Le village de Koutal Sérère situé dans la commune de Ndiaffate, région de Kaolack, a célébré la première édition de la journée commémorative dédiée au fondateur de cette localité, Mame Birame Singhane Faye. 

Cette journée d’hommage en l’honneur de Birame Singhane Faye, a également été une occasion pour revisiter l’œuvre de l’homme aux vertus multidimensionnels.

Qui est Mame Birame Singhane Faye (1859 – 1941) ?

Le fils de Ndéné Boury Baba Lobé Faye et de Singhane Diop. Birame Singhane fait partie des descendants de Mbar Wagane Faye. Nous pouvons citer parmi les arrières petits fils de Mbar Wagane, Farba Sabassy qui s’est distingué à Kahone par son courage, le téméraire Koor Yandé qui a contraint les hommes d’un Damel Kadiorien à battre retraite, et l’intrépide Birame Singhane, l’on dit de lui que : de « Kal-o-Ndiob à Bantanding en Gambie jamais il ne perdit ses duels au point que le hennissement de Fajar, son cheval terrorisait l’ennemi. L’expression employée pour rendre compte de la peur ainsi susciter est : « Fajar a léer a nga naq wé ndassik » (à l’apparition de Fajar, même les anthropophages se sauvent).

Un savant hors pair :

Dans le cadre de son combat idéologique, les mécroies (infidèles) furent croire aux nouveaux convertis que se convertir à l’Islam c’est se déraciner. C’est dans ces circonstances que Guédèle MBODJ en 1879 prend le pouvoir. Le roi est très jeune mais est entouré d’équipe composée d’hommes de valeurs. Dans ses notes, le Commandant de cercle ; Ernest NOIROT (l’ancien pont de Kaolack portait son nom), loue leurs qualités. On cite parmi les hommes du roi Guédèle MBODJ, en plus de Sambodji Sira ce collaborateur à l’intelligence vive fut « Maad » Djilor et « Maad » Djokoul, Alassane Ngoné Dieng, stratège doublé d’un tribun hors pair. Le Farba Diène SARR, un officier général qui a le sens du commandement, et le vaillant Birame Singhane dont la seule vue du cheval au nom évocateur de Fajar terrorise l’ennemi. Guédèle Mbodj sera aussi entouré d’influents collaborateurs recrutés. Parmi les marabouts, l’un des plus influents collaborateurs se nomme Abdou WAGUE fondateur de Koutal Abdou Wagué (sarakholé) actuel Koutal Wolof. Ce marabout fut installé par Birame Singhane Faye qui l’avait rapproché du roi Guédèl Mbodji à causes de ses qualités de savant.

Tirailleur sénégalais :

Quand la France a été malmenée, torturée, humiliée, déstabilisée et poignardée par les allemands pendant les deux guerres mondiales (1914-1918) et (1939-1945) ce sont nos valeureux ancêtres qui se sont sacrifiés corps et âmes pour libérer la France souffrante de la domination allemande mais aussi pour le bien-être de tous les sénégalais d’aujourd’hui. Birame Singhane Faye comme vous l’avez fait avec votre beau-frère Guédél Mbodji tes valeureux fils aussi Mandella Faye, Boubacar Faye et Serigne Diébél Faye ont apporté aussi un soutien total à la France pour sa libération.
Ces tirailleurs sénégalais, de retour au bercail ont été massacré au camp Thiaroye par les français jaloux, ingrats et non reconnaissants alors qu’ils réclamaient leur dû en ces termes .Nous citons : «  le problème colonial ne peut plus être envisagé de la même manière ; car c’est au nom de la liberté que les alliés ont combattu l’Allemagne donc au nom de cette même liberté les colonies ont droit d’espérer une redéfinition par rapport à leurs maitres ».
Malgré tout, ses enfants étaient revenus sains et saufs au village de Koutal Sérère.

La journée d’hommage à Mame Birame Singhane Faye a été organisé par les petits fils. Ces derniers comptent perpétuer cette journée pour montrer aux populations qui était leur grand père.

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Des conducteurs de motos Jakarta ont manifesté, mercredi 8 janvier 2024, à Kaolack, pour dénoncer les nouvelles mesures prises par les autorités étatiques dont l’immatriculation obligatoire des motos de plus de 49 centimètres cubes d’ici le 13 mars prochain, a constaté Kaolack Infos. Ces jakartamen ont montré leur colère par des klaxons tout en conduisant leurs motos jakarta à travers les rues de la commune de Kaolack. Ils refusent catégoriquement ces mesures que les autorités veulent leur imposer « Nio bagne ». Ils ont également dénoncé leur non implication dans les prises de décision et interpellé leur PM Ousmane Sonko et leur ministre de tutelle, Yankhoba Diémé.

Les populations de Dya, dans le département de Kaolack, poussent un ouf de soulagement.

Dans une note reçu par Kaolack Infos  »le Collectif Dya à soif a tenu à informer que les difficultés d’approvisionnement en eau dans la commune de Dya sont finalement résolues grâce à l’intervention des autorités ( le ministre cheikh Tidiane Dieye,le directeur de ofor, honorable député Rokhy Ndiaye, ndene Mbodji DG coud) et que le matériel du forage de Dya sera installé dans les semaines à venue,selon le collectif ».

Le collectif exprime sa gratitude envers tous les intervention, qu’ils soient directement impliqués ou indirectement.

La distribution d’eau potable est revenue à la normale, à la suite des manques d’eau constatés dans certains quartiers pendant plusieurs jours.

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Les autorités ont donné jusqu’au 13 mars 2025 aux usagers des deux roues pour régulariser leur situation. Passé ce délai, toute moto non immatriculée sera immédiatement mise en fourrière.

Cette mesure a été accueillie à bras ouvert par l’Association Nationale Les Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal. Mais selon son président, cela devait se faire via une concertation inclusive afin de permettre à tout un chacun de comprendre les enjeux de cette mesure.

« On ne comprend pas pourquoi vouloir imposer à ces jeunes une nouvelle réglementation sans en amont une communication élargie. Rien que dans la région de Kaolack, l’immatriculation de l’ensemble des motos ne peut pas se faire en trois mois », a soutenu Cheikh Tidiane Sarr.

Selon lui, en ce qui concerne le fait de se préparer aussi bien à l’immatriculation, au port de casque et à l’obtention du permis de conduire, cela a toujours été le combat de l’Association Les Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal.

C’est pourquoi, il demande à l’État de revoir le délai pour permettre à tous ces jeunes jakartamen d’être à jour.  » Nous invitons l’État à préciser à ces jeunes les opportunités de cette initiative. Nous demandons au ministre Yancouba Diémé de revoir sa démarche par rapport à ce qu’il veut imposer à ces milliers de jeunes. Se protéger en moto est plus qu’important mais la communication sur une telle initiative est un préalable. Nous sommes un pays de dialogue. Le ministre sait bien que c’est par le dialogue qu’ils sont venus au pouvoir », a conclu le président Cheikh Tidiane Sarr.

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