Le Mouvement Démocratique Arbitres-Assistants (MD2A) a été officiellement lancé, samedi 11 janvier 2024, à Kaolack. Cette nouvelle entité de démocratique et de veille citoyenne a pour objectif principal de défendre les intérêts des populations où qu’elles se trouvent sur le territoire national. « Nous sommes animés par la seule volonté de défendre l’intérêt de nos compatriotes sans parti pris », a déclaré le coordonnateur, Maguette Fall. 

Poursuivant, il a salué le discours à la nation du Président Bassirou Diomaye Faye et de la déclaration de politique général de son Premier Ministre, Ousmane Sonko. « Nous saluons fortement la profession de tels messages d’espoir et de sérénité pour tous les sénégalaises et sénégalais lesquels nous entendons représenter ». Néanmoins, soutient Maguette Fall « il y’a des cahntiers urgents dans le pays. Et les urgences, ca n’attend pas ».

Le MD2A qui n’est ni avec le pouvoir ni avec l’opposition, a invité ces deux camps « à taire toutes les convoitises, ne serait-ce que pendant le mandat présidentiel en cour » pour se focaliser sur les préoccupations des sénégalais, a ajouté Mr Sow, membre du dit mouvement.

L’Association Actions pour le Développement du Sénégal (AADS) avec l’appui de l’ambassade du royaume des Pays-Bas, a organisé, samedi, une session de formation des jeunes filles des collèges de la commune de Kaolack sur les bonnes pratiques en période de menstruation afin de réduire les abandons scolaires.

« On a observé comme tout le monde que la menstruation est un sujet tabou au Sénégal et que les parents n’en parlent pas beaucoup avec les jeunes filles. C’est pourquoi avec l’ambassade des Pays-Bas, nous avons décidé de mener des sessions de formation au niveau de tous les collèges de la commune de Kaolack afin d’aider les jeunes filles à avoir les informations nécessaires sur les menstrues. Pour pouvoir vivre cette période en toute sérénité et ne toute dignité pour que ca ne les empêchent pas de poursuivre correctement leurs études », a déclaré Ndèye Gnilane Faye, présidente de l’AADS.

Il a été question, au cours de ces sessions de formation, d’apporter à toutes ces jeunes filles des connaissances sur les bonnes pratiques en matière d’hygiène menstruelle. « On ne peut pas formé tout le monde mais nous avons ciblés 540 jeunes filles qui vont faire la démultiplication au niveau de leurs établissements. Nous voulons que l’information soit à leur portée pour qu’elles sachent tout et pouvoir répondre à toutes les questions qu’elles se posent pendant cette période et qu’elles ne trouvent pas auprès de leurs parents au bien auprès de la communauté », a ajouté la présidente de l’AADS.

De plus, pour aider ces jeunes filles à avoir des bonnes pratiques en matière de l’hygiène menstruelle, l’AADS et son partenaire ont prévu de les doter des serviettes lavables qui vont les mettre à l’abri de nombreuses maladies et infections.

« Nous sommes tous satisfaits de cette initiative parce que la menstruation est devenu un sujet tabou alors qu’elle ne doit pas l’être donc si on a à l’aura Madame Ndiaye et avec son équipe, AASD, qui s’activent dans ce domaine, nous ne pouvons que la remercier et l’encourager aussi », s’est réjoui Moustapha Diop, principal du CEM Djim Momar Guèye avant d’inviter l’AADS à perpétuer ces sessions de formation.

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Selon le coordonnateur régional de l’Union nationale des consommateurs du Sénégal (UNCS) de Kaolack, Adnane Dème, les populations des régions de Kaolack et de Kaffrine en ont marre de la société de distribution de l’eau, Flex’Eau et réclament son départ.

« Suite à la hausse des factures et des bons de coupures qui passent de 1.000 FCFA à 5.000 FCFA sur les plateformes de paiement sans la moindre justification de la part du fermier Flex’Eau, toutes les populations des régions de Kaolack et Kaffrine demandent son départ », a t-il déclaré.

Mr Dème s’exprimait sur la situation préoccupante qui sévit à Paoskoto où plusieurs arrestations ont été notées suite à la manifestation des populations contre Flex’Eau. « Les populations rencontrent beaucoup de problèmes pour avoir le liquide précieux. Pis, Flex’Eau a déployé ses agents sur le terrain pour qu’ils effectuent des levées de compteurs. Marre de la cherté des factures et des manœuvres de l’entreprise chargée de l’eau, ces populations ont battu le macadam avant de barrer la route nationale 4 (R4) pour manifester leur colère contre ladite boîte ».

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A la suite d’une manifestation de protestation des populations contre la gestion de la société Flexeau chargée de la distribution de l’eau potable à Paoskoto, 37 personnes ont été arrêtées par les éléments de la gendarmerie et des blessés enregistrés du côté des populations.

Ces derniers étaient devant la sous-préfecture de Paoskoto pour réclamer la libération des personnes arrêtées. Selon les sources de KaolackInfos, sept (7) d’entre elles ont été libérées et reste placé en garde à vue pour les faits d’outrage à agents dans l’exercice de leurs fonctions et rébellion.

Tout a commencé lorsque des agents de Flex’Eau sont passés mercredi pour procéder à l’enlèvement de certains compteurs des ménages qui ont refusé de payer leurs factures. Ils ont également voulu installer des GPS afin de contrôler les forages à distance. Cependant, cette initiative a été vivement rejetée par les populations, qui exigent le départ de la société de distribution de l’eau à Paoskoto.

Ce vendredi, les agents sont revenus, mais ils se sont de nouveau heurtés à la résistance des habitants. Les gendarmes, appelés en renfort pour calmer la situation, ont été confrontés à de violents affrontements, occasionnant plusieurs 34 arrestations et des blessés.

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