ACTUALITES
Kaolack: Des jeunes filles des quartiers périphériques formées sur les compétences de vie et les violences sexuelles
Un atelier de formation de trente deux (32) jeunes filles des collèges d’enseignement moyens (CEM) des quartiers périphériques de Kaolack sur les compétences de vie et les violences sexuelles, s’est ouvert ce jeudi 26 décembre, au CDEPS, a constaté Kaolack Infos
A l’initiative, l’Association Actions pour le Développement du Sénégal (AADS) avec l’appui du fond africain pour le développement de la femme (AWDF). « Nous avons remarqué que les jeunes filles sont plus victimes des violences sexuelles et pour les rendre autonomes, leur permettre d’avoir les connaissances et les compétences, on a essayé de les regrouper afin de renforcer leurs connaissances sur les différentes formes de violences sexuelles qui existent, d’identifier les ressources qui sont disponibles au niveau local mais également de pouvoir se préserver face à ce fléau », a déclaré Ndèye Gnilane Faye, présidente de l’AADS.
Cet atelier de quatre jours, du 26 au 29 décembre 2024, rentre dans le cadre du projet « Renforcer le pouvoir des jeunes filles des collèges des quartiers périphériques de Kaolack à faire face à la violence sexuelle » de l’AADS.
L’objectif principal est « d’avoir des filles beaucoup plus informées, d’avoir des filles beaucoup plus conscientes du danger que représente la violence pour elles et pour leur avenir, mais également d’avoir des filles beaucoup plus fortes pour affronter les aléas de la vie aussi bien au niveau scolaire, mais au niveau professionnel et au niveau de la vie dans son ensemble », a ajouté Ndèye Gnilane Faye.
« C’est des élèves qui sont âgés de 12 jusqu’à 15 ans au maximum. Donc, on a pris des élèves qui sont dans deux niveaux différents: le niveau de la 6ème-5ème et le niveau de la 4ème parce qu’on ne peut pas former toutes les jeunes filles de ces 8 collèges donc, on a pris un échantillon de quatre (4) dans chaque collège et ces quatre là vont faire la démultiplication au niveau de leurs CEM », a précisé la présidente de l’AADS.
Toutefois, il est nécessaire d’impliquer les parents d’élève. C’est pourquoi, « nous invitons les parents de privilégier la communication avec leurs enfants parce que s’ils ne le font pas l’internet est là et c’est qu’à même des choses qui peuvent nuire à leurs enfants. Donc, nous demandons aux parents de communiquer le plus souvent avec leurs enfants surtout avec les filles afin de leurs donner les informations dont elles ont besoin, mais aussi afin de leur rendre beaucoup plus autonome face à la violence », a t-elle lancé.
Pour Ndiémé Niane, élève en classe de 4èm au lycée mixte de Ngane Saer, cet atelier est d’une importance capitale. « On nous a capacité sur la confiance en soi, sur l’estime en soi, comment faire face à ces types violences. De ce fait une fois de retour dans nos différents CEM, nous allons faire la démultiplication, partager avec nos condisciples les connaissances que nous avons acquises ici ».
La rencontre a enregistré la présence de Birahim Fall, point-focal institutionnel du Comité départemental de protection de l’enfance (CDPE) de Kaolack.
FGS/KAOLACKINFOS
ACTUALITES
28 Déc 2007 – 28 Déc 2024: Il y a 17 ans nous a quittés Serigne Saliou Mbacké, le dernier fils Khalife de Serigne Touba sur terre
28 décembre 2007-28 décembre 2024, 17 ans que le dernier fils vivant à l’époque de Cheikh Ahmadou Bamba a rejoint l’au-delà.
C’est en 1915 que Serigne Saliou Mbacké a vu le jour à Diourbel. Il était le cinquième Khalife de la communauté mouride et par ailleurs dernier fils de Serigne Touba sur terre. Le nom de Saliou, prédestiné s’il en est, Saliou qui signifie la Vertu colle admirablement bien à ce héros de la communauté mouride.
Serigne Saliou Mbacké laisse à la postérité, l’image d’un homme détaché de la vie et qui n’avait comme boussole que l’Islam et les enseignements de son père. Celui qui était surnommé « Borom Jamono », parti à l’âge de 92 ans, avait fait de l’éducation son occupation continue.
Le religieux devenu khalife général des mourides en 1990 invitait les Sénégalais à l’adoration de Dieu et au respect des préceptes de l’Islam. Cet homme qui aimait le Coran et l’enseignait, avait implanté 29 daaras à travers tout le pays. Les 14 daaras ont été acquis avant Khelcom qui ne renferme que les 15 autres.
Travailleur infatigable, il faisait partie des plus grands producteurs agricoles de ce pays. Il avait aménagé 45 000 ha de surfaces cultivables à Khelcom, une localité du département de Malem Hoddar et aussi à Ndiouroul, Ndiapandal, Ndoka.
ACTUALITES
Marche contre les pénuries d’eau à Dya: Les populations crient leur soif et exigent le départ de Flex’Eau
Les populations de Dya ont marché, ce vendredi, contre les dures pénuries auxquelles elles font face. Une forte mobilisation a sillonné les artères de la localité pour fustiger ces coupures récurrentes et pointent du doigt Flex’Eau, a constaté Kaolack Infos.
Les populations ont arboré des brassards rouges pour réclamer une solution définitive à la pénurie d’eau qui sévit dans cette localité du département de Kaolack.
« La population de Dya est fatiguée. L’eau est la vie en elle-même. C’est pourquoi nous demandons au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, au ministre cheikh Tidiane Dieye de venir au secours la population de Dya le plus rapide si possible et de rompe le contrat avec flex’Eau qui est là pour tué les ‘Goorgoorlous’. Flex’Eau non seulement il ne peut pas nous satisfaire mais les factures sont excessivement chères de même que les branchements », ont déclaré les marcheurs.
Poursuivant, ils renseignent que « les 2 forages fonctionnels de cette commune ne peuvent plus satisfaire la demande. Dya a grandi, de ce fait nous exigeons dans la moindre délais le matériel du forages de Dya qui est déjà raccordé mais y’a rien comme matériel pour qu’il soit opérationnel ».
Les populations de Dya n’ont pas aussi manqué d’interpeller les autorités étatiques et le directeur de l’Ofor par rapport « à l’incompétence et le manque de respect manifeste de la société Flex-‘Eau qui a trahi le contrat qui le liait aux populations sur toute la ligne ».
Pour conclure, les populations exigent ainsi « une rupture de contrat pour la gestion de ces forages avec cette société ».
ACTUALITES
DPG du Premier ministre: « Une nouvelle trajectoire pour le Sénégal » selon Dr Abdourhamane Ba
La Déclaration de politique générale (DPG) présentée par le Premier ministre Ousmane Sonko marque une ambition de redéfinir les paradigmes de développement économique et social du Sénégal. Inspirée par les idéaux de souveraineté et d’autodétermination, cette stratégie vise à corriger les failles structurelles héritées de l’ère coloniale et de la mauvaise gestion des régimes passés tout en répondant aux attentes d’une population en forte croissance.
En s’adossant à la Vision 2050, la DPG présente sept ruptures stratégiques : la restauration de l’ambition nationale, la planification à long terme, la culture des résultats, la participation citoyenne, la décentralisation et territorialisation des politiques publiques, l’équité et la justice, ainsi que la modernisation de l’administration publique. Ces piliers ambitionnent de répondre aux défis complexes d’un Sénégal confronté à des disparités régionales, à une économie largement informelle et à une dépendance chronique envers les importations.
Un diagnostic approfondi présente les défis majeurs auxquels le Sénégal est confronté. L’économie nationale reste dominée par un modèle d’extraction et d’exportation brute de matières premières telles que l’or, le poisson et l’arachide, sans création de valeur ajoutée significative. Avec un déficit commercial de 3 300 milliards de FCFA en 2023, équivalent à 17 % du PIB, et une croissance moyenne de seulement 3,1 % entre 1960 et 2023, le pays peine à absorber une démographie en augmentation annuelle de 2,7 %. Le modèle social, marqué par un taux de pauvreté rural de 53,3 %, reflète une éducation inadaptée avec un taux d’échec de 49,5 % au baccalauréat en 2023 et une justice perçue comme politisée. Ces éléments mettent en évidence l’urgence d’une transformation structurelle.
Le fardeau de l’héritage colonial et des échecs des régimes successifs depuis les indépendance constitue un obstacle majeur à la souveraineté économique et institutionnelle. Les infrastructures, conçues pour exporter les ressources et concentrer les activités à Dakar-Mbour-Thiès, perpétuent les inégalités régionales. Cette configuration historique a laissé des chaînes de valeur incomplètes, une résilience économique amoindrie et une absence de diversification industrielle. La DPG s’attaque donc à cette dynamique en promouvant une approche décentralisée et inclusive, axée sur la valorisation des ressources locales et l’amélioration des infrastructures territoriales.
Dans le domaine des investissements publics, la DPG propose des réformes structurelles ambitieuses. L’adoption d’un budget à base zéro d’ici 2026 constitue une rupture significative avec les pratiques traditionnelles. Ce système vise à justifier chaque dépense par son impact attendu en réduisant les inefficacités et orientant les ressources vers des projets prioritaires à impact significatif. Les partenariats public-privé (PPP) seront également révisés pour mieux partager les risques et attirer des investissements étrangers tout en garantissant l’intégrité des actifs nationaux. Cependant, l’efficacité de ces mesures dépendra de la capacité de l’administration à mettre en œuvre des outils modernes de suivi et d’évaluation.
L’accent mis sur la territorialisation des investissements répond à une double ambition : réduire les disparités régionales et renforcer l’économie locale. Des infrastructures stratégiques, telles que des routes, des systèmes d’adduction d’eau et des installations énergétiques, sont prévues pour connecter les zones rurales aux grands marchés. Les zones économiques spéciales et les agropoles, soutenues par des incitations fiscales et des investissements publics, joueront un rôle clé dans la création d’emplois et la stimulation de la production locale. Toutefois, leur succès repose sur une planification rigoureuse et une gestion équitable des ressources.
ACTUALITES
Dr Alioune Diouf sur la DPG de Sonko: « Il a décliné des pistes de solutions pour mettre le Sénégal sur la voie de développement »
Le président du Mouvement National pour Patriotisme et le développement Social (MNPDS)/Fonk Sa Rèw s’est prononcé sur la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier Ministre Ousmane Sonko.
Dr Alioune Diouf a salué le discours du chef du gouvernement et a exprimé son optimisme quant à un changement de paradigme dans la gestion des deniers publics.
« Tout d’abord je félicite Mr le premier ministre pour sa prestation d’aujourd’hui. Il a fait un diagnostic global de l’état de notre économie et a décliné des pistes de solutions pour mettre le Sénégal sur la voie de développement véritable à travers la vision Sénégal 2050. Ce qui me fascine le plus encore c’est l’appel au patriotisme des sénégalais, à la citoyenneté et à la discipline. En tout cas nous avons espoir quant à un changement de paradigme dans la gestion de nos deniers et la mise en œuvre efficace des politiques publiques », a t-il déclaré.
FGS/KAOLACKINFOS
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