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280 FCFA, prix planché du kg de l’arachide: Déçus, les paysans du bassin arachidier demandent la dissolution du CNIA

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L’annonce du prix d’achat du kilogramme d’arachide fixé à 280 francs par le gouvernement, a provoqué l’ire chez les paysans du bassin arachidier, a constaté Kaolack Infos.

Ces paysans déclarent être déçus de cette décision unilatérale et discriminatoire et menacent de tourner le dos aux opérateurs du pays et vendre leurs graines d’arachides aux plus offrants, c’est à dire les chinois.

Les organisations paysannes demandent la dissolution du Comité national inter-professionnel de l’arachide (CNIA) qui selon elles, travaille au détriment des paysans.

Selon Ibrahima Thiam, président du Syndicat des cultivateurs, éleveurs et maraîchers de Kaolack, le prix proposé par l’État est très en-deçà de ce qu’ils disent espérer. « J’avais proposé 1000 frs le prix du kilogramme de l’arachide, les gens vont dire que c’est trop mais c’était pour avoir un prix raisonnable et qui allait satisfaire tout le monde. Malheureusement le prix planché fixé à 280 francs CFA est au profil des opérateurs et huiliers pas des paysans. Dans cette histoire, les cultivateurs sont les parents pauvres. Mais on ne va pas céder nos graines pour des miettes. Quid à boycotter le prix fixé par l’État », a-t-il ajouté.

À l’en croire, il est inacceptable que les paysans, avec toutes les difficultés qu’ils ont eu dans le cadre de l’hivernage, bradent leurs récoltes à 280 FCFA le kilogramme. Nous avons une vie, des familles, des enfants et des besoins comme tout autre individu, donc nous allons vendre nos graines aux plus offrants. D’ailleurs on demande à l’État de ne pas fermer les frontières. S’ils veulent nous anéantir, nous saurons quelles voies prendre pour sortir de cette galère. J’invite mes parents paysans à prendre leur responsabilité et à savoir ce qu’ils veulent.

Toujours selon monsieur Thiam, les intrants agricoles coûtent excessivement cher et il n’est pas donc question de travailler la terre pendant toute une saison et ensuite venir brader sa récolte d’arachide à 280 frs le kilogramme. « Je ne parle même pas du prix de la terre , de l’activité champêtre, ainsi que de l’engrais et des semences, avec ce prix nous allons rien y gagner. J’interpelle le président Macky Sall face à cette décision », poursuit-il.

Même son de cloche chez, Bassirou Ba dit « Toucoulorou Baye », président du collectif Aar sougnou momél qui estime que l’État du Sénégal ne se préoccupe pas de la situation des paysans qui sont malheureusement laissés à eux-mêmes.

« Le prix d’achat du kilogramme d’arachide ne correspond même pas à la réalité du marché au moment où les paysans subissent de plein fouet la cherté de la vie » ajoute monsieur Ba.

Ce dernier invite le président Macky Sall à revoir le plus rapidement possible cette décision unilatérale qui fruste toutes les organisations paysanne. « Il y a des individus qui se disent être les acteurs du secteur de l’agriculture et qui participent au processus de fixation des prix de l’arachide. Ces gens là ne connaissent même pas les réalités du monde paysan », a dit le président de Aar sougnou momél.

« Nous sommes bien organisés et structurés et nous allons réagir face à cette situation. Nous n’allons pas brader nos récoltes », a-t-il conclu.

Vu ces réactions, autant dire que la campagne agricole 2023 sera à l’image de celle de l’année dernière où les paysans étaient tournés vers les opérateurs chinois pour vendre leurs récoltes.

Rappelons que l’ouverture de la campagne de commercialisation de l’arachide est prévue pour le 30 novembre prochain.

 

Avec l’AS

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Dya: Ibrahima Diouf (Pdt du Macas) octroie un financement de 41,6 millions de FCFA aux femmes

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Dans le cadre de sa politique de l’autonomisation de la femme de l’arrondissement de Ngothie (Région de Kaolack), le Mouvement Agir pour une Commune Active et Solidaire (MACAS) sous la houlette de son président, Ibrahima Diouf, a procédé ce samedi 21 septembre à une remise de financements d’un montant 41.600.000 millions de FCFA à 22 groupements de femmes de la commune de Dya. Cette action qui en est à sa 3ème édition, a été appréciée à sa juste valeur les bénéfciaires. Ces derniers ont loué les efforts concentis par Mr Diouf pour le développement de la l’arrondissement en général et la commune de Dya en particulier. 

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Kaolack: Plusieurs écoles élémentaires envahies par les eaux de pluie

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A deux semaines de la rentrée scolaire, plusieurs écoles élémentaires de la commune de Kaolack sont envahies par les eaux de pluie, a constaté Kaolack Infos.

C’est le cas à l’école Amadou Tanor Dieng de Passoire où la cour est remplie d’eau de pluie. « Chaque année c’est la même chose. La cour de l’école de même que les salles de classe sont remplis d’eau. Chaque année, on lance des cris de coeur mais rien. Que des promesses. Papy Guèye nous avait promis des tas de choses mais que des bla-blas », regrette un riverain sous couvert de l’anonymat.

Le constat est le même dans les écoles élementaires de Ndangane, de Abou Diallo, de Guédél Mbodji, de Gawane, de Fass Ridwane, de Médina Mbaba etc. Ces établissements sont toujours sous les eaux pluviales sous le regard impuissant des populations.

Face à cette situation, elles lancent un appel à la mairie de Kaolack et aux bonnes volontés de leur venir en aide en leurs octroyant des motopompes pour pomper les eaux pluviales qui inondent la cour de ses écoles mais aussi à désherber et à désinfecter les écoles afin que leurs enfants puissent aller à l’école sans difficulté lors de la rentrée prévue le 7 octobre.

« Cette situation risque de retarder encore le démarrage effectif des enseignements apprentissages », se désole notre interlocuteur.

FGS/D.D/KAOLACKINFOS

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Inondations: Cheikh Tidiane Dieye à Kaolack et Kaffrine pour apporter le soutien de l’Etat

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Dans le cadre de sa tournée visant à évaluer la situation des localités affectées par les inondations, le ministre de hydraulique et de l’assainissement s’est rendu, ce vendredi, à Kaolack, Mbirkilane et Kaffrine. 

Ces visites ont permis à Cheikh Tidiane Dieye et son équipe de dresser un état des lieux des zones sinistrées et d’apporter une assistance aux populations dans ces moments critiques.

De manière générale, il a été constaté que la plupart des sites récemment inondés, notamment à Kaolack, ont désormais atteint un niveau relativement stable, grâce aux efforts considérables déployés par le gouvernement en collaboration avec les municipalités.

Selon le ministre,  »le gouvernement reste déterminé à poursuivre ces efforts pour soulager les populations et leur apporter un soutien immédiat. Nous nous engageons également à mettre en place, dès la fin de cette saison des pluies, des solutions structurelles qui permettront de réduire de manière durable les problèmes d’inondations au Sénégal. Ces mesures s’inscriront dans une perspective à moyen et long terme, afin de protéger durablement les zones vulnérables et de renforcer la résilience des populations face aux aléas climatiques », a déclaré Cheikh Tidiane Dieye.

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Kaolack: L’école élémentaire Fass Ridwane privée d’eau depuis 19 mois

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L’école élémentaire de Fass Ridwane, située dans la commune de Kaolack souffre depuis plus de 19 mois d’un manque d’eau potable obligeant ses élèves à aller chercher le liquide précieux dans les maisons environnantes, a appris Kaolack Infos de son directeur Mansour Gaye.

« L’école fait face à un manque crucial d’eau potable depuis des mois. Nous avons un robinet mais ça a été coupé par la Sen’Eau, obligeant les potaches à aller faire leurs besoins ailleurs. Les autorités académiques, l’IA, l’IEF, ont tout fait mais le problème deumeure entier », a t-il dit dans un entretien avec Kaolack Infos TV.

A cela s’ajoute le problème de l’assainissement. « En cette période, il nous est impossible d’atteindre l’école à cause des rues inondées, en plus l’école elle-même est inondée jusqu’à fin janvier parce qu’il y’a une sorte de marigot à coté et les élèves sont exposés à des risques de maladies et à une insécurité totale avec la présence des reptiles qui sont dans les eaux stagnantes », a déploré le directeur Gaye.

Ce dernier n’a pas manqué de lancer un appel aux autorités municipales et administratives pour mettre fin à ces problèmes.

Pour rappel, l’école élémentaire Fass Ridwane comprend six (6) salles de classes avec un effectif de 500 élèves.

 

D.DIALLO/FGS/KAOLACKINFOS

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