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Lutte contre le trafic international de drogues : 2 605,16 kg de cocaïne incinérés

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À la suite de récentes interpellations, la Douane sénégalaise a procédé, ce mercredi 12 mars 2025, à une opération d’incinération de drogues à la SOCOCIM, en présence du Gouverneur de Dakar, du Préfet du département de Rufisque, du Directeur des Opérations douanières et des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité.

Il s’agit d’une quantité de 2 605,16 kg de cocaïne, saisie en 2024 par les unités douanières sur l’ensemble du territoire national. La contrevaleur totale de cette drogue est estimée à plus de 208 milliards de francs CFA.

Selon le Directeur des Opérations douanières, Ousmane KANE, ces résultats remarquables sont le fruit des orientations stratégiques des autorités, de l’engagement des agents des Douanes, du renforcement des moyens logistiques des unités douanières ainsi que de la collaboration avec les autres Forces de Défense et de Sécurité et les partenaires internationaux, notamment l’ONUDC. « L’Administration des Douanes reste résolument engagée dans la lutte contre le trafic de drogues », a-t-il affirmé, tout en appelant les populations à une collaboration renforcée pour une plus grande efficacité dans l’exécution des missions de service public.

Le Directeur des Opérations douanières a également tenu à remercier l’ensemble des services et partenaires ayant contribué à la réussite de cette opération d’incinération, notamment la SOCOCIM, qui a mis ses installations à disposition.

Pour Madame Digou Yala Mathilde SADIO, Adjointe au Gouverneur de la région de Dakar chargée du Développement, « l’incinération de ce matin est certes un acte symbolique, mais elle illustre l’engagement de l’État à lutter farouchement contre le trafic de drogues. » Elle a salué la présence et l’implication de tous les services, soulignant la synergie d’action des différentes entités de l’État dans cette croisade contre ce fléau.

Étaient également présents à cette opération les Directeurs régionaux des Douanes de Dakar-Port et de Dakar Ouest, ainsi que le Chef de la Subdivision de Tambacounda, dont les unités ont saisi plus de la moitié de la quantité de cocaïne incinérée.

Ndeye Maty Gueye

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Kaolack : Les marchands ambulants face aux défis du Ramadan et à une économie au ralenti

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En ce mois de Ramadan, les vendeurs et marchands ambulants de Kaolack redoublent d’efforts pour écouler leurs marchandises malgré la chaleur accablante et une conjoncture économique difficile. Kaolack Infos a fait un tour au marché de Médina Baye et a constaté que les commerçants avaient trouvé une nouvelle organisation pour mieux gérer leur activité.

Moustafa Diamil, marchand ambulant, explique les difficultés de son métier pendant cette période : « En ce mois de Ramadan, c’est difficile de travailler sous cette chaleur. Nous avons dû modifier nos horaires : dès 9 heures, nous installons nos étals, puis nous faisons une pause vers 13 heures. Avec la chaleur et le jeûne, nous sommes obligés d’attendre 18 heures pour ouvrir et vendre jusqu’à minuit, après la prière de Nafila. C’est plus rentable pour nous. »

De son côté, Demba Seck souligne que l’essentiel des ventes se fait en soirée : « Nous rendons grâce à Dieu en ce mois béni. La journée est compliquée, mais le soir, il y a plus de clients, et nous en profitons pour vendre. »

Au-delà des défis liés au Ramadan, les marchands déplorent également une conjoncture économique difficile. Selon eux, l’activité est au ralenti et les clients se font rares : « La vie est devenue très compliquée. Rien ne circule, il n’y a pas d’argent. Nous nous débrouillons comme nous pouvons, mais c’est de plus en plus dur », confie Moustafa Diamil.

Abdou Mbaye, vendeur de chaussures, exprime son inquiétude : « Depuis le début du Ramadan, je n’ai presque rien vendu. Rien ne marche. Aujourd’hui, j’ai enfin sorti mes articles, mais je doute de faire des ventes, tant les clients se font rares. »

Fatou Thiam, une cliente présente au marché, confirme cette tendance en expliquant pourquoi elle privilégie les achats nocturnes : « Après la rupture du jeûne, c’est le bon moment pour faire mes courses. Je suis venue chercher une robe longue, car la journée, avec la chaleur et le jeûne, c’est compliqué. »

Entre chaleur accablante, baisse du pouvoir d’achat et crise économique, les marchands ambulants de Kaolack s’adaptent tant bien que mal aux réalités du moment et espèrent des jours meilleurs en attendant la fin du mois béni.

Ndeye Maty Gueye 

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Para-taekwondo – Idrissa Keïta : «Je dois honorer le Sénégal»

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À Kaolack où nous l’avons accroché, Idrissa Keïta, le para-taekwondiste sénégalais est revenu sur son parcours aux derniers JO paralympiques de Paris, où il s’est arrêté au pied du podium. Basketteur à ses débuts, celui qui entré dans le taekwondo en 2024 a parlé de ses débuts dans cette discipline, sa tristesse de constater que sa performance est passée un peu inaperçu aux yeux des sénégalais, du Tweet envoyé par le président de la République et des difficultés que la discipline rencontre.

Idy, parlez-nous un peu de votre participation aux derniers JO paralympiques de Paris ?
D’abord, j’avais pris part aux qualifications des JO de Paris, lors d’un tournoi qui s’était déroulé à Dakar Arena. Je me suis qualifié, suite à une victoire sur un camerounais. Avant d’aller aux JO de Paris, on s’était préparé à l’arène nationale en regroupement fermé. Mon premier combat aux JO de Paris, c’était contre Matt Bush, un athlète classé 5ème sur le plan mondial, que j’ai battu. Par la suite, j’ai eu des combats dans ce tournoi mais, j’ai perdu en demi-finale, avant de tomber en finale pour la médaille de bronze. J’ai été battu par l’américain Evan Medell, qui est 3ème mondial et j’ai fini le tournoi à la 4ème place. Pour moi, cette 4ème place m’a fait vraiment plaisir parce que, pour une première participation, je termine à la 4ème place, ce n’est pas mal et je ne peux que rendre grâce à Dieu. Nous étions 12 combattants et je suis classé 4ème.

Après cette performance, comment les Sénégalais vous ont accueilli ?
Bon à mon retour, pour dire vrai, je n’ai pas senti cette ferveur et je me suis dit que peut-être les sénégalais ne connaissent pas le Para-Sport et pourtant lors des deniers JO, j’ai fait un parcours, une performance qu’aucun para et valide n’a fait. À mon retour de Paris, je m’attendais à un grand accueil mais, ce n’est pas grave. Je remercie l’ANPS, qui m’a mis dans le groupe des meilleurs sportifs de l’année 2024. C’était ma première participation à des JO et j’ai vécu une très belle expérience inoubliable. Parce que les JO, c’est le haut niveau et ce que j’ai vécu là-bas m’a poussé à travailler d’avantage. A mon retour, on m’a fait savoir que ce que j’ai fait à Paris est inédit. Je suis le premier taekwondiste sénégalais à atteindre ce niveau à des JO et c’est vraiment encourageant. Après ce classement, j’ai appris que le président de la République m’a envoyé un tweet pour me féliciter et ça, c’est vraiment une fierté et cela me pousse à redoubler d’efforts. Vraiment la fédération a fait aussi tout ce qu’il pouvait faire pour moi et je remercie le président Ababacar Fall, le DTN. Le gens fondent beaucoup d’espoirs sur moi et comme je suis jeune, je dois tout faire pour honorer le Sénégal, à travers cette discipline. Que les gens pensent aux athlètes comme nous. Parce que, nous avons besoin d’appui et de soutien sur ce que nous faisons. Je rends grâce à Dieu. Maintenant, que les Kaolackois sachent qu’il y a un des leurs qui est dans le haut niveau et qui a besoin de leur soutien.

Vous êtes entré dans le taekwondo, il n’y a pas longtemps mais comment le trouvez-vous ?
Ce n’est pas un sport facile, le taekwondo mais, en sport, le pratiquant doit croire en ce qu’il fait. Le sport n’appartient à personne. Il faut que la personne croit en soi-même, travaille et les résultats suivront. Moi, je n’ai pas encore duré dans le taekwondo. Le coach qui m’a détecté, m’a vu en train de faire du footing en bordure de mer et c’est comme ça qu’il m’a appelé pour m’intégrer dans cette discipline. Si je ne croyais pas en moi, peut-être que je n’arriverais pas à ce niveau. J’y ai cru et j’invite tous les combattants à travailler et d’y mettre du sérieux.

Par Abdoulaye DIAGNE (Record)

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Kaolack/ Crises hystériques en milieu scolaire: Un phénomène qui inquiète surtout au Nouveau Lycée

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Les crises hystériques dans les écoles, lycées et universités deviennent une préoccupation majeure. À Kaolack, le Nouveau Lycée n’échappe pas au phénomène.

Biram Dabo, élève, témoigne : « Presque à chaque fois, j’assiste à ces scènes. Plusieurs facteurs peuvent être la cause, notamment la faim, car certaines filles passent la journée sans manger. Il y a aussi la question des règles : certaines ne prennent pas de médicaments « fer » après, ce qui les rend faibles. »

D’après notre interlocuteur , l’instauration des uniformes a légèrement amélioré la situation, mais l’habillement inapproprié reste un sujet qui suscite débat. « L’école est un lieu de savoir et de discipline, il faut être prudent. En cas de crise, nous amenons l’élève à l’infirmerie avant de prévenir ses parents. »

Katim François Touré, Censeur du lycée, confirme que ces crises touchent particulièrement les filles. « L’an dernier, la situation était inquiétante. Nous avions même sollicité des maîtres coraniques pour des prières soient faites au sein de l’établissement . Cette année, le phénomène a diminué, mais il persiste et je suis convaincu que la faim constitue l’un des principaux facteurs. »

Il insiste aussi sur l’importance de la discipline et du respect du règlement intérieur pour prévenir ces situations.

Mamadou Traoré, surveillant général, lui évoque le cas d’une élève sérieuse et assidue qui, malgré un suivi médical, ne peut plus fréquenter l’école à cause de ces crises. Il souligne également des croyances locales comme la« djinn Maimouna », souvent évoquées par les élèves.

Pour limiter les crises, des mesures ont été instaurées, notamment l’obligation du port des uniformes et des dispositifs pour assurer de meilleures conditions d’apprentissage.

Le phénomène ces crises en milieu scolaire reste une énigme mêlant santé, discipline et croyances. Les établissements redoublent d’efforts pour protéger les élèves et assurer un cadre propice à l’éducation.

Ndeye Maty Gueye 

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Wack Ngouna/ Tensions entre éleveurs et maraîchères : Des pertes estimées à plus de 15 millions CFA

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Un incident a éclaté ce lundi soir à Wack Ngouna, où des éleveurs peuls nomades, communément appelés Ndourounaabé, ont envahi un champ de 10 hectares appartenant aux femmes maraîchères de Koté nété. Les dégâts sont considérables, et les pertes sont estimées à plus de 15 millions de francs CFA, selon les victimes.

Des témoins rapportent que les gendarmes de Wack Ngouna, accompagnés du chef de village, se sont rendus sur place. Cependant, après leur intervention, ils auraient donné raison aux éleveurs avant de les libérer, suscitant l’incompréhension et la colère des agricultrices.

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