31 pour

vol simple ; 2 pour vol en réunion avec usage de moyen de transport ; 13 pour flagrant

délit de vol ; 2 pour conduite sans permis de conduire ; 11 pour détention et usage de

chanvre indien ; 17 pour détention et trafic de chanvre indien ; 4 pour charlatanisme,

outrage à agent et rébellion ; 6 pour usage de produit cellulosique ; 2 pour outrage à

agent dans l’exercice de ses fonctions ; 2 pour rébellion, violence et voies de fait sur

un agent dans l’exercice de ses fonctions ; 1 pour détention d’arme blanche; 1 pour

détention d’arme à feu sans autorisation.

Ainsi, quarante-deux (42) individus ont été présentés aux parquets compétents.

Sur le registre de la lutte contre la drogue, 875 grammes et 45 cornets de chanvre indien ont été saisis.

Sur le plan de la sécurité routière, 10 pièces ont été saisies ; 41 véhicules mis en

fourrière et 10 motos immobilisées.

En outre, 32 accidents de la circulation routière ont été constatés dont : 22 avec

blessures corporelles et 10 avec dégâts matériels.

Le dispositif dont le désengagement se fera progressivement est maintenu et réarticulé

pour permettre un retour sécurisé de l’ensemble des pèlerins.

Fait à Dakar, le 30 septembre 2022

LE BUREAU DES RELATIONS PUBLIQUES

DE LA POLICE NATIONALE

Le directeur général de la société Grands Trains du Sénégal (GTS.SA) a rendu visite au Khalife général de Médina Baye, en marge de célébration du Maouloud ce mercredi.

Face à la presse, Samba Ndiaye a expliqué quelques de ses ambitions pour la région notamment, faire de sorte que le train arrive à Kaolack en passant jusqu’à Ziguinchor.

Selon lui, « Cela fait partie de mes préoccupations et de mes combats politiques « , a insisté l’ancien maire de Ndoffane.

« J’ai rappelé au Khalife général de Médina Baye qu’il y a des travaux en cours qui concernent le tronçon Thiès-Tamba. Son devoir, c’est de saisir le chef de l’État pour que le tronçon Guinguinéo-Kaolack puisse être réalisé avec une gare emblématique au niveau de Médina Baye. Aujourd’hui, le train passe dans toutes les villes religieuses du Sénégal sauf Médina Baye. Donc, je plaide pour que le train arrive jusqu’à Kaolack, » a-t-il soutenu.

Le directeur général de GTS SA s’est aussi prononcé sur la politique nationale en indiquant que le Mouvement démocratique pour le développement intégral du Sénégal (MDIS) a été porté sur les fonts baptismaux le 27 mai 2015 et, entre-temps, a grandi pour devenir, de manière officielle, un parti politique sur lequel il compte s’appuyer pour un Sénégal émergent.

Membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Samba Ndiaye s’est récemment déclaré candidat à l’élection présidentielle de 2024.